dimanche 8 juin 2008
L'entourage,le milieu* bénéfique,ou maléfique, [positif ou négatif] dans lequel,enfant, nos habitudes se sont ancrées dans l'Être que nous sommes...**
La parole : Raconter ! , le Récit ! Ce fut durant des millénaires la seule voie possible pour transférer les savoirs entre les peuples et les individus . Puis, vint l' Ecriture et le Livre !
(*) Le milieu : ce qui entoure, ce dans quoi une chose ou un être se trouve et intervient d'une manière ou d'une autre lui-même dans ce contexte . Ensemble des objets matériels, des êtres vivants, [humains et animaux] , des circonstances physiques et sociales qui influencent un organisme . L'entourage matériel, mais également moral d'une personne, le groupe social où elle vit ; l'ambiance, le mimétisme : ce phénomène d'imitation qui fait que l'on adopte, que l'on prend l' apparence de la société dans laquelle on se trouve ; imitation inconsciente par laquelle l'homme adopte le comportement, le langage, les idées de ceux parmi lesquels il vit et surtout s'est développé dans son enfance, dans sa jeunesse .
(**) ... où, petit à petit, une imprégnation totale, indélébile, définitive, s'est produite lors de notre contact avec cette Société et cette Nature , propices, favorables ou, néfastes, nuisibles, pernicieuses . Cet ensemble de circonstances, quoiqu'il arrive ensuite, est crucial, déterminant, décisif . Le " Moi " de la personne est construit, de façon immuable, même lorsque des efforts gigantesques sont investis (Chassez le naturel, ce dernier revient au galop ) .
C'est là toute la question essentielle qui est posée ici !
Ou bien, le milieu est bénéfique et nous "élève", en quelque sorte, nous "grandit";
Ou alors, dans des circonstances opposées, nous font plonger dans l'indifférence ou pire, dans le négativisme ( dans le domaine de la pensée : attitude de l'esprit qui dit systématiquement non aux idées des autres ; dans le domaine de l'action : chez le subalterne , résistance systématique à toutes les sollicitations, à toutes les directives ; chez celui qui dispose de quelque autorité , attitude consistant à ne formuler que des défenses et à ne voir que le mal à réprimer) .
Consulter le plus possible l'entourage , les milieux fréquentés par les êtres humains, quels qu'ils soient , est une nécessité pour qui veut enrichir et faire prospérer son esprit . C'est une très belle leçon que nous présentent ici ces "Contes des Mille et Une Nuits" et particulièrement cette gravure .
" ... je cherchais aussi la compagnie des savants des Indes, et je prenais plaisir à les entendre parler ; mais cela ne m'empêchait pas de faire ma cours au roi très régulièrement, ni de m'entretenir avec des gouverneurs et de petits rois, ses tributaires, qui étaient auprès de sa personne . Ils me faisaient mille questions sur mon pays; et, de mon côté, voulant m'instruire des mœurs ou des lois de leurs États, je leur demandais tout ce qui me semblait mériter ma curiosité ..."
Premier voyage de Simbad le Marin, LXXIe nuit, Les Mille et Une Nuits, Contes Arabes traduits par Antoine Galland, Tome 1, Éditions Gallimard, 1979 . Collection LE RAYON D'OR : Les plus grands textes de tous les pays et de tous les temps .
L'initiative ( action de celui qui est le premier à proposer, entreprendre, organiser quelque chose) , le jugement ( faculté de l'esprit permettant de bien statuer, [prendre une décision] , juger de choses qui ne font pas l'objet d'une connaissance immédiate certaine, ni d'une démonstration rigoureuse) , l'émulation (sentiment qui porte à égaler ou à surpasser quelqu'un en mérite, en savoir, en travail ) , le goût du risque, la curiosité ( tendance qui porte à apprendre, à connaître des choses nouvelles, désir de savoir et de comprendre) , l'envie de connaître les progrès de l'ensemble des connaissances [ce qui existe, mais restait inconnu jusque- là ] , la "soif " d'action et de compréhension du monde , qualités génératrices des grandes découvertes, des traits de génie qui ont fait évoluer le monde , l'Humanité, sont des dispositions, des aptitudes exclusivement individuelles qu'aucune collectivité ne disposera en aucune façon, en aucun cas .
Un pays, une nation, où des " groupes de pression ", des associations, des collectivités de toutes natures, réussiraient à ruiner l'effort [ le travail ], individuel, [personnel ], n'accomplirait (ne mènerait plus à bien, ne réaliserait plus) plus aucun progrès, plus une seule avancée, une seule progression .
Les expériences rencontrées, sises dans l'histoire des " Grandes découvertes " démontrent que les aptitudes à faire progresser les connaissances ont toujours été individuelles; aucune collectivité n'a fait "émerger, se dégager du néant " des concepts originels, inédits . La collectivité, en chaque circonstance n'a fait et ne fera que mettre en œuvre (affiner, perfectionner) l'idée maîtresse née dans un cerveau exceptionnel, hors du commun, sans pareil .
