jeudi 5 mars 2009

Simple réflexion,qui nous fait toucher du doigt un problème révélé par les mots de notre langage : celui du respect dû à tous les êtres vivants .


La nature n'a nullement établi entre les animaux et l'homme l'abîme profond que certains essayent de marquer par les termes méprisants de notre langage . Pour eux , la femelle d'un animal n'est pas enceinte, mais pleine ; elle n'accouche pas, elle met bas ; elle ne meurt pas, elle crève ; elle n'est pas enterrée, mais enfouie . Cette sorte de dédain pour les animaux , que les mots font apparaître, n'est dû peut-être, qu'à l'ignorance de notre parenté avec eux, et donc de l'histoire et des lois de l'Evolution des êtres vivants . Mais également, en quelque sorte, d'une tendance à utiliser des mots sans en maîtriser et surtout en rechercher le sens profond , et donc sans se rendre compte des retentissements
(effets indirects ou effets en retour) ainsi que des implications ( entraînant des conséquences ) que cela génère, engendre !

Bien à vous, Gerboise .

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