mardi 12 mai 2009
Les erreurs concernant les observations,les constatations,les contrôles,les témoignages,les défauts de vigilance et les diverses sortes d'ignorance*.
* - Quatrième partie, suite du Lundi 13 Avril 2009 .
VOIR ... ! observer dans des conditions non favorables , lumières plus ou moins intenses, qui vont provoquer, conduire à des erreurs (c'est-à-dire des situations dans lesquelles on tient pour vrai ce qui est faux, ou pour faux ce qui est vrai ) , des confusions (des situations embrouillées) , à des égarements (des situations dans lesquelles on se trouve hors du droit chemin, où l'on s'écarte de la vérité) , à des méprises (où on va prendre une chose pour ce qu'elle n'est pas) , des bévues (méprises grossières dues au manque d'attention ou à l'ignorance) : lueurs de l' aube, du crépuscule ; en présence de lumière vive, éclatante, éblouissante, aveuglante ; de pénombre, clair-obscur, demi-jour, d'obscurité, du noir, les ténèbres .
B - Erreurs accidentelles (imprévues, inattendues, liées au hasard) , ou fortuites .
Ces erreurs sont celles qui ne peuvent pas être exactement déterminées, soit qu'elles dépendent d'une multitude de petites causes agissant d'une observation à l'autre dans des proportions différentes - soit qu'elles dépendent d'une cause unique mais intervenant d'une façon irrégulière, désordonnée, imprévisible . Toutes ces causes indéfinies sont inanalysables : on les comprend (considère) en bloc sous l'appellation de hasard , d'où le nom de " fortuites " donné aux erreurs qu'elles engendrent .
Tandis que les erreurs systématiques affectent le résultat final dans un certain sens, soit en plus, soit en moins [d'où leur nom de systématiques] - les erreurs accidentelles sont tantôt positives, tantôt négatives, celles-ci et celles-là s'équilibrant à peu près si le nombre des observations est grand (point de vue statistique) .
Lorsqu'un appareil ne comporte pas d'erreurs systématiques, on dit qu'il est exact ; - lorsqu'il ne comporte presque pas d'erreurs fortuites, on dit qu'il est précis . Un appareil peut avoir l'une ou l'autre de ces qualités, ou les deux à la fois, ou n'en avoir aucune .
Les individus sont comme les appareils :
Ils peuvent être inexacts dans leurs jugements mais persister dans cette inexactitude, qui conserve toujours la même importance : l'erreur systématique l'emporte sur les erreurs fortuites ; - ou bien ne manifester aucune erreur systématique, mais présenter une grande variabilité de jugement . Ainsi un tireur, dans un stand de tir, touchera la cible en parvenant à mettre tous ses coups trop à droite, mais en les concentrant, en les regroupant sur un petit espace [la précision sera bonne, mais il y aura une erreur systématique égale à la distance entre le centre de cette cible et le point central de ce regroupement] ; un autre tireur, au contraire, éparpillera ses coups, [les impacts de ses balles sur cette cible] sur un plus grand espace, mais autour du centre, bien réparti sur tout l'ensemble de la surface de la cette cible . Ici les impacts sont dispersés, ils ne présenterons pas d'erreur systématique, mais la précision sera faible .
Ici aussi les cas extrêmes se rencontrent : concentrer les impacts au centre de la cible, ou les éparpiller autour d'un point situé lui-même dans une mauvaise direction .
Nous avons jusqu'à présent présenté l'origine et l'allure des erreurs, nous exposerons dans une prochaine intervention le problème fondamental de l'élimination de ces erreurs, problème redoutable qui demande beaucoup de réflexion, de circonspection (surveillance prudente que l'on doit exercer sur ses paroles, ces actions en prenant garde à toutes les circonstances) , d'esprit critique , de présence d'esprit et de finesse dans le raisonnement .
A bientôt, bien à vous, cordialement, Gerboise .
VOIR ... ! observer dans des conditions non favorables , lumières plus ou moins intenses, qui vont provoquer, conduire à des erreurs (c'est-à-dire des situations dans lesquelles on tient pour vrai ce qui est faux, ou pour faux ce qui est vrai ) , des confusions (des situations embrouillées) , à des égarements (des situations dans lesquelles on se trouve hors du droit chemin, où l'on s'écarte de la vérité) , à des méprises (où on va prendre une chose pour ce qu'elle n'est pas) , des bévues (méprises grossières dues au manque d'attention ou à l'ignorance) : lueurs de l' aube, du crépuscule ; en présence de lumière vive, éclatante, éblouissante, aveuglante ; de pénombre, clair-obscur, demi-jour, d'obscurité, du noir, les ténèbres .
B - Erreurs accidentelles (imprévues, inattendues, liées au hasard) , ou fortuites .
Ces erreurs sont celles qui ne peuvent pas être exactement déterminées, soit qu'elles dépendent d'une multitude de petites causes agissant d'une observation à l'autre dans des proportions différentes - soit qu'elles dépendent d'une cause unique mais intervenant d'une façon irrégulière, désordonnée, imprévisible . Toutes ces causes indéfinies sont inanalysables : on les comprend (considère) en bloc sous l'appellation de hasard , d'où le nom de " fortuites " donné aux erreurs qu'elles engendrent .
Tandis que les erreurs systématiques affectent le résultat final dans un certain sens, soit en plus, soit en moins [d'où leur nom de systématiques] - les erreurs accidentelles sont tantôt positives, tantôt négatives, celles-ci et celles-là s'équilibrant à peu près si le nombre des observations est grand (point de vue statistique) .
Lorsqu'un appareil ne comporte pas d'erreurs systématiques, on dit qu'il est exact ; - lorsqu'il ne comporte presque pas d'erreurs fortuites, on dit qu'il est précis . Un appareil peut avoir l'une ou l'autre de ces qualités, ou les deux à la fois, ou n'en avoir aucune .
Les individus sont comme les appareils :
Ils peuvent être inexacts dans leurs jugements mais persister dans cette inexactitude, qui conserve toujours la même importance : l'erreur systématique l'emporte sur les erreurs fortuites ; - ou bien ne manifester aucune erreur systématique, mais présenter une grande variabilité de jugement . Ainsi un tireur, dans un stand de tir, touchera la cible en parvenant à mettre tous ses coups trop à droite, mais en les concentrant, en les regroupant sur un petit espace [la précision sera bonne, mais il y aura une erreur systématique égale à la distance entre le centre de cette cible et le point central de ce regroupement] ; un autre tireur, au contraire, éparpillera ses coups, [les impacts de ses balles sur cette cible] sur un plus grand espace, mais autour du centre, bien réparti sur tout l'ensemble de la surface de la cette cible . Ici les impacts sont dispersés, ils ne présenterons pas d'erreur systématique, mais la précision sera faible .
Ici aussi les cas extrêmes se rencontrent : concentrer les impacts au centre de la cible, ou les éparpiller autour d'un point situé lui-même dans une mauvaise direction .
Nous avons jusqu'à présent présenté l'origine et l'allure des erreurs, nous exposerons dans une prochaine intervention le problème fondamental de l'élimination de ces erreurs, problème redoutable qui demande beaucoup de réflexion, de circonspection (surveillance prudente que l'on doit exercer sur ses paroles, ces actions en prenant garde à toutes les circonstances) , d'esprit critique , de présence d'esprit et de finesse dans le raisonnement .
A bientôt, bien à vous, cordialement, Gerboise .
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