vendredi 24 avril 2009
Interrogations actuelles de l'auteur de l'Homme Neuronal sur le fonctionnement complexe du cerveau .
" Qu'en est-il de fonctions encore plus élaborées du cerveau comme la conscience ?
Nous sommes capables d'intervenir à ce niveau pour proposer des modèles, des schémas rudimentaires (qui n'a atteint qu'un développement très limité, qui est à l'état d'ébauche) , mais nous sommes encore très loin d'avoir une parfaite compréhension des processus conscients . On peut dire qu'ils sont abordables (accessibles,atteignables, dans lesquels on peut accéder, juste pénétrer, à peine compréhensibles ) sur le plan scientifique et c'est déjà beaucoup .
Ne nous laissons pas éblouir ni terroriser par ces recherches sur le cerveau . Pensons d'abord que le cerveau est extrêmement vulnérable ( qui peut être facilement atteint, qui se défend mal, sensible, sans défense) et que cette connaissance de la chimie du cerveau nous permet d'évaluer cette vulnérabilité . De nombreuses maladies (dysfonctionnements, troubles dans ...) neurologiques et psychiatriques affectent notre cerveau . Maurice Tubiana, ce grand médecin, a écrit récemment que " les problèmes psychologiques et les maladies psychiatriques occuperont au XXIe siècle le devant de la scène médicale et heureusement les progrès des neurosciences donneront aux médecins des armes pour faire face à ces problèmes " .
La chimie du cerveau se dérègle par exemple au cours du vieillissement, entraînant morts cellulaires et dégénérescences ( perdre des qualités héréditaires, altérations , dégradations anatomiques des cellules vivantes) des voies nerveuses . Il faut espérer que nous arriverons à trouver des médicaments qui la ralentissent ou, au moins, en minimisent les effets .
Pourquoi être effrayé de ces connaissances sur le cerveau ?
Une meilleure connaissance de notre propre nature devrait, au contraire, nous aider à mieux nous comprendre ."
Jean-Pierre CHANGEUX , professeur au Collège de France [chaire des communications cellulaires] , dirige le laboratoire de neurobiologie moléculaire à l'Institut Pasteur à Paris.
Bien à vous, Gerboise .
Nous sommes capables d'intervenir à ce niveau pour proposer des modèles, des schémas rudimentaires (qui n'a atteint qu'un développement très limité, qui est à l'état d'ébauche) , mais nous sommes encore très loin d'avoir une parfaite compréhension des processus conscients . On peut dire qu'ils sont abordables (accessibles,atteignables, dans lesquels on peut accéder, juste pénétrer, à peine compréhensibles ) sur le plan scientifique et c'est déjà beaucoup .
Ne nous laissons pas éblouir ni terroriser par ces recherches sur le cerveau . Pensons d'abord que le cerveau est extrêmement vulnérable ( qui peut être facilement atteint, qui se défend mal, sensible, sans défense) et que cette connaissance de la chimie du cerveau nous permet d'évaluer cette vulnérabilité . De nombreuses maladies (dysfonctionnements, troubles dans ...) neurologiques et psychiatriques affectent notre cerveau . Maurice Tubiana, ce grand médecin, a écrit récemment que " les problèmes psychologiques et les maladies psychiatriques occuperont au XXIe siècle le devant de la scène médicale et heureusement les progrès des neurosciences donneront aux médecins des armes pour faire face à ces problèmes " .
La chimie du cerveau se dérègle par exemple au cours du vieillissement, entraînant morts cellulaires et dégénérescences ( perdre des qualités héréditaires, altérations , dégradations anatomiques des cellules vivantes) des voies nerveuses . Il faut espérer que nous arriverons à trouver des médicaments qui la ralentissent ou, au moins, en minimisent les effets .
Pourquoi être effrayé de ces connaissances sur le cerveau ?
Une meilleure connaissance de notre propre nature devrait, au contraire, nous aider à mieux nous comprendre ."
Jean-Pierre CHANGEUX , professeur au Collège de France [chaire des communications cellulaires] , dirige le laboratoire de neurobiologie moléculaire à l'Institut Pasteur à Paris.
Bien à vous, Gerboise .
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire