dimanche 30 mai 2010
C'est la fête des mamans, que furent naturellement nos grand-mères .
(agrandir chaque image ci-dessus par un clic gauche, puis reculer d'une page pour revenir à l'état antérieur)
Ces paroles sont celles de la chanson de P-J de Béranger : Ma Grand-mère, sur l'air, en revenant de Bâle en Suisse, publiée en 1866 .
Voici, du même auteur, d'autres paroles : La bonne Maman, couplets à une dame de trente ans, que Béranger appelait sa grand-mère .
Au dire du proverbe ancien,
L'amitié ne remonte guère .
Bon petit-fils, je n'en crois rien,
Quand je pense à vous, ma grand'mère :
Ces titres, quelquefois si doux,
Vous paraîtrait-ils insipides ?
Bonne maman, consolez-vous ;
Vous n'avez point encore de rides .
L'âge a-t-il atteint vos désirs ?
Blâmez-vous les tendres chimères ?
Censurer les plus doux plaisirs
Est le plaisir de nos grand'mères .
Les ans font-ils neiger sur nous,
A nos yeux tout se décolore .
Bonne maman, consolez-vous ;
Vous ne blanchissez point encore .
L'Amour a peur des grand'mamans ;
Mais,à prix d'or, combien de vieilles
Ont à leurs gages des amants
Dont les missives font merveilles !
On sait, pour lire un billet doux,
Quel moyen prennent ces coquettes .
Bonne maman, consolez-vous ;
Vous lisez encore sans lunettes .
Quoi ! sans rides, sans cheveux blancs,
Et sans lunettes, à votre âge !
Voyons si vos genoux tremblants
Des ans n'attestent l'outrage .
Oui, je vois trembler vos genoux,
Que l'Amour tendrement caresse,
Bonne maman, consolez-vous,
Prenez un bâton de vieillesse .
Cordialement, bien à vous toutes et à vous tous, Gerboise .
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire