tag:blogger.com,1999:blog-73381439293102848632024-03-13T05:13:06.144+01:00Savoirs et RéflexionsConseils et réflexion pour la maîtrise des connaissances, et de leur communication.
Rôle des valeurs, des savoir-faire et savoirs-être, de l'écoute et de la lecture.Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.comBlogger539125tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-34654966337746469992013-06-04T08:05:00.001+02:002013-06-04T08:05:31.343+02:00Acquérir , maîtriser : une Sagesse concrète ,véritable, édifiante, judicieuse ; un Réalisme créateur, exemplaire ; une Curiosité en éveil, saine, constructive, toujours inlassable, naturelle, sans limite !<br />
<br />
<strong>Vous est-il déjà arrivé de vous rendre compte, de commencer à comprendre, d'admettre , que TOUT ne vous est pas accessible</strong> ; que les événements du passé, du présent, et ceux qui seraient envisageables dans le futur, de très nombreux et divers contextes qui se sont présentés, se présentent, se présenteront, à vos sens<em> [visuel, auditif, olfactif, gustatif, tactile, sens de l'orientation, de la réflexion ] </em>dans ce monde, ne sont pas toujours évidents ?<br />
<br />
Si un jour, vous pensez pouvoir parvenir, arriver à ce niveau de réflexion, vous seriez sur la bonne trajectoire pour déceler l'importance de la situation des phénomènes, des mécanismes, des opinions, des faits en question ... pour être capable d'intégrer dans vos raisonnements, dans votre esprit,<em> </em>vos pensées <em>" pas mal de choses ! "</em> efficientes, imaginées ou observées, des réalités tangibles dans de nombreuses circonstances, occupations de toute nature, quotidiennes ou réalisables à plus long terme.<br />
<br />
<strong>Si vous êtes capable de considérer ce constat comme essentiel</strong>, de l'appréhender comme une force majeure, comme une nécessité, " par la force des choses "! , alors vous serez en mesure, vous aurez la possibilité, d'aller de l'avant pour embrasser<span style="color: #351c75;"> </span><span style="background-color: white; font-size: x-small;"><span style="color: #351c75;">(comprendre en soi des choses très nombreuses en tout genre</span>)</span> instantanément les situations, pour acquérir une compréhension en profondeur de la société dans laquelle nous sommes immergés, et essayer de dominer tous les aléas, les impondérables, qui entrent dans la détermination des événements qui ne sont pas dus au hasard, mais qui sont si subtils que vous ne pourrez pas, sans esprit critique et circonspection, apprécier, cerner, et circonscrire .<br />
<br />
<em><strong>En deux mots ne pas être " manipulé " , ne pas subir sans réaction des prétendues vérités travesties</strong></em><span style="color: #351c75; font-size: x-small;"> (travestir,changer d'apparence, de signification),</span><strong><em> ne pas être</em></strong> <em><strong>influencé, ou en tout cas, le moins possible !</strong></em><br />
<br />
Bonnes réflexions . Cordialement .<strong> Gerboise</strong> .<br />
<br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/18423036205910523479noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-62900373648290614662013-05-17T07:00:00.000+02:002013-05-17T21:21:13.816+02:00Une autre leçon de morale, [de "sens du devoir", de "règle de conduite" ] , différente de celles admises et pratiquées dans notre société contemporaine ; qui n'est pas conforme aux habitudes*, aux coutumes**, aux usages*** actuels .<span style="color: black;"></span><br />
<span style="color: black;"></span><br />
<span style="color: black;">* <strong>habitudes</strong> : manières d'être acquisent par un individu, les membres d'une société en général .</span><br />
<span style="color: black;"></span><br />
<span style="color: black;">**<strong> coutumes</strong> : termes qui définissent le comportement fréquent et ordinaire d'un groupe social .</span><br />
<span style="color: black;"></span><br />
<span style="color: black;">***<strong> usages</strong> : propos qui concernent une manière d'agir ancienne et fréquente que l'on observe dans une société ; convient en particulier à tout ce qui règle les rapports sociaux .</span><br />
<br />
<em>Ces mots, ainsi que<strong> accoutumances</strong> et<strong> us</strong>, donnent l'idée de quelque chose qui se fait d'ordinaire ou souvent, et à quoi la volonté est soumise comme à une loi .</em><br />
<span style="color: #38761d;"></span><br />
<br />
<strong><em><span style="color: #38761d;"></span></em></strong><br />
<span style="background-color: white;"><span style="color: black;"><strong><em><span style="color: #38761d;">Dans un monde qui se déshumanise, réveiller ainsi une certaine sensibilité, exalter, célébrer , louer, glorifier des sentiments contraires aux idées acceptées depuis lontemps, héritées d' époques parfois éloignées de nous autres... ouvrir enfin une fenêtre sur une liberté sans limite de notre imaginaire, employer des arguments pour convaincre autrement, voici des suggestions expressives</span> </em></strong></span><span style="color: #351c75;"><span style="font-size: x-small;">(qui expriment bien ce que nous voulons faire entendre, faire saisir par l'intelligence)</span><strong><em><span style="color: #38761d;"> .Les vecteurs les plus usités de ces réflexions : " les fables " , empruntent et rappellent à chaque instant les idées, les conceptions, les représentations pures et simples des choses, les plus anciennes exprimées initialement par l'Humanité, dans les textes de la mythologie grecque et romaine .</span></em></strong></span></span><br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><em><strong>" Une autre vérité, pourrait-on dire, sur la fable : La chèvre de Monsieur Seguin ! </strong></em><span style="color: white;"><span style="background-color: white;"><span style="color: black; font-size: small;">de Jean de La Fontaine.</span></span></span></span><br />
<br />
<em>La petite chèvre</em><br />
<em>De Monsieur Seguin</em><br />
<em>Ne fut pas mangée</em><br />
<em>Au petit matin</em><br />
<em></em><br />
<em>Elle se battit </em><br />
<em>Si gaillardement</em><br />
<em>Qu'à la fin le loup</em><br />
<em>Alla s'essoufflant</em><br />
<em></em><br />
<em>Arrêtons petite</em><br />
<em>Lui dit le coquin</em><br />
<em>C'était pour rire</em><br />
<em>Serrons-nous la main</em><br />
<em></em><br />
<em>Ainsi firent-ils</em><br />
<em>Et se retirèrent</em><br />
<em>Pour aller chacun</em><br />
<em>Dans sa chacunière</em><br />
<em></em><br />
<em>Bien sûr la biquette</em><br />
<em>Fut mise au piquet</em><br />
<em>A-t-on jamais vu</em><br />
<em>Chèvre découcher ?</em><br />
<em></em><br />
<em>Mais pour sa vaillance</em><br />
<em>On l'en retira</em><br />
<em>Je crois savoir même</em><br />
<em>Qu'on la décora</em><br />
<em></em><br />
<em>Si j'en ai menti</em><br />
<em>Je veux bien copier</em><br />
<em>Dix fois la nouvelle</em><br />
<em>De Monsieur Daudet .</em><br />
<em></em><br />
<em>La poésie est une libre promenade au pays de la beauté, dans un monde qui se déshumanise ".</em><br />
<em></em><br />
<strong>Georges Jean</strong>, poète contemporain, auteur d'un Dictionnaire des poètes .<br />
<br />
<strong><span style="color: #38761d;">Eh oui ! sans en être tout à fait parfaitement conscients, nous sommes très souvent influencés, manipulés imperceptiblement, ingénieusement, très subtilement en deux mots, par une<span style="font-size: large;"> certaine éthique</span> acquise par la lecture, à l'école, en famille [ textes, proverbes, enseignements de toutes sortes, maximes, sentences, revues, journaux ], qui s' insinue presque automatiquement dans les structures de notre esprit en de nombreuses circonstances .</span></strong><br />
<strong><span style="color: #38761d;"></span></strong><br />
<strong><span style="color: #38761d;">Question indispensable : pourquoi ne pas se "rebeller" et ainsi considérer une conjoncture , une situation différente [une conjecture, une présomption contradictoire] ~un autre aspect de la morale paradoxale~ , de celle qui au cours des siècles a été prescrite, revendiquée, inoculée dans les esprits des générations successives jusqu'à la nôtre ?</span></strong><br />
<strong><span style="color: #38761d;"></span></strong><br />
<strong><span style="color: #38761d;">En vous souhaitant de toujours accroître, faire prospérer votre esprit critique .</span></strong><br />
<strong><span style="color: #38761d;"></span></strong><br />
<strong><span style="color: #38761d;">Cordialement . Gerboise</span></strong><br />
<br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-15966441245282377042013-04-24T09:37:00.002+02:002013-04-24T18:29:06.594+02:00Le doute, les hésitations, les incertitudes actuelles : conjoncture, situations fluctuantes, non réjouissantes, déplorables, regrettables ,liées aux particularités des temps qui courent , en relation avec le réel *, l'idéal** et le possible*** . Espoir**** ou espérance***** ...!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-nmhmM8s6yGY/UXeK040DuJI/AAAAAAAABoA/6kcVz1quPeE/s1600/vespucci+amerigo,+1451-1512.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="288" src="http://2.bp.blogspot.com/-nmhmM8s6yGY/UXeK040DuJI/AAAAAAAABoA/6kcVz1quPeE/s640/vespucci+amerigo,+1451-1512.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<strong><span style="color: #38761d;">Amerigo Vespucci, est celui qui a donné son nom à l'Amérique, né à Florence en 1451, décédé à Séville en 1512 ; il fut un habile et intelligent commerçant, navigateur, professeur de Géographie et d'Astronomie ; il fit toujours preuve de sang froid et d'une grande maîtrise du Réel et du Possible ;avec son Idéal, lié à l'Espoir et à l'Espérance, il manifesta dans toutes les circonstances de sa vie une grande objectivité .</span></strong><br />
<br />
<br />
* ce Réel : contestable, à remettre en cause, en question, que l'on peut observer et récuser tous les jours .<br />
<br />
** un Idéal : à accomplir, que l' on pourrait espérer si ... un peu de courage pouvait poindre dans les esprits de ceux qui doivent décider .<br />
<br />
*** le Possible : concevable, potentiel, que l'on devrait " mettre en marche" .<br />
<br />
****Espoir : lié au fait d'espérer dans un avenir relativement proche que les choses puissent changer.<br />
<br />
***** Espérance : ferait référence plutôt à une attente plus éloignée et donc moins précise .<br />
<br />
<strong><span style="font-size: large;">Où allons nous ainsi ?</span></strong><br />
<br />
<strong><span style="font-size: large;"> </span><span style="font-size: small;">Mettons fin à ces états d'esprits et ces états de fait ,si nous ne voulons pas aller vers plus d'absurdités ...</span></strong><br />
<strong></strong><br />
<strong>Victor Hugo ,</strong> dans les<em><strong> Contemplations,XIV , Marine-Terrace, Septembre 1853 ,</strong></em> avait "médité, envisagé " cette question, cette thématique .<br />
<br />
Voici ce texte :<br />
<br />
# <em>O gouffre ! l'âme plonge et rapporte le doute .</em><br />
<em> Nous entendons sur nous les heures, goutte à goutte,</em><br />
<em>Tomber comme l'eau sur les plombs<span style="color: #674ea7; font-size: x-small;"> (feuilles de plomb qui recouvrent les toitures )</span> ;</em><br />
<em>L'homme est brumeux, le monde est noir, le ciel est sombre;</em><br />
<em>Les formes de la nuit vont et viennent dans l'ombre,</em><br />
<em>Et nous, pâles, nous contemplons .</em><br />
<em>Nous contemplons l'obscur, l'inconnu, l'invisible .</em><br />
<em>Nous sondons le réel, l'idéal, le possible,</em><br />
<em>L'être, spectre toujours présent,</em><br />
<em>Nous regardons trembler l'ombre indéterminée .</em><br />
<em>Nous sommes accoudés sur notre destinée,</em><br />
<em>L'oeil fixe et l'esprit frémissant .</em><br />
<em>Nous épions des bruits dans ces vides funèbres ;</em><br />
<em>Nous écoutons le souffle, errant dans les ténèbres,</em><br />
<em>Dont frissonne l'obscurité ;</em><br />
<em>Et, par moments, perdus dans les nuits insondables,</em><br />
<em>Nous voyons s'éclairer de lueurs formidables</em><br />
<em>La vitre de l'éternité .</em> # <br />
<br />
<strong>Tout bien considéré, pesé, réfléxions faites, poursuivons nos commentaires avec discernement .</strong><br />
<strong></strong><br />
Nous pouvons nous demander ce que nous connaissons, ce ,que nous savons vraiment, ce dont nous sommes certains, les faits que nous ne pouvons nier, les informations que nous ne saurions repousser, dédaigner, exclure ...<br />
<br />
<strong>Est-il possible d'être sûr de ce que nous croyons savoir, comprendre ?</strong><br />
<strong></strong><br />
<strong>Existe-t-il des méthodes, des marches à suivre, des façons de " faire ", des recettes(!), en vue d'établir des certitudes indéniables ?</strong> <br />
<br />
Tout cela implique une pensée, une réflexion approfondie et surtout la maîtrise des<strong> mots</strong> ,du<strong> langage</strong> pour l<strong>'<span style="color: #b45f06;">énoncer</span></strong><span style="color: #674ea7; font-size: x-small;"><span style="color: #b45f06;"> </span>( communiquer en termes nets ce que l'on a à dire par l'écrit ou par oral :<em> énoncer une opinion, un jugement, un avis</em>),</span> l'exposer clairement sans ambiguïté, en clair l'<strong><span style="color: #b45f06;">exprimer</span></strong> <span style="color: #674ea7; font-size: x-small;">( exprimer a une valeur étendue qui recouvre celle d'énoncer; exprimer concerne en effet la pensée mais également les sentiments que l'on manifeste par l'écrit et l'oral : <em>exprimer sa pensée , ses désirs, son étonnement, sa surprise devant une information...</em> )</span> sans obscurités .<br />
<br />
Que le procédé, l'intermédiaire, l'instrument, le moyen, l'artifice puisse être philosophique,ou psychologique, ou social, ou littéraire, ou scientifique, il est toujours constitué, fait de <strong><span style="color: #e69138;"><span style="color: #b45f06;">mots</span> </span></strong>qui possèdent chacun leurs significations particulières en fonction du contexte dans lequel ils se situent .Le<span style="color: #b45f06;"><strong> langage</strong></span> [un dialogue, un propos, une allocution] est le seul moyen que nous possèdons pour communiquer et aussi pour<strong> structurer notre pensée</strong> . Il n'est pas possible de seulement se contenter <strong>d'avoir vaguement conscience</strong> d'un problème pour être capable de le résoudre . Ce dernier devra être énoncé et établi comme il le faut, scrupuleusement et, l'efficacité sera liée à l'utilisation des mots, au regroupement de ces derniers en propositions qui devront-être ordonnées en discours cohérents .<br />
<br />
De toute façon, l'<strong><span style="color: #b45f06;">expérience</span></strong> sera toujours pour un Scientifique et un "Honnète Homme" , un juge implacable<strong> qui ne lui répondra jamais "oui"</strong> . Dans certaines circonstances elle répliquera que " <strong>peut-être</strong> " les choses seront ainsi ; mais le plus souvent un verdict péremptoire, irréfutable, catégorique sera sans appel : "<strong>non</strong>" .<br />
<br />
Il est certain que l'objectif de la science et de l'acquisition des connaissances est la compréhension aussi complète que possible et la mise en relation des <strong>expériences sensibles</strong> dans toutes leur variété et leurs formes .<br />
<br />
Au premier abord, il peut sembler très raisonnable et opportun de laisser au jugement des plus savants de prendre la décision d'entre la <strong>véracité</strong> et la <strong>fausseté</strong> . <br />
<br />
Cependant, deux cas peuvent se présenter :<br />
<br />
1- les arbitres, les experts seront objectifs et intègres . Ils appliqueront tous ensembles les critères significatifs; ainsi, leur consensus n'apportera pas d'élément inédit .<br />
2- Les médiateurs porteront un jugement selon leur intime conviction, ou en relation avec leurs centres d'intérêts et leur approbation, leur état d'esprit seront à l'origine de causes d'erreurs .<br />
<br />
<strong><span style="color: #38761d;">Il est impossible que la vérité scientifique et intellectuelle puisse se décréter à la majorité, fusse-t-elle absolue !</span></strong><br />
<strong><span style="color: #38761d;"></span></strong><br />
<span style="color: black;">A chaque moment de l'Histoire, l'ordre établi dans le monde scientifique et social définit ce qu'il est nécessaire et bon de faire pour que le<strong> " sens commun "</strong> considère , et ce consensus comunautaire crée une tyrannie des idées à laquelle s'entrechoque toutes les tentatives de faire se propager le progrès, les avancées de la connaissance .</span><br />
<br />
<em>..." Il m'est difficile de comprendre combien, particulièrement dans les périodes de transition et d'incertitude, la mode joue en science un rôle à peine inférieur à celui qu'elle joue dans l'habillement des femmes . L'homme est vraiment un animal très sensible à la suggestion en toutes choses et pas seulement en politique "</em> ...<br />
<br />
<em>..."D'après ce que vous me dites, la principale qualité du chercheur serait la<strong><span style="color: #38761d;"> ténacité</span></strong> </em>...<span style="color: #351c75; font-size: x-small;"> ( persévérance : c'est le fait de continuer de faire, d'avoir une conduite soutenue et qui ne se dément pas)...</span><br />
<span style="color: #351c75; font-size: x-small;"></span><br />
<span style="color: black;"><em>...S'il faut, reconnut-il, un entêtement de mule pour vérifier ses idées et les faire triompher, il faut d'abord un bon flair pour les trouver . C'est pourquoi les deux principales qualités de l'homme de science restent l'<strong><span style="color: #38761d;">imagination</span></strong> et l' <span style="color: #38761d;"><strong>esprit critique</strong></span> . Cependant, l'imagination ne vaut rien sans une culture étendue ; à quoi bon réinventer ce que d'autres ont déjà eu tant de peine à découvrir ?... "</em> </span><br />
<br />
<span style="color: black;">[Jean Perdijon]</span><br />
<em></em><br />
Les activités scientifiques ne sont pas un ensemble, un assemblage de lois ,de normes, un répertoire de faits, d'événements, de phénomènes, non associés entre eux . La science est une sorte de création de l'esprit humain réalisée au moyen d'idées et de concepts délibérément conçus et en quelque sorte imaginés par des êtres passionnés et nantis d'une curiosité à toute épreuve .<br />
<br />
<strong>" On croit les choses parce qu'on a été conditionné à les croire "</strong><br />
<strong></strong><br />
[Aldous Huxley ]<br />
<br />
<strong>" Les hommes sont bien malheureux ! Ils flottent sans cesse entre de fausses espérances et des craintes ridicules ; et, au lieu de s'appuyer sur la raison, ils se font des monstres qui les intimident , ou des fantômes qui les séduisent ."</strong><br />
<strong></strong><br />
[ Montesquieu ]<br />
<br />
<strong><span style="color: #38761d;">Voici quelques réflexions qui vous permettrons d'appréhender, d'analyser , je l'espère, la véracité des informations qui nous arrivent de toute part</span><span style="color: #38761d;"> , et ainsi de développer votre esprit critique dont nous avons tant besoin dans notre époque actuelle !</span></strong><br />
<br />
Cordialement vôtre , <strong>Gerboise .</strong> A bientôt ...<br />
<em></em><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-nmhmM8s6yGY/UXeK040DuJI/AAAAAAAABoA/6kcVz1quPeE/s1600/vespucci+amerigo,+1451-1512.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="144" src="http://2.bp.blogspot.com/-nmhmM8s6yGY/UXeK040DuJI/AAAAAAAABoA/6kcVz1quPeE/s320/vespucci+amerigo,+1451-1512.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-54285468769282005302013-03-31T06:30:00.000+02:002013-03-31T17:25:43.059+02:00Regards- poème d'Auguste Angelier- A l'amie perdue . " Les caresses des yeux ", ou une manière de communiquer des " Alzheimer " .<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-TPng51NmcQQ/UVFA9vwS62I/AAAAAAAABmg/g8ZKEDjblxw/s1600/Livre+Doudoue+3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://1.bp.blogspot.com/-TPng51NmcQQ/UVFA9vwS62I/AAAAAAAABmg/g8ZKEDjblxw/s640/Livre+Doudoue+3.jpg" width="521" /></a></div>
<br />
Douceurs , harmonies pour un regard affectueux , pénétrant .<br />
<br />
<strong><em></em></strong><br />
<strong><em></em></strong><br />
<strong><em>"" Les<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"> caresses des yeux</span> <span style="color: #674ea7; font-size: x-small;">( un certain regard !) <span style="color: black; font-size: small;">sont les plus adorables ;</span></span><br />
Elles apportent l'âme aux limites de l'être ,<br />
