dimanche 30 mai 2010

C'est la fête des mamans, que furent naturellement nos grand-mères .



(agrandir chaque image ci-dessus par un clic gauche, puis reculer d'une page pour revenir à l'état antérieur)

Ces paroles sont celles de la chanson de P-J de Béranger : Ma Grand-mère, sur l'air, en revenant de Bâle en Suisse, publiée en 1866 .

Voici, du même auteur, d'autres paroles : La bonne Maman, couplets à une dame de trente ans, que Béranger appelait sa grand-mère .


Au dire du proverbe ancien,
L'amitié ne remonte guère .
Bon petit-fils, je n'en crois rien,
Quand je pense à vous, ma grand'mère :
Ces titres, quelquefois si doux,
Vous paraîtrait-ils insipides ?
Bonne maman, consolez-vous ;
Vous n'avez point encore de rides .

L'âge a-t-il atteint vos désirs ?
Blâmez-vous les tendres chimères ?
Censurer les plus doux plaisirs
Est le plaisir de nos grand'mères .
Les ans font-ils neiger sur nous,
A nos yeux tout se décolore .
Bonne maman, consolez-vous ;
Vous ne blanchissez point encore .

L'Amour a peur des grand'mamans ;
Mais,à prix d'or, combien de vieilles
Ont à leurs gages des amants
Dont les missives font merveilles !
On sait, pour lire un billet doux,
Quel moyen prennent ces coquettes .
Bonne maman, consolez-vous ;
Vous lisez encore sans lunettes .

Quoi ! sans rides, sans cheveux blancs,
Et sans lunettes, à votre âge !
Voyons si vos genoux tremblants
Des ans n'attestent l'outrage .
Oui, je vois trembler vos genoux,
Que l'Amour tendrement caresse,
Bonne maman, consolez-vous,
Prenez un bâton de vieillesse .


Cordialement, bien à vous toutes et à vous tous, Gerboise .

jeudi 27 mai 2010

Revue Pour la Science : Dossier L'ère d'Internet, Les enjeux d'un réseau global .



Ce Dossier pour la Science, magazine thématique de l'actualité scientifique, N° 66 Janvier-Mars 2010 est particulièrement captivant,et sera profitable pour vous tous, les lecteurs de ce blog Savoirs et Réflexions ; nous vous conseillons de l'acquérir directement aux Éditions POUR LA SCIENCE dont vous trouverez les coordonnées sur la gauche de l'Éditorial situé ci-dessus .


Ci-dessus, voici le recto de ce numéro .

Ci-dessus et ci-dessous les deux premières pages de l'Avant-Propos (pages 4 à 8 ) de Thierry PRIOL, Directeur Scientifique .


Page 5 de cet Avant-Propos où apparaît le schéma de 40 ans d'Histoire des réseaux, en quelques événements clefs .


Ci-dessus, la reproduction de la Page 9, matières de la première partie : Les dessous d' Internet .



Ci-dessus, la reproduction de la page 55, matières de la deuxième partie : Une navigation sûre et fiable .




Ci-dessus, la reproduction de la page 91, matières de la troisième partie : De l'importance du contenu .

Bonne lecture de cette passionnante et enrichissante Revue .


La préparation d'un deuxième blog , qui va s'adresser à un jeune public qui ne peut pas toujours accéder au niveau explicatif actuel de Gerboise dans ses écrits , est à l'origine de l'absence de billets depuis bientôt un mois . C'est surtout la recherche dans les bibliothèques, lors de mes investigations en vue de découvrir les préoccupations des très nombreux auteurs spécialistes de l'apprentissage du langage, qui m'a accaparé tout mon temps libre .

Il s'intitulera :


Savoir bien lire, écrire, comprendre et réfléchir , dès son enfance .

Son adresse sur Internet sera précisée dés sa parution, au début du mois de Juin, dans un billet de Gerboise .

Cordialement, bien à vous,
Gerboise .

mardi 4 mai 2010

La rivière, une évolution de la vie ...


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Les petits ruisseaux font les grandes rivières .

" Où cours-tu, rivière amoureuse ?
" - Je cours au pied des rocs penchants
" Fournir une herbe vigoureuse
" Aux troupeaux, nourriciers des champs .

" - Puis, où va ton onde limpide ?
" - Sur un sol qu'épuise l'été,
" Au gré du travail qui me guide,
" J'épanche la fécondité .

" Puis, avant d'être navigable,
" Sur les grains et sur les métaux
" Je fais, d'un bras infatigable,
" Mouvoir la meule et les marteaux .

" - Parle donc, malade charmante,
" Des soirs où, dans tes flots chéris,
" Vient se jouer ma noble amante,
" Nymphe aux champs, déesse à Paris .

" Qu'importe et moulins et culture
" Et troupeaux, quand, sous ces lilas,
" De la céleste créature
" Les flots caressent les appas !

" La voici . Que mon luth fidèle
" La chante au doux bruit de tes flots,
" Ne les épanche que pour elle ;
" Prête à ma voix tous tes échos .

" Aux vils travaux de notre terre
" Cesse enfin de livrer ton cours ;
" Plus pure, enivre et désaltère
" La poésie et les amours . "

Qui parle ainsi ? C'est l'âme folle
D'un poète qui, dans ce lieu,
Oublie aux pieds de son idole
Ceux qui travaillent devant Dieu .

P.-J de Béranger, 1866 .

Voilà un peu de répit ? Cependant , avez-vous vraiment " tiré les leçons " que l'auteur avait l'intention de nous insuffler dans cette narration imagée, mais précise ?

A bientôt, Gerboise .


dimanche 2 mai 2010

Premières clartés du matin : Tout un Art de vivre,la langue de notre douce France .


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"Tant qu'un peuple tient sa langue, il se tient soi-même, car un peuple n'est que ce qu'il veut être, et il ne sait plus ce qu'il veut être lorsqu'il ne sait plus comment il veut parler . " En effet " le jour où le français, tel qu'on le parle, remplacerait le français tel que la France veut le parler, c'est la pensée d'expression française elle-même et son rayonnement dans le monde qui se trouveraient en péril . A courir cette aventure, je ne sais si nous gagnerions les qualités qui nous manquent, mais nous y perdrions certainement la plus belle que le dur labeur de tant de siècles nous ait acquise : le respect de la pensée dans le respect de son expression . "

Étienne Gilson, 1884-1978, Philosophe et historien français, Professeur à la Sorbonne, à Harvard (E.U.), à Toronto ( Canada ), au Collège de France, et membre de l'Académie française .

"IL FAUT PARLER COMME ON PENSE . SINON L'ON FINIT PAR PENSER COMME ON PARLE "

Paul Bourget ,1852-1935, romancier français, Essais de psychologie contemporaine ,1883 ,membre de l'Académie française .

" A Cassandre .

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au soleil
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
. Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las ! Las ! ses beautez laissé choir !
O vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

.Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à ceste fleur, la vieillesse
Fera ternir vostre beauté ...
. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain .
Cueillez dès aujourd'huy les roses de la vie ..."


Pierre de Ronsard, 1524-1585, Humaniste et poète français, Odes .

A bientôt, Gerboise .