lundi 20 juillet 2009

Question paradoxale* :Pouvons nous définir , existe - t- il un critère** [une preuve, un paramètre***] de la vérité **** .

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*..... paradoxal, ...qui a trait à une proposition logique, à la fois vraie et fausse, en contradiction, qui fait apparaître une incohérence, une absurdité .

** ... critère, ... ce qui sert de base à un jugement ; caractère, signe qui permet de distinguer une chose, une notion , de porter sur un objet un jugement d'appréciation .

*** . paramètre, ... élément dont la connaissance explicite, précise les caractéristiques essentielles d'un ensemble ; ce dont les variations provoquent des variations correspondantes dans la suite des faits considérés .

**** vérité, ... qui dans ses diverses acceptions, significations, s'oppose à erreur et à fausseté . Au sens abstrait [ la vérité] : caractère de ce qui est vrai [ conforme à la réalité ] ( Contraire : faux, erroné, pas vrai . Réflexion : comme une proposition qui n'est pas vraie n'est pas nécessairement fausse [ il est des propositions indécidables, p. ex. ~ il pleuvra le 31 Décembre 2009 ] ) c'est-à-dire identique au réel ; " la vérité de cette proposition est indiscutable " ) .

Il est nécessaire de préciser que les deux valeurs de la logique classique ne sont pas le vrai et le faux [ contraires] , mais le vrai et le pas vrai [ contradictoire] ; or dans le pas vrai sont comprises les valeurs intermédiaires entre le vrai et le faux [ indécidable, douteux, le vraisemblable , l'impossible, l'indéterminé, probable , le plausible] ; le vrai, d'autre part comprend l'effectif, le nécessaire, le réel, le concret, le véritable .

Parler d'un critère de vérité implique la référence de la vérité à un principe ( règle d'action s'appuyant sur un jugement de valeur et constituant un modèle ou un but) , à une mesure ( valeur, capacité appréciée ou estimée) , utilisons un mot neutre, à une instance ( procédure, un domaine particulier de facteurs ou de fonctions régulatrices de la pensée) extrinsèque qui permettrait de juger de la vérité .

Cette entreprise paraît évidemment, telle que nous la formulons ici et dans la mesure où elle est correctement formulée, s'enfermer dans un cercle ( un contexte dont on ne peut sortir , une situation dans laquelle on est enfermé, impliqué , limité ) et renvoyer à l'infini .
Avant de parler de critère de vérité, il faudrait en effet savoir ce qui est conçu comme vérité . Mais comme la vérité est, selon l'hypothèse envisagée ici, définie selon un critère qui lui est extérieur, elle ne saurait être assurée d'elle-même si son critère n'est pas lui-même établi en vérité, c'est-à-dire s'il n'est pas lui-même véritable à son tour .

Le critère de la vérité exige donc naturellement d'être référé ( rapporté à...) à une instance régulatrice, supérieure, ou du moins antérieure et première, qui l'assure .

Or il faut bien s'arrêter, c'est-à-dire il faut bien commencer .

Ce paradoxe mérite d'être bien compris . C'est ce que analyserons dans un prochain feuillet de notre blog .

Bien à vous, cordialement votre, Gerboise .

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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