Et livrent des secrets autrement ineffables</em></strong><span style="color: #674ea7; font-size: x-small;"> (qui ne peuvent être exprimées par des paroles)</span><em><strong> ,</strong></em><em><strong>
Dans lesquels seuls le fond du coeur peut apparaître .<br />
</strong><br /><strong>Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elle<span style="color: #674ea7; font-size: x-small;"> (l'âme</span>) ;</strong></em><strong><em>
Leur langage est plus fort que toutes les paroles<span style="color: #674ea7; font-size: x-small;"> (devenues inexistentes)</span> ;<br />
Rien n'exprime que lui les choses immortelles</em></strong><br />
<strong><em>Qui passent par instants dans nos êtres frivoles</em></strong><span style="color: #674ea7; font-size: x-small;"> ( qui s'attachent à des choses vaines et futiles, à des riens </span><strong><em>.</em></strong><br />
<b><i><br /></i></b>
<strong><em>Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire</em></strong><span style="color: #674ea7; font-size: x-small;"> ( rides)</span><br />
<b><i>Dont le pli lentement s'est comblé de tristesse ,</i></b><br />
<b><i>Elles<span style="color: #674ea7; font-size: x-small;"> (ces caresses)</span> gardent encor leur limpide tendresse ;</i></b><br />
<b><i><br /></i></b>
<b><i>Faites <span style="color: #674ea7; font-size: x-small;">(ces caresses)</span> pour consoler, enivrer et séduire ,</i></b><br />
<b><i>Elles <span style="color: #674ea7; font-size: x-small;">(ces caresses)</span> ont des douceurs, des ardeurs et les charmes .</i></b><br />
<b><i>Et quelle autre caresse a traversé des larmes ? ""</i></b><br />
<br />
<b>Auguste Angelier ,</b> 1896 , poète et humaniste [ 1848-1911 ]<br />
<br />
Consacré à l'histoire d'un amour, le recueil du poète picard <strong>Auguste Angelier</strong>,<em> " A l'amie perdue ",</em> contient, entre autres, le sonnet ci-dessus qui chante <span style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif;">" les caresses des yeux "</span> .<br />
Comme celui du silence, et bien avant celui de la parole, le plus menteur,<strong> le langage du regard</strong> n'est-il pas le langage privilégié de l'amour ?<br />
<br />
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-6jQoyOsyWvQ/UVFlhOYAO2I/AAAAAAAABm0/r8amQG_WIag/s1600/Emotions.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="http://2.bp.blogspot.com/-6jQoyOsyWvQ/UVFlhOYAO2I/AAAAAAAABm0/r8amQG_WIag/s1600/Emotions.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="516" src="http://2.bp.blogspot.com/-6jQoyOsyWvQ/UVFlhOYAO2I/AAAAAAAABm0/r8amQG_WIag/s640/Emotions.jpg" width="640" /></a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "Helvetica Neue", Arial, Helvetica, sans-serif;"><em>A ma Doudoue , ma Mie ,qui est partie, plongée dans un autre monde . Seuls, ses regards, envahissent tout mon coeur et me disent d'innombrables choses !</em></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Les <strong>caresses visuelles</strong>, à elles seules [ ces Regards particuliers ...] constituent des liens réels, merveilleux, remarquables, délicieux, enchanteurs, et surtout fascinants; des traits d'unions, des sortes d'affinités intimes ; avec les <strong>caresses tactiles</strong> de nature bien différente, elles nous rattachent au plus profond de nous-mêmes, à l'autre ; elles sont semblables à<strong> celles</strong> qui chantent également à nos oreilles, à<strong> celles</strong> parfois d'une autre nature, qui émanent de certaines exquises senteurs, du charme de certaines délectables saveurs ... </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Toutes ces diverses caresses, elles nous permettent de nous confier, de nous ouvrir à l'autre ; elles nous apportent les éléments nécessaires pour révéler nos sentiments fidèles, nos soucis, nos joies ...</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Ces éléments qui nous permettent de rester en osmose, [ en interpénétration, liens entre deux esprits, entre deux courants actuels de pensée ] . Cette influence réciproque qui nous semble être, qui exprime tout le bonheur de vivre ensemble ...</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Ces éléments qui ont été amplifiés parfois par les<strong> caresses</strong> des échanges vocaux, par également ce <strong>langage oral</strong> entre deux êtres qui, c'est le cas pour nous deux, ma femme et moi-même, <strong><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">se sont poursuivis durant un demi-siècle de fusion intime .</span></strong></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
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<em><strong>"Il se fait comme ça, entre les rêves et la conscience éveillée, des échanges mal définis, une sorte d'osmose " ARAGON</strong></em></div>
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<em><strong></strong></em> </div>
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<strong><em></em></strong> </div>
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C'est dans notre<strong> cerveau des émotions</strong>, cette structure profonde de notre être, que jaillit [comme l'eau d'une source qui vient sourdre à la surface du sol]<strong> de la tendresse, de l'amour, des faims , des soifs ... des envies de ...</strong></div>
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<strong></strong> </div>
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<strong>Cordialement et chaleureusement votre , Gerboise</strong></div>
Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-77368195624666936992013-03-19T18:07:00.000+01:002013-03-25T10:55:47.110+01:00Singulière, insolite pause, à rattacher aux contraintes subies par un " Aidant " (votre serviteur) dévoué à sa " Doudoue " ainsi capturée, étreinte, liée aux émotions créées par la maladie d'Alzheimer !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-s9oROgODbbU/UJZ3b4oWS2I/AAAAAAAABlo/r4CFkkTwXTI/s1600/IMG_2272.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: small;"><br /><img border="0" height="426" src="http://4.bp.blogspot.com/-s9oROgODbbU/UJZ3b4oWS2I/AAAAAAAABlo/r4CFkkTwXTI/s640/IMG_2272.JPG" width="640" /></span></a></div>
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<span style="font-size: large;"><b>Contemplation</b></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> (fait de s'absorber dans l'observation attentive de quelque chose)</span></span> ; ici, de ce qui est considéré par <span style="font-size: small;">cette personne</span> comme un "être" [la poupée] passionnant : méditation ? ou autres "réflexions" , que nous , "aidant", ne p<span style="font-size: small;">ouvon<span style="font-size: small;">s</span></span> saisir dans son intégralité, dans son ensemble . Qui sait, d'ailleurs , vraiment... ce qui se passe ! ?</span></div>
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-9il_h71uNLU/UJnwAp_8S9I/AAAAAAAAAMI/6iakXuslLP8/s1600/IMG_0741.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="539" src="http://4.bp.blogspot.com/-9il_h71uNLU/UJnwAp_8S9I/AAAAAAAAAMI/6iakXuslLP8/s640/IMG_0741.JPG" width="640" /></a></div>
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<span style="font-size: large;"><b>Les commencements</b></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( les débuts ) </span></span>,du temps, il y a une dizaine d'années , de la découverte d'un comportement nouveau<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( inaccoutumé,insolite et enfin, inattendu) </span></span>: l'abandon , par incapacité ? , de maîtriser , par exemple, l<span style="font-size: small;">a réalisation</span> des mots croisés , fléchés ... Premiers <span style="font-size: small;">s</span>ymptômes découverts , révélateurs d'une "anormalité" surpren<span style="font-size: small;">a</span>n<span style="font-size: small;">te,</span> lorsqu'elle survient <span style="font-size: small;">!</span></span></div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-6DGQ6cQVnj8/UJaBEKslkuI/AAAAAAAABmE/ZCOgTMFLSxk/s1600/IMG_2148.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://3.bp.blogspot.com/-6DGQ6cQVnj8/UJaBEKslkuI/AAAAAAAABmE/ZCOgTMFLSxk/s640/IMG_2148.JPG" width="564" /></a></div>
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<br /></div>
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<b><span style="font-size: large;">Aux temps jadis</span></b> , merveilleux ... ! où tout était "sans nuages " . Un esprit qui pénétrait les choses et les êtres. De ces temps-là , seuls les états émotionnels ont subsisté, même ,ont évolué , se sont amplifiés , et voire ,se sont révélés dans toute leur ampleur potentielle .</div>
<br />
<br />
<br />
<span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif; font-size: large;">A tous les fidèles lecteurs de Gerboise et aux nouveaux qui peuvent découvrir chaque jour ces billets anciens et les plus récents .</span><br />
<br />
<br />
<br />
<b><span style="color: #38761d;"><i>Navré de ce presque interminable silence (après 691 messages publiés et 100000 pages vues par mes lecteurs),de cette absence de billets depuis plusieurs mois ... (20 Mai 2012), mais j'ai dû privilégier ma femme dont l'état demandait beaucoup plus de disponibilité que d'habitude , de temps libre pour elle , qu'auparavant , pour des soins absorbant presque tout mon temps, ne me laissant pas la moindre parcelle de moments à allouer à mes fidèles lecteurs et, bien sûr, à tous les nouveaux qui chaque jour abordent les différents rivages de mon blog : "Savoirs et Réflexions" !</i></span></b><br />
<br />
<br />
Durant ces mois ,avec sa mémoire devenue chancelante, souvent défaillante et , maintenant totalement disparue ,elle a eu besoin de ma personne, à chaque instant pour ne pas<span style="font-size: large;"> <b>"partir dans un Ailleurs indéterminé"</b></span> d'une durée sans fin .<br />
<br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><b> Aujourd'hui </b></span>, après une longue persévérence qui nous a conduit, tous les deux, à une situation plus ouverte, moins laborieuse d'accès, je peux envisager de reprendre peu à peu mes interventions sur mon blog , de transcrire mes réflexions, car cette phase redoutable s'étant assouplie, et donc étant devenue moins contraignante, j'ai acquis un peu de liberté . J'espère donc vous consacrer une partie de mon temps redevenu plus libre pour continuer de rédiger mes messages commencés en décembre 2006 .<br />
<br />
