vendredi 9 novembre 2007
La place et la nature de l'observation dans les sciences . Avant propos d'une thèse de Doctorat d' Etat es Sciences soutenue il y a trente ans !
Tout d'abord, cette étude des ... ( de ces minéraux ) en relation avec leur contexte géologique est une thèse de Physique et de Sciences Naturelles .
Il serait naïf de penser que l'on peut se passer des données de la Physique , mais j'aimerais que ce qui va suivre , montre qu'il y a encore une possibilité de travail scientifique dans les sciences minérales qui repose, presque entièrement, sur l'observation .
Les résultats de la physique ne doivent être appliqués aux phénomènes géologiques que s'ils viennent expliquer et préciser des faits observés dans de nombreux contextes .
Pour nous, géologues, pétrologues, métallogénistes et minéralogistes, l'observation doit garder sa place dans toute étude, et l' "escamoter" est, je pense une faute . Elle est primordiale et doit avoir les mêmes lettres de noblesse que le calcul et l'expérimentation .
Nous allons montrer que la connaissance du minéral fait appel à une "façon de faire" que trop de scientifiques des sciences de la Terre actuellement considèrent comme du détail .
On ne peut pas connaître un minéral et l'étudier, et un...( ce type de cristal ) en particulier, sans l'avoir observé dans ses multiples gisements sur le terrain (affleurements des roches concernées ), sans l'avoir vu s'altérer, se désagréger, se fragmenter, sans l'avoir cassé, taillé, usé, aminci, poli et regardé attentivement lors de l'amincissement des lames minces pour les examens microscopiques, sans l'avoir observé dans toutes les directions à la loupe binoculaire ( grossissements ×10 à 50 fois) , au microscope polarisant (grossissements × 50 à 1000 fois ) , lui , et tous les autres minéraux qui l'entourent ,et enfin , sans l'avoir étudié au microscope électronique .
D'autre part ,ce travail montre qu'un ...(ce type de minéral) ou d'ailleurs tout autre minéral , roche ou massif géologique , doivent être considérés comme un groupement d'éléments en interaction avec le milieu et l'environnement , qui met en jeu des variables à la fois spatiales, temporelles, matérielles et énergétiques .
[Il existe , pour chaque objet ou groupes d'objets une échelle et une" maille sensible" :celles qui ne les laissent pas échapper à l'observation ].
Vouloir étudier en détail qu'un seul élément "sorti " de son contexte est, je pense, une utopie .
Nous allons montrer qu'il faut trouver le niveau d'organisation qui sera susceptible de révéler le facteur prépondérant : " la clé" ! ; cette clé n'est pas obligatoirement la même pour tous les facteurs .
Nous allons prouver également, que ce n'est pas uniquement la structure cristalline à l'échelle de la maille atomique et les mesures des propriétés physiques qui peuvent permettre d'atteindre cette "clé " du problème .
Souvent, la manipulation des chiffres, des résultats numériques lorsqu'ils sont prépondérants dans le travail " stérilise " l'intuition, l'aptitude à la vision dans l'espace (du minéral jusqu'au massif géologique). quelques mesures ponctuelles isolées dans un seul cristal ou dans un seul massif , laissent échapper la notion de gradient, de progression des phénomènes et ne permettent pas de réaliser de bonnes synthèses dans les divers contextes géologiques .
Il faut relier les résultats absolument nécessaires obtenus, à cette échelle d'investigation (par exemple ceux de la diffraction des Rayons X sur un monofragment micrométrique ) à ceux obtenus par une autre méthode à l'échelle kilométrique du terrain .
L' "escamotage " de certaines étapes dans l'étude des minéraux et d'autres matériaux , des roches ou des gangues qui les contiennent , par exemple l'observation minutieuse, étapes qui se révèlent souvent essentielles pour la connaissance de ces minéraux, est également comme celui de " certains niveaux d'organisation, une des maladies les plus répandues actuellement " .
Actuellement , en 2007, les mêmes remarques peuvent être faites .Nous en verrons les conséquences prochainement . C'est une belle leçon de modestie, que d'affirmer que les moyens sophistiqués ne sont pas toujours nécessaires pour découvrir des "choses " nouvelles et faire progresser les connaissances . D'importantes économies d'argent et de travail pourraient être réalisées si ce message était pris en considération par les formateurs dans toutes les disciplines et pour de nombreux métiers dans les diverses activités humaines ...!
