jeudi 7 février 2008

Le Rosier de Madame Hussson : L'humour et la finesse française .


La première des quatorze nouvelles de Guy de Maupassant dans un recueil paru en 1888, nommé Le Rosier de Madame Husson, est une histoire de vertu récompensée . C'était l'époque où l'on couronnait des rosières (nom apparu en 1774 , jeune fille à qui, dans certains villages, on remet solennellement une récompense --autrefois une couronne de roses --pour sa grande réputation de vertu) .
La première version cinématographique (1932) est réalisée par Bernard Deschamps, avec un acteur quasi-inconnu : Fernandel qui joue le rôle d'Isidore .
La deuxième version cinématographique (1950) est réalisée par Jean Boyer , avec cette fois-ci Bourvil dans le rôle d'Isidore en parfait benêt (niais, nigaud, sot, ingénu ) . L'adaptation et les dialogues de cette deuxième version sont de Marcel Pagnol . Ses truculents ( savoureux, imagés ) dialogues sont de véritables régals . " Madame Husson outrée (exaspérée, indignée) réagit : C'est ça, monsieur le maire, nous allons réunir toutes les filles mères et nous désignerons à Monsieur le maire la fille mère la plus mère"!

Nous raconterons les principales péripéties de cette pittoresque et savoureuse histoire, haute en couleur , dans un prochain billet .
Bien à vous , Gerboise .

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