Puisque je suis plongé depuis plusieurs années [maintenant, il y a bientôt 8 années] dans des problèmes touchant la Mémoire Humaine , je vais reprendre mes réflexions sur cette conjoncture qui est un fléau presque indescriptible,quand cette "Mémoire" se perd dans un inconnu incommensurable<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> (qu'on ne peut mesurer,estimer ).</span></span><br />
<br />
Durant mon absence sur la " Toile " j'ai pris connaissance d'un ouvrage fascinant, incomparable, étonnant, exceptionnel, plus,extraordinaire !, comme la plupart de ceux publiés par les<b> Editions Odile Jacob</b> , celui-ci imprimé en 2003 dans la collection "Sciences". Il s'agit du livre de<b> Joseph Ledoux</b>, professeur au Centre de neurosciences de l'Université de New York : la<i><b> " Neurobiologie de la Personnalité "</b></i> . Né en 1949, il est psychologue et directeur du Centre de neurosciences sur la peur et l'anxiété . Ses recherches sont axées sur le lien entre la<b> mémoire et l'émotion</b>, en particulier sur les mécanismes de la peur .<br />
<br />
<b>Dans le chapitre 5</b>:<i> Aventures dans le temps</i> , page 127, l'auteur commence, après une citation de Luis BUNUEL présentée ci-dessous, par s'exprimer diversement sur la notion de Mémoire ,thème indispensable faisant l'objet de mes préoccupations actuelles , et qui devrait l'être également pour <b>toute personne curieuse de ce qui est l'essentiel de notre personnalité profonde .</b><br />
<br />
En vue de vous inciter à lire ce livre enrichissant à tous les points de vue , que je vous conseille d'acquérir , je vous dévoile les deux premières pages de ce texte porteur d'informations indispensables pour pénétrer dans ce domaine passionnant de la compréhention de l'esprit .<br />
<br />
<br />
<span style="color: #3d85c6;"><b><i> " Vous devez commencer par perdre votre mémoire, ne serait-ce que par petits bouts, pour comprendre qu'elle est ce qui constitue votre vie . La vie sans la mémoire, ce n'est plus la vie... Notre mémoire est notre cohérence, notre raison, nos sentiments, même nos actions . </i></b></span><br />
<b><i><span style="color: #3d85c6;">Sans elle nous ne sommes rien " </span>.</i></b><span style="color: #351c75; font-size: x-small;"> (nous sommes autre chose, un autre<b> être</b> différent dans le cas de la maladie d'Alzheimer)</span><br />
<br />
<i>Luis BUNUEL (né le 22-02-1900 à Calanda, Aragon, Espagne ; mort le 29-07-1983 à Mexico) est un réalisateur et scénariste naturalisé mexicain .</i><br />
<i></i><br />
<b>Voici le début du chapitre</b><br />
<b></b><br />
<i>" La mémoire est un merveilleux instrument, un moyen de nous<u> transporter </u>dans le temps passé . Nous pouvons y retourner un moment ou une grosse partie de la vie . Mais nous savons tous qu'elle n'est pas parfaite et sûrement pas fidèle . C'est une reconstruction de faits et d'expériences, fondée sur la manière dont ils ont été<u> engrangés</u> et non dont ils se sont réellement produits . Et c'est une<u> reconstruction</u> par un cerveau différent de celui où se sont <u>inscrits</u> les souvenirs [chaque fois que le cerveau <u>apprend </u>quelque chose, il est modifié]. Parfois, des détails sont perdus mais l'essentiel est là . D'autres fois, nous ne pouvons même pas nous souvenir de ce que nous cherchons alors que nous savons avoir eu l'information . Et il peut nous arriver de nous souvenir de choses qui ne sont pas passées .Si elle n'est pas infaillible, notre mémoire n'en effectue pas moins un remarquable travail . L'indispensable guide de diététique des années 1960 d'Adèle Davis nous disait : "Vous êtes ce que vous mangez" . Mais la complainte de Bunuel est probablement plus exacte :<span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><b> nous sommes nos souvenirs et sans eux nous ne sommes rien .</b></span></i><br />
<i><br /></i>
<span style="font-size: large;"><b><i>Mais qu'est-ce que la mémoire ?</i></b><span style="color: #674ea7;"><span style="font-size: small;"><i>(redoutable question !)</i></span></span><b><i><br /></i></b></span><br />
<i><br /></i>
<i>Pour la plupart des gens, C'est la capacité de se rappeler consciemment ce qui est arrivé des jours, des semaines ou des années auparavant . C'est ce que les psychologues appellent la <b>" mémoire explicite" ou " déclarative" </b>. </i><br />
<i>L'information qu'elle sollicite est disponible de façon explicite pour un souvenir conscient et peut être énoncée verbalement ou déclarée . Ce type de mémoire est extrèmement flexible, permettant par exemple au son de deux voitures se percutant de déclencher la vision dans notre cerveau d'un accident que nous avons vécu antérieurement . Avec cette mémoire, nous pouvons nous rappeller un numéro de téléphone, l'allure d'une personne, ce que nous avons mangé la veille ou notre dernier anniversaire .<b> C'est cette mémoire qui se trouve brutalement attaquée dans la maladie d'Alzheimer . </b></i><br />
<i>Bien qu'extrèmement importante dans notre vie, elle n'est en fait qu'un type de mémoire . Ma mère qui est <b>atteinte de la maladie d'Alzheimer</b>, ne peut pas se rappeler grand chose de ce qui lui est arrivé, mais elle peut parfaitement jouer à l'accordéon l'air cajun " J'ai passé d'avant ta port" . Le type de mémoire qui lui permet de faire cela est appelé<b> mémoire" implicite" </b>ou<b> " non déclarative"</b> . De tels souvenirs se reflètent plus dans notre façon d'agir que dans ce que nous savons consciemment .</i><br />
<i>Sous-jacents à cette différence psychologique se trouve le fait que différents systèmes neuronaux sont impliqués, soit dans les formes implicites de la mémoire, soit dans la mémoire déclarative, consciente, explicite .</i><br />
<i>Pour l'énoncer dans les termes du chapitre précédent, les souvenirs implicites sont formés par des systèmes engagés dans des apprentissages liés à un domaine particulier, tandis que les systèmes indépendants de tout domaine constituent les souvenirs explicites .</i><br />
<i><br /></i>
<i>J'ai présenté dans le chapitre 2 les grandes lignes d'une<b> théorie du soi</b> qui repose sur une telle conception de la mémoire .</i><br />
<i>J'ai soutenu que<span style="font-size: large;"><b> le soi</b></span> est partiellement constitué et maintenu par la mémoire sous ses formes implicites et explicites . Dans ce chapitre, nous verrons ce que nous savons des circuits neuronaux qui sous-tendent les capacités de ces deux types de mémoire . Les mécanismes synaptiques de la mémoire forment le sujet du chapitre suivant ... " .</i><br />
<br />
<b>Joseph Ledoux pose un<span style="font-size: small;"><span style="font-size: large;"> problème essentiel</span> </span>et central dés le début de son ouvrage ainsi que son point de vue sur une énigme qui n'est pas encore résolue à l'heure actuelle, sur une contre-verse, sur des discussions animées entre chercheurs et spécialistes des sciences humaines<i> ;</i></b><span style="font-size: large;"><b> le voici</b></span><b> :</b><br />
<i><br /></i>
<i><b>""... <span style="font-size: large;">Qu'est-ce qui fait ce que nous sommes</span> ?</b></i><span style="font-size: x-small;"><b><span style="color: #674ea7;"> (et ce que l'on peut devenir un jour ...? être une autre personne, sous l'emprise de cette perte profonde de notre mémoire et de presque tous les autres éléments associés ...)</span></b></span><i> </i><br />
<i><br /></i>
<i>Les<b> neurosciences</b> ne sont pas encore engagées très loin dans cette question embarrassante . Elles se sont focalisées, pour de bonnes raisons, sur la manière dont opèrent dans le cerveau des fonctions spécifiques comme la <b>perception</b>, la<b> mémoire</b> ou l'<b>émotion</b>, mais beaucoup moins sur la façon dont notre cerveau rend compte de ce que nous sommes . J'oserais parier que si l'on demandait à un groupe de scientifiques pris au hasard : </i><br />
<i><br /></i>
<b><i> #Que savons nous des mécanismes cérébraux du soi et de la personnalité ? # , la principale réponse serait : # Pas grand chose # .</i></b><br />
<br />
<i>Mais peut-être en savons -nous plus que nous le croyons . </i><br />
<i><br /></i>
<i>Peut-être qu'une partie des éléments du puzzle, et même beaucoup, ont déjà été découverts, et doivent juste être rassemblés en un tout cohérent ... Je pense que ce pourrait en effet être le cas . Nous disposons de beaucoup d'informations sur la manière dont le cerveau fonctionne, et si ce n'est peut-être pas encore suffisant pour expliquer entièrement les personnes, cela doit sûrement nous inciter à réfléchir au problème .</i><br />
<i><br /></i>
<i>Mon idée de la personnalité est très simple :<b> </b></i><br />
<br />
<i><b>c'est que notre <span style="font-size: large;">"soi"</span>, l'essence de ce que nous sommes, est le reflet des configurations d'interconnectivité entre les neurones de notre cerveau .</b></i><br />
<i><br /></i>
<i>Les connections entre neurones, connues sous le nom de<span style="font-size: large;"><b> synapses</b></span></i><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"><span style="font-size: large;"><b> </b></span>( région de contact de deux neurones assurant le passage d'un signal, chimique, électrique ...)</span></span><i>, sont les principales voies de passage et de stockage de l'information dans le cerveau . La majeure partie de ce que fait le cerveau s'effectue par le biais des<b> transmissions synaptiques</b> entre neurones et par le rappel d'informations codées au travers de transmissions synaptiques passées .</i><br />
<i><br /></i>
<i>Etant donné l'importance de la transmission synaptique pour le fonctionnement cérébral, cela devrait pratiquement être un truisme</i><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> (vérité d'évidence, banalité ) </span></span><i> de dire que le soi est synaptique .</i><br />
<br />
<i><b>Que pourrait-il être d'autre ?</b>[Les deux autres possibilités en dehors du point de vue synaptique sont que le soi est rendu par les propriétés intrinsèques des neurones individuels ou par de grands agrégats de neurones agissant globalement en domaine ] Mais tout le monde ne se réjouira pas de cette conclusion . Beaucoup objecteront que le<span style="font-size: large;"><b> soi </b></span>est de nature plutôt psychologique, sociale, morale, esthétique ou spirituelle que neuronale .</i><br />
<i><br /></i>
<i>Ma théorie synaptique du soi n'est pas présentée comme une alternative à ces conceptions . </i><br />
