mercredi 20 février 2008
L'épopée de l'édification des cathédrales au Moyen Age : une des plus belles aventures humaines de l'Europe (1ère partie) .
Cette gravure extraite des Grandes Chroniques de Saint-Denis au XIVème siècle, nous permet de nous représenter un chantier de construction de l'époque avec ses échafaudages et les outils des tailleurs de pierre , en présence des chanoines bâtisseurs .
L'enthousiasme pour la construction des cathédrales a commencé dans le deuxième tiers du XIIème siècle : à Sens en 1133 , à Noyon en 1151 , à Laon en 1160 , à Notre-Dame de Paris en 1163 , et a atteint son maximum d'intensité dans le dernier tiers du siècle et dans le premier tiers du siècle suivant : à Bourges en 1192 , à Chartres en 1194 , à Rouen en 1202 , à Reims en 1211 , au Mans en 1217 , à Amiens en 1221 et à Beauvais où la construction, projetée en 1225, a été commencée seulement en 1247 .
Cet enthousiasme s'est maintenu encore un tiers de siècle, assez pour permettre au gros oeuvre de ces édifices d'être bien avancé ; puis l'intérêt passionné pour la construction s'est peu à peu ralenti, les travaux se poursuivant, mais avec une activité moindre, dans le dernier tiers du siècle et dans les premières décennies du XIVème siècle . La guerre de Cent ans, qui débute pratiquement en 1337, va provoquer la fermeture des chantiers . Malgré les efforts accomplis à la fin de la guerre de Cent ans (1453) et au XVIème siècle, aucune cathédrale française ne sera jamais complètement terminée à l'époque .
Pourquoi aborder ce thème , un tel sujet ?
Que va nous apporter sa connaissance, dans notre Réflexion et notre Savoir ?
Surtout, il va nous permettre de comprendre comment un certain état d'esprit dans une société et dans l'ensemble de ses populations , peut faire progresser toute une nation, toute une civilisation , et en particulier celle de l'Europe Médiévale toute entière .
Puisse notre société actuelle s'en inspirer et ainsi "progresser" en analysant les facteurs dont nous reparlerons , qui ont conduit à la fin de ce monde , afin de les éviter !
Nous expliquerons dans une deuxième partie le rôle des ressources énergétiques de l'époque, force hydraulique , énergie éolienne des moulins à vent et surtout celle de la traction animale des chevaux de trait ; celui de l'essor (progression rapide, hardie et libre de ce qui débute) des techniques , qui n'a pu se réaliser que parce que la société médiévale croyait au progrès et n'était guère attachée, assujettie à d'aveugles traditions ; la contribution d'une poussée démographique très forte ; la foi et la ferveur religieuse qui irriguaient la "croisade des cathédrales" qui ont merveilleusement animé la période ascendante de cette période dans toute l'Europe ; l'investissement financier lié à une économie devenue très prospère .
Les bâtisseurs de ces magnifiques édifices dominant majestueusement les villes , œuvrant dans une société où l'on admettait le progrès, purent innover et furent à l'origine de centaines d'inventions techniques et de perfectionnements efficients dus à l'esprit de recherche des constructeurs et de l'ensemble de la société dans tous les métiers .
Bien à vous, en attendant la suite de cette grandiose et imposante aventure . Gerboise .
L'enthousiasme pour la construction des cathédrales a commencé dans le deuxième tiers du XIIème siècle : à Sens en 1133 , à Noyon en 1151 , à Laon en 1160 , à Notre-Dame de Paris en 1163 , et a atteint son maximum d'intensité dans le dernier tiers du siècle et dans le premier tiers du siècle suivant : à Bourges en 1192 , à Chartres en 1194 , à Rouen en 1202 , à Reims en 1211 , au Mans en 1217 , à Amiens en 1221 et à Beauvais où la construction, projetée en 1225, a été commencée seulement en 1247 .
Cet enthousiasme s'est maintenu encore un tiers de siècle, assez pour permettre au gros oeuvre de ces édifices d'être bien avancé ; puis l'intérêt passionné pour la construction s'est peu à peu ralenti, les travaux se poursuivant, mais avec une activité moindre, dans le dernier tiers du siècle et dans les premières décennies du XIVème siècle . La guerre de Cent ans, qui débute pratiquement en 1337, va provoquer la fermeture des chantiers . Malgré les efforts accomplis à la fin de la guerre de Cent ans (1453) et au XVIème siècle, aucune cathédrale française ne sera jamais complètement terminée à l'époque .
Pourquoi aborder ce thème , un tel sujet ?
Que va nous apporter sa connaissance, dans notre Réflexion et notre Savoir ?
Surtout, il va nous permettre de comprendre comment un certain état d'esprit dans une société et dans l'ensemble de ses populations , peut faire progresser toute une nation, toute une civilisation , et en particulier celle de l'Europe Médiévale toute entière .
Puisse notre société actuelle s'en inspirer et ainsi "progresser" en analysant les facteurs dont nous reparlerons , qui ont conduit à la fin de ce monde , afin de les éviter !
Nous expliquerons dans une deuxième partie le rôle des ressources énergétiques de l'époque, force hydraulique , énergie éolienne des moulins à vent et surtout celle de la traction animale des chevaux de trait ; celui de l'essor (progression rapide, hardie et libre de ce qui débute) des techniques , qui n'a pu se réaliser que parce que la société médiévale croyait au progrès et n'était guère attachée, assujettie à d'aveugles traditions ; la contribution d'une poussée démographique très forte ; la foi et la ferveur religieuse qui irriguaient la "croisade des cathédrales" qui ont merveilleusement animé la période ascendante de cette période dans toute l'Europe ; l'investissement financier lié à une économie devenue très prospère .
Les bâtisseurs de ces magnifiques édifices dominant majestueusement les villes , œuvrant dans une société où l'on admettait le progrès, purent innover et furent à l'origine de centaines d'inventions techniques et de perfectionnements efficients dus à l'esprit de recherche des constructeurs et de l'ensemble de la société dans tous les métiers .
Bien à vous, en attendant la suite de cette grandiose et imposante aventure . Gerboise .
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