dimanche 25 novembre 2007

Lueurs , au coeur d'un cratère en veilleuse ,ou au fond de cette rose en éruption ?


Dans l'un ou l'autre contexte de notre "image" , des êtres vivants vont y puiser de la matière ; les volcanologues , des échantillons de laves incandescentes et de gaz dans les effluves nauséabondes , pestilentielles qui sortent des fissures plongeant vers les entrailles de la Terre pour connaître , afin de comprendre ; les abeilles , les nectars aux parfums qu' exhalent cette rosacée à l'arôme suave et subtil pour survivre et indirectement , féconder!

Dans ces analogies (?) , les exhalaisons , de ces environnements métaphoriques , soient mortelles , soient énivrantes , ne laissent ces êtres vivants indifférents . De nombreux poétes ont présenté et fait l'apologie de ces "bouches de feu" dantesques et /ou de ces rosacées épanouies , des églantiers aux roses sophistiquées contemporaines , qui ont cotoyé l'Humanité durant des temps immémoriaux .

"Salut, rose vermeille ! salut, reine des fleurs !

Le matin a vu à peine ta fleur éclose ,

Que, emportés d'un doux zèle, les jeunes zéphyrs

Aux bosquets enchantés racontent la naissance ;

Et le printemps ravi, que décore ton éclat ,

Te remet le sceptre et la couronne de Flore .

Oh ! tu mérite bien la royauté aimable

Que décerne à ta beauté la main du printemps !

N'es-tu pas le riant interprète de nos coeurs ,

L'amour du poète, et l'ornement de la vierge ?

D'un éclat enflammé, tu fais briller, ô fleur ,

Du printemps parfumé le sein frais et vermeil .

Tu reposes et souris au fond de la pudeur ,

Et de tes roses le char du matin est rougi ,

Mais, hélas ! combien tes couleurs vont durer peu !

L'aube leur versa en vain le tribut de ses pleurs ;

Deux soleils ont, en passant, hâté sa vieillesse :

Riche ce matiin encor de jeunesse et de grâce ,

Elle était l'amour et l'espérance du jardin ;

Mais, dans l'espace d'un jour , la rose a vieilli .

De cette tête , ornée en vain par les Grâces ,

J'ai vu, le soir, la couronne fanée tomber ;

Et, sur les gazons fleuris , les zéphyrs ingrats

Ont roulés à mes pieds les débris de la rose ."

L'auteur est inconnu de Gerboise , navré !

A bientôt , Gerboise .

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