<i><br /></i>
<i><b>C'est plutôt une tentative de se figurer</b></i><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"><b> (représenter) </b></span></span><i><b>comment le<span style="font-size: large;"> soi psychologique, social, moral, esthétique ou spirituel</span> se réalise</b> ..<b>.""</b></i><br />
<i><br /></i>
<span style="color: #38761d;"><b>Voici la première partie de cette incursion dans ce domaine passionnant pour vous tous, [car tous les êtres humains peuvent être un jour concernés,même indirectement, par ce fléau ] et pour moi ,bien sûr, qui veut comprendre les comportements journaliers de ma femme, en vue de l'aider à mener , à meubler une existence humaine décente ,digne d'un être à part entière .</b></span><i> </i><br />
<i><br /></i>
Bien à vous tous , cordialement ,<b> Gerboise</b> .<i><br /></i><br />
<br />
<br />
<br />
<i></i><br />
<i></i><br />
<i></i><br />
<i></i><br />
<br />
<br />
<br />
. <br />
<br />
<i></i><br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-59053498936005947062012-05-15T16:54:00.000+02:002012-05-15T17:55:13.862+02:00Quelques genres de comportement des communautés humaines : journalisme, politique, pédagogie, recherche, entreprises diverses, administrations, droits, sciences, écrivains ...toutes se laissent aller à l'une de ces trois manières d'agir !( on rencontre, avec bonheur, heureusement, bien sûr que oui, parbleu ! des exceptions)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-i4BxtFTsrTo/T7Edo1luoPI/AAAAAAAABjk/98z92zAO2YE/s1600/Jupe+livre+-+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://1.bp.blogspot.com/-i4BxtFTsrTo/T7Edo1luoPI/AAAAAAAABjk/98z92zAO2YE/s640/Jupe+livre+-+1.jpg" width="492" /></a></div>
<br />
Il existe trois catégories, trois familles en quelque sorte de personnages,définis en fonction de leurs comportements qui diffèrent par rapport soit à la traduction de leurs idées et de la réalisation de leurs actes, soit au contenu de leur mémorisation, de leurs écrits et de leurs discours :<br />
<br />
<div style="color: #274e13;">
<i>Ici, dans une salle de classe,devant la carte de France,<b> </b></i></div>
<div style="color: #274e13;">
<i><b> Certains élèves</b> vont essayer de s'emparer de tout, s'imbiber comme une éponge , même de l'inutile , l'insignifiant et non de l'essentiel et croirons être capable de tout comprendre et de tout restituer ; ils absorbent tout sans se poser de questions pertinentes sur l'intérêt de chaque information apportée par l'examen de la carte <b>.</b></i></div>
<div style="color: #274e13;">
<i><b> D'autres </b>vont filtrer les informations et malheureusement ne garder dans les mailles de leur conscience que des éléments sans intérêt abandonnant les éléments primordiaux sans même s'en apercevoir, n'ayant pas fait preuve d'esprit critique et de réflexion devant les informations apportées par cette carte .</i></div>
<div style="color: #274e13;">
<i><b>Enfin les élèves réfléchis</b> se poseront des questions ou saisiront d'emblée les données caractéristiques et, après cette analyse et cette synthèse, trierons les éléments retenus, captés par leurs sens, puis par leur entendement, pour ne garder dans leur esprit que la quintessence <span style="font-size: x-small;"><span style="color: #351c75;">(le meilleur, l'essentiel)</span></span>des notions vraiment pertinentes présentes sur cette carte et/ou suggérées , commentées par la maîtresse .</i></div>
<div style="color: #274e13;">
<i><br /></i></div>
<div style="color: #274e13;">
<i>Nous pourrions vous présenter d'autres situations équivalentes pour les différents cas énumérés dans le titre de ce message, en particulier celles des multiples interactions de certains hommes politiques entre eux ou /et avec les citoyens , mais également concernant l'apport des contributions de différents journalistes à la"Connaissance" du grand public !</i></div>
<div style="color: #38761d;">
<div style="color: #274e13;">
</div>
<div style="color: #274e13;">
</div>
<div style="color: #274e13;">
<i>Il s'agit toujours des mêmes aberrations dés que des "humains" veulent traduire leurs pensées ou celles des autres lues ou/et entendues !</i></div>
<br />
<i> </i></div>
<span style="font-size: large;"><b>Beaucoup parmi tous ceux précités dans le titre de ce billet et tous les autres ignorés ici, procèdent en toutes choses :</b></span><br />
<br />
<b> - à la manière d'une éponge</b> qui successivement est capable d'absorber et / ou de dégorger , par exemple un liquide, retenir et / ou relâcher des éléments solides; réaction notamment de cette dernière aux contraintes extérieures et parfois internes .<br />
Cette éponge s'approprie "s'empare, en quelque sorte" de tout , et pense vraiment restituer l'ensemble de ce qu'elle a saisi, absorbé sans discrimination .<br />
<br />
-<b> à la façon d'un filtre</b><i> [ passoire]</i> qui laisse tomber, qui se défait,qui rejette, qui sépare la liqueur essentielle pour ne conserver que le rebut, le résidu, la lie .<br />
<br />
Par exemple une matière de grande valeur dissoute dans le liquide , alors que le précipité formé lors de la réaction chimique, retenu par le filtre, ne présente aucun intérêt . <br />
<br />
<b> - à l'imitation d'un tamis </b> qui en quelque sorte élimine, met à l'écart le gravier pour ne conserver que le sable contenant les paillettes d'or .<br />
<br />
Dans la vie commune sociale, en toute activité de l'esprit ou manuelle, le comportement du tamis qui permet d'écarter, de rejeter l'inutile et le nuisible, doit être privilégié .<br />
<br />
Cependant, les rebuts<span style="background-color: #674ea7;"></span><span style="background-color: #674ea7;"></span> <span style="color: #674ea7;">(ce qu'il y a de plus mauvais dans un ensemble, ce que l'on ne désire pas garder ) </span>doiv<span style="background-color: black;"></span>ent êtres examinés minutieusement car, par exemple, il peut se trouver des particules d'or en inclusions dans les fissures des graviers de quartz .<br />
<br />
<div style="color: #274e13;">
<i><b><span style="font-size: large;">Gerboise</span> vous laisse réfléchir à toutes les situations qui vous sont connues,mais auxquelles, peut-être, vous n'aviez pas prêté l'attention nécessaire pour définir l'appartenance à tel ou telle situation de ces trois cas de figure différenciés ci-dessus .</b></i></div>
<div style="color: #274e13;">
<i><b><br /></b></i></div>
<div style="color: #274e13;">
<i><b>Cordialement vôtre .</b></i></div>
<div style="color: #274e13;">
<i><b><br /></b></i></div>
<br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-24547489784006314002012-05-11T14:37:00.000+02:002012-05-11T14:37:04.873+02:00Leçons de sagesse, de discernement : apprendre, inciter à la curiosité et non à l'amusement.<i style="color: #38761d;"><b>Dans ses propos sur l’Éducation, Alain avait abordé des thèmes qu'il considérait très importants .Dans chaque propos, de deux à trois pages, il allait à l'essentiel soulignant ses réticences pour les idées préconçues en dénonçant les inepties et les très fréquentes absurdités </b></i>.<br />
<br />
<i><span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">Voici l'un d'entre-eux publié vers 1932 qui vous amènera à réfléchir à l'un des problèmes parmi les plus conséquents pour le devenir de chaque être humain .</span></i><br />
<br />
<b>" Je n'ai pas beaucoup confiance dans ces jardins d'enfants et autres inventions au moyen desquelles on veut instruire en amusant</b>.<br />
La méthode n'est déjà pas excellente pour les hommes. Je pourrais citer des gens qui passent pour instruits, et qui s'ennuient à<i> La Chartreuse de Parme </i>ou au<i> Lys dans la vallée</i>.<br />
<i><b>Il ne lisent que des œuvres de seconde valeur, où tout est disposé pour plaire au premier regard</b></i> ; mais en se livrant à des plaisirs faciles, ils perdent un plus haut plaisir qu' ils auraient conquis par un peu de courage et d'attention.<br />
<b>Il n'y a point d'expérience qui élève mieux un homme que la découverte d'un plaisir supérieur, qu' il aurait toujours ignoré s'il n'avait point pris d'abord un peu de peine.</b><br />
<br />
<i><b> </b><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Montaigne est difficile</span>, c'est qu'il faut d'abord le connaître, s'y orienter, s'y retrouver ; ensuite seulement on le découvre.</i><br />
<br />
De même la géométrie par cartons assemblés, cela peut plaire ; mais les problèmes plus rigoureux donnent aussi un plaisir bien plus vif. C'est ainsi que le plaisir de lire une œuvre au piano n'est nullement sensible dans les premières leçons ; il faut savoir s'ennuyer d'abord.<br />
C'est pourquoi vous ne pouvez faire goûter à l'enfant les sciences et les arts comme on goûte les fruits confits.<span style="font-size: large;"><b> </b></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>L'homme se forme par la peine ;</b></span> <span style="font-size: large;">ses vrais plaisirs, il doit les gagner, il doit les mériter. </span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>Il doit donner avant de recevoir.</b> C'est la loi.</span><br />
<br />
Le métier d'amuseur est recherché et bien payé, et, dans le fond, secrètement méprisé. Que dire de ces plats journaux hebdomadaires, ornés d'images, où tous les arts et toutes les sciences sont mis à la portée du regard le plus distrait ? Voyages, radium, aéroplanes, politique, économique, médecine, biologie, on y cueille de tout ;<b> et les auteurs ont enlevé toutes les épines</b>. Ce maigre plaisir ennuie ;<i> il donne un dégoût des choses de l'esprit</i>, qui sont sévères d'abord, mais délicieuses. J'ai cité tout à l'heure deux romans qui ne sont guère lus. Que de plaisirs ignorés et que chacun pourrait se donner sous la condition d'un peu de courage! J'ai entendu raconter qu'un enfant trop aimé, qui avait reçu un théâtre de Guignol pour ses étrennes, s'installait à l'orchestre comme un vieil abonné, pendant que sa mère se donnait bien du mal à faire marcher les personnages et à inventer des histoires. À ce régime, la pensée s'engraisse, comme une volaille. J'aime mieux une pensée maigre, qui chasse son gibier.<br />
<b>Surtout aux enfants qui ont </b>tant de fraîcheur, tant de force,<b> tant de curiosité avide,</b><i> je ne veux pas qu'on donne ainsi la noix épluchée</i>.<br />
<br />
<span style="font-size: large;">Tout l'art d'instruire est d'obtenir au contraire que l'enfant prenne de la peine et se hausse à l'état d'homme.</span><br />
