mardi 24 février 2009

Quelques réflexions pertinentes lors de l'édification d'un texte,qui doivent traverser l'esprit pour ajuster subtilement son sujet sans se disperser.

Lors de l'élaboration, de l'organisation d'un texte, il est irréalisable, illusoire de commencer par la perfection et les premières conceptions et productions engendrées, sauf par des hasards heureux, sauf dans ces moments où les idées arrivent exactement informées et équipées, ainsi que des fragments du futur qui seraient les hôtes du présent, les premières ébauches seront toujours confuses, maladroites et difformes . Ici, il y a du trop et de fausses richesses, qu'il faudra émonder ., des lacunes ; l'esprit a passé sans transition d'une idée à l'autre . Ici, c'est une phrase banale, issue de la mémoire et qui remplace ou qui attend une formule neuve, dont elle n'est que la figure .
Trop d'abondance, de volume superflu, qui ne sert à rien, trop de sécheresse, de faux pleins et de grands vides, voilà l'état de ce premier jet . Pour donner à ces pages leur équilibre,leur élégance significative, il faudra bien chercher un caractère prépondérant, caractéristique et, tant que nous serons soumis aux lois du langage, ce caractère s'exprimera dans une formule concise et sobre. C'est un préalable indispensable ! L'acte et l'art d'exprimer efficacement sa pensée, c'est de conduire l'expression de ses idées sur un point précis, la capacité de discerner l'essentiel et la volonté de s'y tenir ; par conséquent, de faire des sacrifices . Précision veut dire bien sûr, évidemment, d'accepter les sacrifices des éliminations et de l'abstraction !

Bien à vous, Gerboise .

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