mardi 12 février 2008
Les roses blanches ,complainte des baladins d'autrefois
Buisson d'églantier d'un jardin des environs de la ville de Saint Malo , Bretagne , France.
Elle est triste cette anecdote ci-dessous , mais elle peut et doit nous rappeler certaines valeurs que nous avons de la peine à retrouver souvent de nos jours . Que l'émotion qui en émane nous fasse réfléchir à certaines " grandeurs d'âme" humaines qui ne doivent à aucun prix disparaître .
C'était un gamin de Paris .
Pour famille, il n'avait que sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux flétris,
Par les chagrins et la misère .
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le bambin, tous les dimanches,
Lui apportait de belles roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux .
La câlinant bien tendrement,
Il disait en lui donnant :
C'est aujourd'hui dimanche,
tiens ma jolie maman,
Voici les roses blanches
que ton coeur aima tant .
Bien que je serai grand,
j'achèterai au marchand
Toutes ces roses blanches,
pour toi ma jolie maman .
Au dernier printemps
Le destin brutal vint frapper la blonde ouvrière .
Elle tomba malade et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère .
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sou dans sa poche
Sur un marché tout tremblant, pauvre mioche,
furtivement vola des fleurs .
La fleuriste l'ayant surpris, en baissant la tête il lui dit :
C'est aujourd'hui dimanche, et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches, elle les aime tant .
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman .
La marchande émue doucement lui dit :
"Emporte-les, je te les donne" .
Elle l'embrassa et l'enfant partit
Tout rayonnant qu'on le pardonne .
Puis à l'hôpital il vint en courant
Pour offrir ces fleurs à sa mère .
Mais en le voyant tout bas une infirmière lui dit
"Tu n'a plus de maman !"
Et le gamin s'agenouilla, devant le petit lit blanc .
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens, ma jolie maman,
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant .
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas .
Ces belles roses blanches, tu les emporteras !"
Les roses blanches de Pothier et Raiter ( 1974 ) évoquent l'allégorique (l'emblème) particulière du caractère de cette fleur et surtout de celui de sa couleur blanche .
Nous espérons que ces vers (que des "chanteurs des rues " de la Butte Montmartre, à Paris , où d'ailleurs ont rendu célébres), vous iront droit au fond de votre coeur, et vous interpelleront !
Bien à vous, Gerboise .
Elle est triste cette anecdote ci-dessous , mais elle peut et doit nous rappeler certaines valeurs que nous avons de la peine à retrouver souvent de nos jours . Que l'émotion qui en émane nous fasse réfléchir à certaines " grandeurs d'âme" humaines qui ne doivent à aucun prix disparaître .
C'était un gamin de Paris .
Pour famille, il n'avait que sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux flétris,
Par les chagrins et la misère .
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le bambin, tous les dimanches,
Lui apportait de belles roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux .
La câlinant bien tendrement,
Il disait en lui donnant :
C'est aujourd'hui dimanche,
tiens ma jolie maman,
Voici les roses blanches
que ton coeur aima tant .
Bien que je serai grand,
j'achèterai au marchand
Toutes ces roses blanches,
pour toi ma jolie maman .
Au dernier printemps
Le destin brutal vint frapper la blonde ouvrière .
Elle tomba malade et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère .
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sou dans sa poche
Sur un marché tout tremblant, pauvre mioche,
furtivement vola des fleurs .
La fleuriste l'ayant surpris, en baissant la tête il lui dit :
C'est aujourd'hui dimanche, et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches, elle les aime tant .
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman .
La marchande émue doucement lui dit :
"Emporte-les, je te les donne" .
Elle l'embrassa et l'enfant partit
Tout rayonnant qu'on le pardonne .
Puis à l'hôpital il vint en courant
Pour offrir ces fleurs à sa mère .
Mais en le voyant tout bas une infirmière lui dit
"Tu n'a plus de maman !"
Et le gamin s'agenouilla, devant le petit lit blanc .
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens, ma jolie maman,
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant .
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas .
Ces belles roses blanches, tu les emporteras !"
Les roses blanches de Pothier et Raiter ( 1974 ) évoquent l'allégorique (l'emblème) particulière du caractère de cette fleur et surtout de celui de sa couleur blanche .
Nous espérons que ces vers (que des "chanteurs des rues " de la Butte Montmartre, à Paris , où d'ailleurs ont rendu célébres), vous iront droit au fond de votre coeur, et vous interpelleront !
Bien à vous, Gerboise .
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