<br />
Ce n'est pas l'ambition qui manque ici ;<b> l'ambition est le ressort de l'esprit enfant</b>. L'enfance est un état paradoxal où l'on sent qu'on ne peut rester ; la croissance accélère impérieusement ce mouvement de se dépasser, qui, dans la suite, ne se ralentira que trop. L'homme fait doit se dire qu'il est en un sens moins raisonnable et moins sérieux que l'enfant. Sans doute il y a une frivolité de l'enfant, un besoin de mouvement et de bruit ; c'est la part des jeux ;<br />
<br />
<b>mais il faut aussi que l'enfant se sente grandir, lorsqu'il passe du jeu au travail.</b><br />
<br />
Ce beau passage, bien loin de le rendre insensible, je le voudrais marqué et solennel.<br />
<br />
<b><span style="font-size: large;"> L'enfant vous sera reconnaissant de l'avoir forcé ; il vous méprisera de l'avoir flatté.</span></b><br />
<br />
<i><b> L<span style="font-size: large;">'apprenti</span> est à un meilleur régime ; il éprouve le sérieux du travail ; seulement, par les nécessités mêmes du travail, il est mieux formé quant au caractère, non quant à l'esprit. Si l'on apprenait à penser comme on apprend à souder, nous connaîtrions le peuple roi.</b></i><br />
<br />
Or, dès que nous nous approchons des<b> pensées réelles</b>, nous sommes tous soumis à cette condition de<b> recevoir d'abord sans comprendre</b>, et par une sorte de piété.<i><b> Lire, c'est le vrai culte</b></i>, et le mot culture nous en avertit.<br />
<br />
<i>L'opinion, l'exemple, la rumeur de la gloire nous disposent comme il faut. Mais la beauté encore mieux. C'est pourquoi je suis bien loin de croire que l'enfant doive comprendre tout ce qu'il lit et récite. </i><br />
<br />
Prenez donc La Fontaine, oui, plutôt que Florian ; prenez Corneille, Racine, Vigny, Hugo.<br />
<br />
<b style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">Mais cela est trop fort pour l'enfant ?</b> parbleu, je l'espère bien. Il sera pris par l'harmonie d'abord.<br />
<i>Écouter en soi-même les belles choses, comme une musique, c'est la première méditation</i>.<br />
<i>Semez de vraies graines, et non du sable</i>.<br />
Qu'ils voient les dessins de Vinci, de Michel-Ange, de Raphaël ; et ils entendent Beethoven dans leur berceau.<br />
<br />
<b>Comment apprend-on une langue?</b><br />
<br />
<i>Par les grands auteurs, non autrement. Par les phrases les plus serrées, les plus riches, les plus profondes, et non par les niaiserie d'un manuel de conversation</i>.<br />
<br />
<b>Apprendre d'abord,</b> et ouvrir ensuite tous ces trésors, tous ces bijoux à triple secret.<i><b> Je ne vois pas que l'enfant puisse s'élever sans admiration et sans vénération</b></i> ;<br />
c'est par là qu'il est enfant ; et la virilité consiste à dépasser ces sentiments- là, <i>quand la raison développe sans fin toute la richesse humaine, d'abord pressentie</i>. L'enfant se fait une très grande idée de l'âge viril ; il faut pourtant que cette espérance soit elle-même dépassée. Rien n'est trop beau pour cette âge ".<br />
<br />
Cordialement vôtre,<b> Gerboise .</b> <br />
<br />
<br />
<br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-79894443454394291152012-05-09T21:09:00.000+02:002012-05-09T21:09:23.332+02:00A propos de la traduction, c'est-à-dire de la capacité de traduire, de prendre connaissance des informations qui nous parviennent de toute part , thème envisagé dans un prochain message .<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-phaBo3vmROM/T6fXj7Q7DeI/AAAAAAAABjY/ghwEkUuEpfY/s1600/Carte+1+Lecture+Avril+2012.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="402" src="http://1.bp.blogspot.com/-phaBo3vmROM/T6fXj7Q7DeI/AAAAAAAABjY/ghwEkUuEpfY/s640/Carte+1+Lecture+Avril+2012.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
Carte postale Réf. 616 LUDOM ÉDITION "trouvée" dans " un vide grenier " dans une rue de Montmartre.<br />
<br />
<i style="color: #38761d;"><b>En lisant son livre, qu'est-ce-que ce jeune garçon peut-il " transcrire " du texte situé devant ses yeux à chacun des jeunes personnages plus ou moins attentifs ? De très nombreuses questions peuvent se poser à ce propos ; nous les traiterons en profondeur ici et dans un autre message ultérieur .</b></i><br />
<br />
<div style="color: #38761d;">
Nous essayerons d'approfondir ce thème dans un prochain message. En attendant , nous vous présentons un prélude à cet important problème qui se pose constamment à notre esprit .</div>
<br />
Un personnage... ! " cherchant la petite bête " , capable de " couper les cheveux en quatre " , en deux mots: habile à tergiverser , mais cependant enthousiaste et passionné, argumentant sur le fait de bien traduire, c'est-à-dire , dire la même chose, ou presque la même chose, me fit penser à ce problème non négligeable, et m'inspira cette réflexion ci-dessous :<br />
<br />
Il existe trois errements essentiels auxquels un interprète au sens large du terme ne doit pas " baisser les bras " , mais doit "s'accrocher " ,résister de toutes ses forces intellectuelles de conviction .<br />
<br />
Il s'agit, il est question ,<br />
<br />
<span style="font-size: large;">De faux-sens*,</span><br />
<span style="font-size: large;">de contre-sens**,</span><br />
<span style="font-size: large;">de non-sens*** .</span><br />
<br />
Effectivement, quand<b> un faux-sens </b>est perpétré, il engendre <b>un contre-sens</b> et de ce contre-sens survient <b>le non-sens</b> ; ce non-sens ridiculise,celui qui " traduit " et déforme ainsi la pensée de l'auteur en induisant en erreur de façons très différentes bien sûr les futurs lecteurs .<br />
<br />
Mais réfléchissons : si " ce traducteur " , sur le qui vive, se méfie du<b> faux-sens</b>, il ne crée, n'enfante pas, ne donne pas le jour à un<b> contre-sens</b> et s'il ne donne pas naissance à un contre-sens, il n'en vient pas, il n'est pas réduit, il n'en arrive pas au<b> non-sens</b> ; et s'il ne s'abandonne pas au non-sens, il se rabaisse pas par la bienveillance du " logos " , en un mot , du verbe symbolique .<br />
<br />
<b style="color: #38761d;">A bientôt, dans le prochain message , en vue de " décortiquer " , expliquer sous tous les angles, tous les <span style="color: #274e13;">faux-sens</span>, les <span style="color: #274e13;">contre-sens</span> et les<span style="color: #274e13;"> non-sens </span>des termes</b><b style="color: #38761d;"> traduire et</b><b style="color: #38761d;"> traductions ... Nous essayerons ainsi , de traduire notre pensée en termes les plus clairs, les plus cohérents et les plus larges, envisageables et vraisemblables .</b><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><i><b>* Contre-sens</b></i></span> , sens contraire à la signification véritable ; donc erreur sur le sens d'un mot, d'une phrase ; toute interprétation ou traduction , qui s'écarte du sens véritable et le dénature .<br />
<span style="font-size: large;"><i><b>** Non-sens</b></i></span> , absurdité dépourvue de raison<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( parler d'épargne à une personne qui vit dans le dénuement, c'est un non-sens)</span></span> , suite de mots qui ne signifie rien ; implique l'absence totale de sens dans ce que l'on dit, écrit ou traduit . Non-sens est un jugement objectif sur une faute de pensée ou d'expressio<span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: small;">n<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> (cette phrase ... ne veut rien dire)</span></span> .</span><span style="background-color: #674ea7;"></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><i><b>*** Faux-sens</b></i></span> , erreur sur l'acception, <span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;">(signification )</span></span> d'un mot particulier ; se dit pour une traduction et implique qu'un mot, quoique n'étant pas interprété exactement, l'est tout de même en un sens assez voisin pour que la pensée ne soit pas dénaturée .<br />
<br />
Mot à double-sens, mot qui possède une double signification .<br />
Sens propre, sens figuré .<br />
Sens pratique , aptitude à adapter judicieusement son comportement aux circonstances .<br />
<br />
Cordialement, bien à vous,<b> Gerboise</b> .<br />
<br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-2024762116096303362012-04-20T05:00:00.000+02:002012-04-20T09:54:26.349+02:00Deux géants de la connnaissance de l'être humain, Socrate et Montaigne échangent des propos sur les variations [stabilité et/ou évolution] de la nature humaine en comparant les hommes sur leur façon de vivre avec leur temps, sous la plume de FONTENELLE <img height="400" id="il_fi" src="http://4.bp.blogspot.com/_IoU3bEFUwWc/SbcfKTclgoI/AAAAAAAAFEc/FgV0--ftx1o/s400/Bernard+le+Bovier+de+Fontenelle.jpg" style="padding-bottom: 8px; padding-right: 8px; padding-top: 8px;" width="335" /><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>Voici un exemple remarquable de réflexion sur l'évolution et la constance des comportements humains au cours des temps .</b></span><br />
<span style="font-size: large;"><b>Il s'agit d'un des dialogues de Fontenelle*, dits<i> "Dialogues des morts"</i>. Celui-ci , entre Socrate** et Montaigne*** , est construit à partir des échanges d'opinions imaginés entre ces deux grands esprits ; échanges conçus, élaborés par l'auteur des<i> " Entretiens sur la pluralité des mondes</i>, 1686 " et<i> " De l'histoire des Oracles</i>, 1686 " .</b></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>* Bernard le Bovier de Fontenelle </b></span>naquit à Rouen le 11 Février 1657 .Neveu de Corneille par sa mère, il appartenait à une famille littéraire illustre . Après avoir fait des études de droit, et après avoir, comme avocat, plaidé une cause sans succès, il quitta le barreau pour se consacrer aux lettres .<br />
Il donna en 1683 des<i> Dialogues des Morts</i>, œuvre intelligente et paradoxale, où il semble prendre plaisir à heurter de front les opinions les plus communément reçues ;<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>** Socrate</b>,</span> qui s'était donné pour tâche d'être instructeur universel des Athéniens, a voulu rester un accoucheur des esprits . Il ne prêchait pas, il enseignait ; il ne demandait pas la foi, la croyance, mais l'intelligence . Il appelait chacun à prendre conscience de sa responsabilité propre, et à régler son jugement . Socrate ne demandait pas à ses élèves de répéter son comportement ; il indiquait un chemin et une vérité en fonction desquels il s'orientait pour son propre compte, mais il ne prétendait pas être lui-même ce chemin et cette vérité .<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>***Montaigne</b></span> ,<br />
