dimanche 17 février 2008
Notre vérité et notre ambition sur l'acquisition du langage nécessaire pour exprimer nos réflexions et notre savoir,c'est à dire vraiment communiquer
" Je suis de ceux qui combattront le nivellement sous quelque forme qu'il se présente ; je suis de ceux qui avertiront à chaque instant la démocratie que tout le monde ne s'élève pas ; que l' élévation a ses conditions ; qu'il y faut la capacité, l'intelligence, le travail . Je veux que partout où ces qualités se rencontreront, la démocratie puisse s'élever aux plus hautes fonctions de l'Etat , qu'elle puisse monter à cette tribune, y faire entendre sa voix, parler au pays tout entier" .(Assemblée Nationale , Guizot, 1833)
Nous sommes convaincus de la nécessité d'acquérir des mots uniques , des mots déterminés par des qualificatifs ou autrement , des locutions , des phrases , des idées .
Mais cette conquête doit s'opérer d'une façon continue . Avant tout , nous devons employer un langage précis .
Nous avons des impressions confuses qu'on ne sait ni ne peut débrouiller . De là les jugements sommaires, les mots vagues dont on emplit ses prestations orales lors des auditions et de ses écrits . Il est nécessaire de diriger les études de telle sorte que le vocabulaire dont on disposera le jour où l'on aura besoin d'exprimer sa pensée soit aussi simple, aussi riche que possible . Il est essentiel d'avoir à sa disposition une maîtrise de sa langue, et d'avoir dans son entendement un vocabulaire assez complet pour que l'intelligence puisse y concevoir toutes les idées .
D'où cette obligation d'un rapport étroit entre la précision du langage et la conception des idées .
Le moyen exclusif de se construire un raisonnement exact et fidèle à sa propre pensée, consiste donc à corriger, à épurer sans cesse sa langue . Avec des expressions qui ne seraient qu'à peu près celles dont nous avons besoin, le raisonnement ne serait qu'à peu près juste ; c'est-à-dire que, ne saisissant jamais aucun rapport précis, et l'identité nous échappant toujours, nous croirions voir la vérité où elle n'est pas et nous ne saurions la voir où elle est !
Dans cet exercice, il ne s'agit pas d'apprendre par coeur , il est inutile de s'efforcer de retenir les expressions . Ce serait une erreur . Ce qui est indispensable, c'est de se familiariser avec elles . Au jour du besoin, la mémoire, qui les a recueillies inconsciemment, vous les fournira avec une facilité dont vous serez étonnés .
Un vieux dicton, un viel adage nous enseigne qu'on ne tire d'une fontaine que l'eau qu'on y a versée et qu'on a beau tourner le robinet de l'improvisation : si la fontaine est vide, c'est du vent qui en sort .
Le jour où vous aurez conscience qu'un réservoir de mots et d'expressions s'est formé dans votre esprit (votre fontaine) , vous cesserez de craindre de vous exprimer avec vous même (et oui !) et avec les autres .
Sur ces conseils réalistes, Gerboise vous laisse pour que vous puissiez commencer à remplir votre fontaine en vue de recueillir (capter) d'abord au début , un petit filet d'eau, puis au fur et à mesure de vos efforts, un flot de mots et d'expressions qui vous sembleront venir de nulle part !
Bien à vous, Gerboise .
Nous sommes convaincus de la nécessité d'acquérir des mots uniques , des mots déterminés par des qualificatifs ou autrement , des locutions , des phrases , des idées .
Mais cette conquête doit s'opérer d'une façon continue . Avant tout , nous devons employer un langage précis .
Nous avons des impressions confuses qu'on ne sait ni ne peut débrouiller . De là les jugements sommaires, les mots vagues dont on emplit ses prestations orales lors des auditions et de ses écrits . Il est nécessaire de diriger les études de telle sorte que le vocabulaire dont on disposera le jour où l'on aura besoin d'exprimer sa pensée soit aussi simple, aussi riche que possible . Il est essentiel d'avoir à sa disposition une maîtrise de sa langue, et d'avoir dans son entendement un vocabulaire assez complet pour que l'intelligence puisse y concevoir toutes les idées .
D'où cette obligation d'un rapport étroit entre la précision du langage et la conception des idées .
Le moyen exclusif de se construire un raisonnement exact et fidèle à sa propre pensée, consiste donc à corriger, à épurer sans cesse sa langue . Avec des expressions qui ne seraient qu'à peu près celles dont nous avons besoin, le raisonnement ne serait qu'à peu près juste ; c'est-à-dire que, ne saisissant jamais aucun rapport précis, et l'identité nous échappant toujours, nous croirions voir la vérité où elle n'est pas et nous ne saurions la voir où elle est !
Dans cet exercice, il ne s'agit pas d'apprendre par coeur , il est inutile de s'efforcer de retenir les expressions . Ce serait une erreur . Ce qui est indispensable, c'est de se familiariser avec elles . Au jour du besoin, la mémoire, qui les a recueillies inconsciemment, vous les fournira avec une facilité dont vous serez étonnés .
Un vieux dicton, un viel adage nous enseigne qu'on ne tire d'une fontaine que l'eau qu'on y a versée et qu'on a beau tourner le robinet de l'improvisation : si la fontaine est vide, c'est du vent qui en sort .
Le jour où vous aurez conscience qu'un réservoir de mots et d'expressions s'est formé dans votre esprit (votre fontaine) , vous cesserez de craindre de vous exprimer avec vous même (et oui !) et avec les autres .
Sur ces conseils réalistes, Gerboise vous laisse pour que vous puissiez commencer à remplir votre fontaine en vue de recueillir (capter) d'abord au début , un petit filet d'eau, puis au fur et à mesure de vos efforts, un flot de mots et d'expressions qui vous sembleront venir de nulle part !
Bien à vous, Gerboise .
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