Bien à vous, Gerboise .
Il serait naïf de penser que l'on peut se passer des données de la Physique , mais j'aimerais que ce qui va suivre , montre qu'il y a encore une possibilité de travail scientifique dans les sciences minérales qui repose, presque entièrement, sur l'observation .
Les résultats de la physique ne doivent être appliqués aux phénomènes géologiques que s'ils viennent expliquer et préciser des faits observés dans de nombreux contextes .
Pour nous, géologues, pétrologues, métallogénistes et minéralogistes, l'observation doit garder sa place dans toute étude, et l' "escamoter" est, je pense une faute . Elle est primordiale et doit avoir les mêmes lettres de noblesse que le calcul et l'expérimentation .
Nous allons montrer que la connaissance du minéral fait appel à une "façon de faire" que trop de scientifiques des sciences de la Terre actuellement considèrent comme du détail .
On ne peut pas connaître un minéral et l'étudier, et un...( ce type de cristal ) en particulier, sans l'avoir observé dans ses multiples gisements sur le terrain (affleurements des roches concernées ), sans l'avoir vu s'altérer, se désagréger, se fragmenter, sans l'avoir cassé, taillé, usé, aminci, poli et regardé attentivement lors de l'amincissement des lames minces pour les examens microscopiques, sans l'avoir observé dans toutes les directions à la loupe binoculaire ( grossissements ×10 à 50 fois) , au microscope polarisant (grossissements × 50 à 1000 fois ) , lui , et tous les autres minéraux qui l'entourent ,et enfin , sans l'avoir étudié au microscope électronique .
D'autre part ,ce travail montre qu'un ...(ce type de minéral) ou d'ailleurs tout autre minéral , roche ou massif géologique , doivent être considérés comme un groupement d'éléments en interaction avec le milieu et l'environnement , qui met en jeu des variables à la fois spatiales, temporelles, matérielles et énergétiques .
[Il existe , pour chaque objet ou groupes d'objets une échelle et une" maille sensible" :celles qui ne les laissent pas échapper à l'observation ].
Vouloir étudier en détail qu'un seul élément "sorti " de son contexte est, je pense, une utopie .
Nous allons montrer qu'il faut trouver le niveau d'organisation qui sera susceptible de révéler le facteur prépondérant : " la clé" ! ; cette clé n'est pas obligatoirement la même pour tous les facteurs .
Nous allons prouver également, que ce n'est pas uniquement la structure cristalline à l'échelle de la maille atomique et les mesures des propriétés physiques qui peuvent permettre d'atteindre cette "clé " du problème .
Souvent, la manipulation des chiffres, des résultats numériques lorsqu'ils sont prépondérants dans le travail " stérilise " l'intuition, l'aptitude à la vision dans l'espace (du minéral jusqu'au massif géologique). quelques mesures ponctuelles isolées dans un seul cristal ou dans un seul massif , laissent échapper la notion de gradient, de progression des phénomènes et ne permettent pas de réaliser de bonnes synthèses dans les divers contextes géologiques .
Il faut relier les résultats absolument nécessaires obtenus, à cette échelle d'investigation (par exemple ceux de la diffraction des Rayons X sur un monofragment micrométrique ) à ceux obtenus par une autre méthode à l'échelle kilométrique du terrain .
L' "escamotage " de certaines étapes dans l'étude des minéraux et d'autres matériaux , des roches ou des gangues qui les contiennent , par exemple l'observation minutieuse, étapes qui se révèlent souvent essentielles pour la connaissance de ces minéraux, est également comme celui de " certains niveaux d'organisation, une des maladies les plus répandues actuellement " .
Actuellement , en 2007, les mêmes remarques peuvent être faites .Nous en verrons les conséquences prochainement . C'est une belle leçon de modestie, que d'affirmer que les moyens sophistiqués ne sont pas toujours nécessaires pour découvrir des "choses " nouvelles et faire progresser les connaissances . D'importantes économies d'argent et de travail pourraient être réalisées si ce message était pris en considération par les formateurs dans toutes les disciplines et pour de nombreux métiers dans les diverses activités humaines ...!
Bien à vous, Gerboise .
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