<br />
"<i> De l'expérience que j'ai de moi, je trouve assez de quoi me faire sage " </i>[ Essais, III,13] .<br />
<br />
<b>Montaigne</b> et également<b> Érasme</b> comprirent que l'esprit humaniste était un esprit de raison, de mesure et d'humanité .<i> L'humanisme</i> fut chez eux une foi retrouvée dans les ressources de la nature humaine,une confiance mise en la raison pour instruire les hommes, les civiliser, leur apprendre à humaniser leurs rapports, à rendre plus justes leurs institutions . Ils eurent aussi un sens aigu des limites de notre nature, une défiance à l'égard des ambitions démesurées qui poussent l'homme, comme disait Montaigne, <i> " à vouloir faire la poignée plus grande que le poing et enjamber plus que l'étendue de ses jambes " </i>(Essais, II,12) <br />
Comme ont pu le dire, au cours des siècles passés, beaucoup d'esprits curieux des choses humaines et sociales, Montaigne fut " le plus génial et le plus complet " des humanistes de son temps . Bien plus que par Érasme et d'autres qui, écrivant en latin, ne touchaient que des érudits, c'est par lui que s'est faite la diffusion de l'esprit humaniste retrouvé .<br />
Le génie de<b> Montaigne</b> a fait, à partir des sentences des grands écrivains de l'antiquité, le premier essai d'une sagesse moderne, héritière de la sagesse antique, éclairée par la philosophie de la Grèce et de la Rome antique que les anciens ne soupçonnaient pas .<br />
Il essaya d'être, autant que possible, un sage . Qu'il ait cru pouvoir y réussir, c'est ce qu'exprime son<i> " que sais-je ? "</i> et qui n'est rien de plus qu'un sentiment très vif de la fragilité et de l'inconstance des jugements humains . Un des premiers, il nous a révélé que le sujet humain est<i> " merveilleusement ondoyant et divers " </i>.<br />
Montaigne a toujours été soucieux au plus au point de garder son indépendance .Il était conscient du risque de ne travailler qu'à remplir sa mémoire et laisser son entendement et sa conscience vides . Souvent il enseignait une pédagogie de sagesse :<i> </i><br />
<br />
<i>" Nous prenons en garde les opinions et le savoir d'autrui, et puis c'est tout . Mais le plus important c'est de les faire nôtre " </i>. <i> </i><br />
<i> " Combien diversement jugeons-nous des choses ? Combien de fois changeons-nous nos fantaisies ? </i><br />
<i>Ce que je tiens aujourd'hui</i><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> (ce que je tiens pour vrai) </span></span><i>et ce que je crois, je le tiens et je le crois de toute ma croyance . Tous mes outils et tous mes ressorts</i> <span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;">(facultés)</span></span> <i>empoignent cette opinion et m'en répondent sur tout ce qu'ils peuvent . Je ne saurais embrasser aucune vérité, ni conserver, avec plus de force que je fais celle-ci . J'y suis tout entier, j'y suis vraiment !</i><br />
<br />
<i>Mais ne m'est-il pas advenu, non une fois, mais cent, mais mille, et tous les jours, d'avoir embrassé quelqu'autre chose avec ces mêmes instruments, en cette même condition<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( de cette même façon)</span></span> que depuis j'ai jugé fausse? Au moins faut-il devenir sage à ses propre dépens . Si je me suis trouvé souvent trahi sous cette couleur</i><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( par cette apparence) </span></span>,<i> si ma touche</i><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( pierre de touche) </span></span><i> se trouve ordinairement fausse, et ma balance inégale et injuste, quelle assurance en puis-je prendre à cette fois plus qu'aux autres ? N'est-ce pas sottise de me laisser tant de fois piper à</i> <span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;">( tromper par)</span></span> <i> un guide ? Toutefois que la fortune</i><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> (les circonstances)</span></span><i> nous remue cinq cents fois de place, qu'elle ne fasse que vider et remplir sans cesse, comme dans un vaisseau,dans notre croyance autres et autres opinions, toujours la présente et la dernière, c'est la certaine et l'infaillible ."</i><br />
<br />
<i> " Nous sommes tous contraints et amoncelés en nous</i><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"><i> </i>( repliés sur nous-mêmes)</span></span> ,<i> et avons la vue raccourcie à la longueur de notre nez ."</i><br />
<br />
On demandait à Socrate d'où il était ; il ne répondit pas : " d'Athènes " , mais: " du monde " . Lui, qui avait l'imagination plus pleine et plus étendue, embrassait l'univers comme sa ville, jetait ses connaissances, sa société et ses affections à tout le genre humain ; non pas comme nous, qui ne regardons que sous nous .<br />
<br />
<i>" J'ai pris, comme j'ai dit ailleurs, bien simplement et crûment pour mon regard<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( pour ce qui me concerne) </span></span>ce précepte ancien : que nous ne saurions faillir à suivre la nature, que le souverain précepte, c'est de ce conformer à elle "...</i><br />
<br />
<i>" Je n'ai pas corrigé<b> Socrate</b> , par force de la raison mes complexions naturelles, et n'ai aucunement troublé par art mon inclination .Je me laisse aller, comme je suis venu, je ne combats rien, mes deux maîtresses pièces<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( ma complexion [tempérament] naturelle et ma raison)</span></span> vivent de leur grâce en paix et en bon accord .</i><br />
<i>Cette raison qui redresse Socrate de son vicieux pli, le rend obéissant aux hommes et aux Dieux qui commandent en sa ville, courageux en la mort, non parce que son âme est immortelle, mais parce qu'il est mortel ."</i><br />
<br />
<i><b>Savoir se donner à autrui sans s'ôter à soi .</b></i><br />
<i><b>Savoir être impartial</b></i> .<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><i><b>" Quoi qu'on nous prêche</b></i><span style="color: #674ea7; font-size: x-small;"> ( conseille, préconise, recommande)</span><i><b> , quoi que nous apprenions, il faudrait toujours se souvenir que c'est l'homme qui donne et l'homme qui reçoit ; c'est une, mortelle main qui nous le présente ; c'est une mortelle main qui l'accepte " .</b></i></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><i><b>Pénétrons maintenant dans le texte de Fontenelle : le voici </b></i></span><br />
<br />
<br />
<b>" Montaigne<span style="color: #674ea7;"> est le premier à entrer en scène .</span></b><br />
<br />
C'est donc vous, divin Socrate ? Que j'ai de joie de vous voir ! Je suis tout fraîchement venu en ce pays-ci et dès mon arrivée je me suis mis à vous y chercher . Enfin, après avoir rempli mon livre de votre nom et de vos éloges, je puis m'entretenir avec vous, et apprendre comment vous possédiez cette vertu si<i> naïve</i> , dont les<i> allures </i>étaient si naturelles, et qui n'avaient point d'exemple, même dans les heureux siècles où vous viviez .<br />
<br />
<b>Socrate<span style="color: #674ea7;"> commente les premiers propos de Montaigne .</span></b><br />
<br />
Je suis bien aise de voir un mort qui me paraît avoir été philosophe : mais comme vous êtes nouvellement venu de là-haut, et qu'il y a longtemps que je n'ai vu ici personne<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> (car on me laisse assez seul, et il n'y a pas beaucoup de presse à rechercher ma conversation)</span></span> , trouvez bon que je vous demande des nouvelles .<br />
Comment va le monde ? N'est-il pas bien changé ?<br />
<br />
<b>Montaigne <span style="color: #674ea7;">approuve .</span></b><br />
<br />
Extrêmement <b>. </b>Vous ne le reconnaîtriez pas<b> .</b><br />
<b><br /></b><br />
<b>Socrate <span style="color: #674ea7;">poursuit .</span></b><br />
<b><br /></b><br />
J'en suis ravi .<b> </b>Je m'étais toujours bien douté qu'il fallait qu'il devint meilleur et plus sage qu'il n'était de mon temps .<br />
<br />
<b>Montaigne<span style="color: #674ea7;"> relance</span></b><span style="color: #674ea7;"> .</span><br />
<br />
Que voulez-vous dire ? Il est plus fou et plus corrompu qu'il n'a jamais été . C'est le changement dont je voulais parler, et je m'attendais bien à savoir de vous l'histoire du temps que vous avez vu, et où régnait tant de probité<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( qualité qui nous pousse à rechercher le bien et à fuir le mal .Probité implique obéissance rigoureuse aux lois instituées par la société )</span></span> et de droiture .<br />
<br />
<b>Socrate<span style="color: #674ea7;"> naïf, stupéfait .</span></b><br />
<br />
Et moi, je m'attendais, au contraire, à apprendre des merveilles du siècle où vous venez de vivre . Quoi ! les hommes d'à présent ne se sont point corrigés des sottises de l'antiquité ?<br />
<br />
<b>Montaigne<span style="color: #674ea7;"> précise .</span></b><br />
<br />
Je crois que c'est parce que vous êtes ancien que vous parlez de l'antiquité si familièrement ; mais sachez qu'on a grand sujet d'en regretter les mœurs, et que de jour en jour tout empire .<br />
<br />
<b>Socrate <span style="color: #674ea7;">réaliste puis optimiste!</span></b><br />
<br />
Cela se peut-il ? Il me semble que de mon temps les choses allaient déjà bien de travers . Je croya<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">is</span></span> ( n'est-ce pas de la naïveté )</span></span>qu'à la fin elles prendraient un train<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> (une orientation)</span></span> plus raisonnable, et que les hommes profiteraient de l'expérience de tant d'années .<br />
<br />
<b>Montaigne<span style="color: #674ea7;"> qui a le sens des réalités .</span></b><br />
<br />
Eh ! les hommes<b> </b>font-ils des expériences ? Ils sont faits comme les oiseaux, qui se laissent toujours prendre dans les mêmes filets où l'on a déjà pris cent mille oiseaux de leur espèce . Il n'y a personne qui n'entre tout neuf dans la vie, et les sottises des pères sont perdues pour les enfants .<br />
<br />
<b>Socrate <span style="color: #674ea7;">persévérant dans sa vision des choses</span></b> .<br />
