samedi 22 septembre 2007

Les avancées de la science : Résultent-elles de réponses à des interrogations précises partielles et pratiques , ou à celles concernant un questionnement général touchant à de grands problèmes fondamentaux .

Dans son livre : Le Jeu des possibles , édité chez Fayard , François JACOB , Prix Nobel de Médecine , prend la position suivante :

" De fait , le début de la science moderne date du moment où aux questions générales se sont substituées des questions limitées ; où au lieu de se demander : « Comment l'univers a-t-il été créé ? De quoi est faite la matière ? Quelle est l'essence de la vie ? » , on a commencé à se demander : « Comment tombe une pierre ? Comment l'eau coule - t - elle dans un tube ? Quel est le cours du sang dans le corps ? » Ce changement a eu un résultat surprenant . Alors que les questions générales ne recevaient que des réponses limitées , les questions limitées se trouvèrent conduire à des réponses de plus en plus générales . Cela s'applique encore à la science d'aujourd'hui .
Juger des problèmes devenus mûrs pour l'analyse , décider quand il est temps d'explorer à nouveau un vieux territoire , , reprendre des questions naguère considérées comme résolues ou insolubles , tout cela constitue l'une des qualités majeures d'un scientifique . Pour une bonne part , c'est à la sûreté de jugement en ce domaine que correspond la créativité en science . Bien souvent , le jeune scientifique inexpérimenté , comme l'amateur , ne savent se contenter de questions restreintes Ils veulent s'attaquer seulement à ce qu'ils considèrent comme des problèmes généraux".

A bientôt , GERBOISE .

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