mercredi 9 septembre 2009

Premières clartés du matin:Soucis,préoccupations majeures des hommes de tous les " temps "! des commencements ... présentement ... des lendemains ...


.Diligence ,seul lien à cette époque entre les hommes ,qui par tous les temps, ici lors d'un hiver rude, sillonnait les espaces entre les bourgades de nos campagnes au XIXe siècle .

Aussi longtemps que l'on remonte dans la mémoire des hommes, les phénomènes d'origine géophysiques [ volcanisme, tremblements de terre, raz de marée ...] astronomiques [perturbations atmosphériques, inondations ,ouragans ...] et humaines [ famines, épidémies ...] leur sont apparus comme étant la cause possible et/ou les conséquences plausibles, éventuelles d'événements politiques et de changements climatiques .

Les anciens savaient très bien que le retour des saisons n'apportait pas la même quantité de pluies ou d'ensoleillement, et leur variabilité était un sujet d'inquiétude dans les régions dépendant fortement des éléments naturels .

Dès l'avènement de l'agriculture, au Néolithique (se dit de la période la plus récente de l'âge de pierre et ce qui appartient à cette période) , le climat devint certainement un sujet constant d'intérêt et d'interrogation ( il en est ainsi, actuellement, pour beaucoup de sociétés du tiers monde ,et même pour nos agriculteurs, à une autre échelle bien-entendu !) pour une population dont la survie dépendait (et dépendent toujours de nos jours) essentiellement de la récolte à venir .

C'est pourquoi on trouve les éléments de la météorologie [ le vent, la pluie, la sécheresse] et de l'astronomie [ le Soleil, la Lune] associés aux divinités qui manifestaient leur satisfactions ou leur colère selon l'attitude des humains . Qu'il s'agisse d'éclipses, de passage de comètes ou de taches solaires, les phénomènes astronomiques ont été associés aux guerres, aux épidémies, aux tremblements de terre et aux changements météorologiques .

Au fil des millénaires, les agriculteurs ont scruté les cieux avec angoisse pour deviner le temps à venir, pour savoir si la pluie attendue serait pour demain, ou pour prendre les précautions nécessaires avant le déchaînement des éléments du ciel .

Une certaine connaissance empirique s'est dégagée, donnant naissance aux nombreux dictons ( sentences passées en proverbes : En avril, ne te découvre pas d'un fil ; Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin ; Bel automne vient plus souvent que beau printemps ; Automne en fleurs, Hiver plein de rigueurs ; A la Saint-Firmin, l'hiver est en chemin) que l'on continue d'évoquer même en cette fin de XXe siècle .

Il y eut des fluctuations climatiques importantes dans le passé : des décennies froides où tout gelait à l'occasion d'hivers particulièrement rudes, ou pourrissait au cours d'étés pluvieux et frais . On connut également des années d'abondance, marquées par des températures clémentes ou encore des périodes de sécheresse extrême .

De toujours ,les fluctuations du temps et du climat, sont intervenues dans les activités de l'humanité ; s'étonner à outrance , d'une manière excessive, démesurée, des variations climatiques et météorologiques actuelles, consiste à faire preuve d'outrecuidance, ce comportement fréquent des personnes qui ont une confiance excessive , illimitée, dans leurs jugements et dans leurs paroles,agissant avec désinvolture et impertinence envers autrui en l'absence de tout esprit critique .

Cordialement votre, bien à vous, Gerboise .

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