Gerboise vous laisse méditer ces réflexions . Bien à vous .
(*) Le milieu : ce qui entoure, ce dans quoi une chose ou un être se trouve et intervient d'une manière ou d'une autre lui-même dans ce contexte . Ensemble des objets matériels, des êtres vivants, [humains et animaux] , des circonstances physiques et sociales qui influencent un organisme . L'entourage matériel, mais également moral d'une personne, le groupe social où elle vit ; l'ambiance, le mimétisme : ce phénomène d'imitation qui fait que l'on adopte, que l'on prend l' apparence de la société dans laquelle on se trouve ; imitation inconsciente par laquelle l'homme adopte le comportement, le langage, les idées de ceux parmi lesquels il vit et surtout s'est développé dans son enfance, dans sa jeunesse .
(**) ... où, petit à petit, une imprégnation totale, indélébile, définitive, s'est produite lors de notre contact avec cette Société et cette Nature , propices, favorables ou, néfastes, nuisibles, pernicieuses . Cet ensemble de circonstances, quoiqu'il arrive ensuite, est crucial, déterminant, décisif . Le " Moi " de la personne est construit, de façon immuable, même lorsque des efforts gigantesques sont investis (Chassez le naturel, ce dernier revient au galop ) .
C'est là toute la question essentielle qui est posée ici !
Ou bien, le milieu est bénéfique et nous "élève", en quelque sorte, nous "grandit";
Ou alors, dans des circonstances opposées, nous font plonger dans l'indifférence ou pire, dans le négativisme ( dans le domaine de la pensée : attitude de l'esprit qui dit systématiquement non aux idées des autres ; dans le domaine de l'action : chez le subalterne , résistance systématique à toutes les sollicitations, à toutes les directives ; chez celui qui dispose de quelque autorité , attitude consistant à ne formuler que des défenses et à ne voir que le mal à réprimer) .
Consulter le plus possible l'entourage , les milieux fréquentés par les êtres humains, quels qu'ils soient , est une nécessité pour qui veut enrichir et faire prospérer son esprit . C'est une très belle leçon que nous présentent ici ces "Contes des Mille et Une Nuits" et particulièrement cette gravure .
" ... je cherchais aussi la compagnie des savants des Indes, et je prenais plaisir à les entendre parler ; mais cela ne m'empêchait pas de faire ma cours au roi très régulièrement, ni de m'entretenir avec des gouverneurs et de petits rois, ses tributaires, qui étaient auprès de sa personne . Ils me faisaient mille questions sur mon pays; et, de mon côté, voulant m'instruire des mœurs ou des lois de leurs États, je leur demandais tout ce qui me semblait mériter ma curiosité ..."
Premier voyage de Simbad le Marin, LXXIe nuit, Les Mille et Une Nuits, Contes Arabes traduits par Antoine Galland, Tome 1, Éditions Gallimard, 1979 . Collection LE RAYON D'OR : Les plus grands textes de tous les pays et de tous les temps .
L'initiative ( action de celui qui est le premier à proposer, entreprendre, organiser quelque chose) , le jugement ( faculté de l'esprit permettant de bien statuer, [prendre une décision] , juger de choses qui ne font pas l'objet d'une connaissance immédiate certaine, ni d'une démonstration rigoureuse) , l'émulation (sentiment qui porte à égaler ou à surpasser quelqu'un en mérite, en savoir, en travail ) , le goût du risque, la curiosité ( tendance qui porte à apprendre, à connaître des choses nouvelles, désir de savoir et de comprendre) , l'envie de connaître les progrès de l'ensemble des connaissances [ce qui existe, mais restait inconnu jusque- là ] , la "soif " d'action et de compréhension du monde , qualités génératrices des grandes découvertes, des traits de génie qui ont fait évoluer le monde , l'Humanité, sont des dispositions, des aptitudes exclusivement individuelles qu'aucune collectivité ne disposera en aucune façon, en aucun cas .
Un pays, une nation, où des " groupes de pression ", des associations, des collectivités de toutes natures, réussiraient à ruiner l'effort [ le travail ], individuel, [personnel ], n'accomplirait (ne mènerait plus à bien, ne réaliserait plus) plus aucun progrès, plus une seule avancée, une seule progression .
Les expériences rencontrées, sises dans l'histoire des " Grandes découvertes " démontrent que les aptitudes à faire progresser les connaissances ont toujours été individuelles; aucune collectivité n'a fait "émerger, se dégager du néant " des concepts originels, inédits . La collectivité, en chaque circonstance n'a fait et ne fera que mettre en œuvre (affiner, perfectionner) l'idée maîtresse née dans un cerveau exceptionnel, hors du commun, sans pareil .
Gerboise vous laisse méditer ces réflexions . Bien à vous .
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