<br />
Mais quoi ! ne fait-on point d'expérience ? Je croirais que le monde devrait avoir une vieillesse plus sage et plus réglée que n'a été sa jeunesse .<br />
<br />
<b>Montaigne<span style="color: #674ea7;"> s'accorde sur ces propos .</span></b><br />
<br />
Les hommes de tous les siècles ont les mêmes penchants, sur lesquels la raison n'a aucun pouvoir . Ainsi, partout où il y a des hommes, il y a des sottises et les mêmes sottises .<br />
<br />
<b>Socrate<span style="color: #674ea7;"> approuve .</span></b><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;">Et sur ce pied- là<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> (à ce point de vue)</span></span></span></span><b><span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;">,</span></span></b><span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;"> comment</span></span><b><span style="color: #674ea7;"> </span></b><span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;">voudriez-vous que les siècles de l'antiquité eussent mieux valu que le siècle d'aujourd'hui ? </span></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><b><span style="color: black;">Montaigne <span style="color: #674ea7;">commente les déclarations de Socrate et les apprécie . </span></span></b></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;">Ah ! Socrate , je savais bien que vous aviez une manière particulière de raisonner, et d'envelopper si adroitement ceux à qui vus aviez affaire dans des arguments dont ils ne prévoyaient pas la conclusion, que vous les ameniez où il vous plaisait ; et c'est ce que vous appeliez être la sage-femme de leurs pensées, et les faire accoucher . J'avoue que me voilà accouché d'une proposition toute contraire à celle que j'avançais : cependant je ne saurais encore me rendre . Il est sûr qu'il ne se trouve plus de ces âmes vigoureuses et raides de l'antiquité , des Aristide, des Phocion, des Périclès, ni enfin des Socrate .</span></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><b><span style="color: black;">Socrate<span style="color: #674ea7;"> constate et se pose des questions . <span style="color: black;"> </span></span></span></b></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;"><span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;">A quoi tient-il ?<i> Est-ce que la nature s'est épuisée, et qu'elle n'a plus la force de produire ces grandes âmes ?</i> Et pourquoi ne serait-elle encore épuisée en rien, hormis en hommes raisonnables ? Aucun de ses ouvrages n'a encore dégénéré : pourquoi n'y aurait-il que les hommes qui dégénérassent ?</span></span></span></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;"><span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;"><b>Montaigne<span style="color: #674ea7;"> prend acte de la situation .</span></b></span></span></span></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;"><span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;"><span style="color: black;">C'est un point de fait ; ils dégénèrent . Il semble que la nature nous ait autrefois montré quelques échantillons de grands hommes, pour nous persuader qu'elle en aurait su faire si elle avait voulu, et qu'ensuite elle ait fait tout le reste avec assez de négligence .</span></span></span></span></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;"><span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;"><b><span style="color: black;">Socrate <span style="color: #674ea7;">qui a ,lui aussi, "les pieds sur terre" ! souligne et considère la situation .</span></span></b></span></span></span></span><br />
<br />
<div style="color: black;">
Prenez garde à une chose . L'antiquité est un objet d'une espèce particulière ; l'éloignement le grossit . Si vous eussiez connu Aristide, Phocion, Périclès et moi, puisque vous voulez me mettre de ce nombre, vous eussiez trouvé dans votre siècle des gens qui nous ressemblaient . Ce qui fait d'ordinaire qu'on est si prévenu pour l'antiquité, c'est qu'on a du chagrin contre son siècle, et l'antiquité en profite . On met les anciens bien haut pour abaisser ses contemporains . Quand nous vivions, nous estimions nos ancêtres plus qu'ils ne méritaient ; et à présent, notre postérité nous estime plus que nous ne méritons: mais, et nos ancêtres, et nous, et notre postérité, tout cela est bien égal ; et je crois que le spectacle du monde serait bien ennuyeux pour qui le regarderait d'un certain œil , car<i> c'est toujours la même chose</i> .</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b>Montaigne<span style="color: #674ea7;"> considère, " regarde les choses en face " en se posant des questions pertinentes .</span></b></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<span style="color: black;">J'aurais cru que tout était en mouvement, que tout changeait, et que les siècles différents avaient leurs différents caractères, comme les hommes . En effet, ne voit-on pas des siècles savants, et d'autres qui sont ignorants ? N'en voit-on pas de naïfs, et d'autres qui sont plus raffinés ? N'en voit-on pas de sérieux, et de badins<span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;"> ( léger, qui manque de sérieux quand il en faudrait )</span></span> ? de polis et de grossiers ?</span></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b><span style="color: black;">Socrate<span style="color: #674ea7;"> acquiesce . </span></span></b></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<span style="color: black;">Il est vrai .</span></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b><span style="color: black;">Montaigne <span style="color: #674ea7;">pose la question de principe . </span></span></b></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
Et pourquoi donc n'y aurait-il pas des siècles plus vertueux, d'autres méchants ?</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b>Socrate <span style="color: #674ea7;">se lance dans des considérations pénétrantes, lucides, pleines de sagesse !et précise .</span></b></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
Ce n'est pas une conséquence . Les habits changent ; mais ce n'est pas à dire que la figure des corps change aussi . La politesse ou la grossièreté, la science ou l'ignorance, le plus ou le moins d'une certaine naïveté, le genre sérieux ou badin, <i>ce ne sont là que les dehors de l'homme, et tout cela change</i> : mais le cœur ne change point, et tout l'homme est dans le cœur . On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir : on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point . Sur ce nombre prodigieux d'hommes déraisonnables qui naissent en cent ans, la nature en a peut-être deux ou trois douzaines de raisonnables, qu'il faut qu'elle répande par toute la terre ; et vous jugez bien qu'ils ne se trouvent jamais nulle part en assez grande quantité pour y faire une mode de vertu et de droiture .</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b>Montaigne<span style="color: #674ea7;"> demande de préciser </span></b><span style="color: #674ea7;">.</span></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
Cette distribution d'hommes raisonnables se fait-elle également ? Il pourrait bien y avoir des siècles mieux partagés les uns que les autres .</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b><span style="background-color: #674ea7;"><span style="color: #674ea7;"></span></span>Socrate</b> <span style="color: #674ea7;">termine et conclut .</span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;">Tout au plus il y aurait quelque inégalité imperceptible . L'ordre général de la nature a l'air bien constant .</span></span><br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #674ea7;">( Ainsi Socrate termine, dans l'esprit de Fontenelle, l'entretien en présentant les choses de ce monde comme ayant l'air, semblant permanentes, paressant[!] ne point évoluer, changer .) </span></span></span></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><i><span style="color: black;">[ Dialogues III ] </span></i></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="color: black;">A bientôt, cordialement, <b>Gerboise</b> . </span></span><br />
<br />
<span style="color: #674ea7;"><span style="background-color: black;"></span></span></div>
<div style="color: black;">
</div>
<div style="color: black;">
<span style="background-color: black;"></span></div>
<br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-7412510648898038852012-03-21T07:51:00.000+01:002012-03-21T07:51:39.426+01:00Avoir ou Etre : est-il vraiment nécessaire et utile de choisir ? Voici posée une question plus que pertinente, appropriée... !<span style="font-size: 130%;"> <span style="font-weight: bold;">"
Beaucoup de jeunes observent* ou ressentent** vaguement que la
boulimie*** de l' ~avoir plus ~ étouffe chaque jour le souci**** d'
~être plus ~ " .</span></span><br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Robert Debré</span>,
médecin français, 1882-1978 ; ses travaux concernent , entre autres,
les maladies infectieuses de l'enfant . Il fut à l'origine de la
création de l' UNICEF ; membre de l'Académie des Sciences en 1961 . Son
livre <span style="font-style: italic;">: Ce que je crois</span> , est admirable .<br />
<br />
La
société de consommation qui entraîne, qui encourage les citoyens à
posséder toujours plus, davantage, le réalise au détriment de
l'individualité, du "Moi " véritable des gens, qui est oublié,
camouflé par les nombreuses acquisitions inutiles .<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'essentiel est étouffé par le superflu .</span><br />
<br />
* observent: car ils sont lucides, perspicaces en leur fort intérieur, leur conscience ;<br />
** ressentent : devraient apprendre à ressentir ;<br />
*** boulimie : l'avidité, ce désir insatiable de toute chose ; la convoitise, l'impatience ;<br />
****
le souci : l'intéressement à ... ; parfois jusqu'à l'obsession [ce
qui s'impose à l'esprit] , qui accapare tout le champ de la pensée ; la
grande attention que l'on porte à faire quelque chose et la
préoccupation d'agir dans le sens nécessaire ... <br />
<br />
<span style="color: #009900;">
Ceci, cette réflexion, n'était qu'un simple rappel ,car je sais que
vous êtes, malgré votre jeunesse , conscients de ce type d' impératif de
l'existence, en notre monde !</span><br />
<br />
Sincèrement vôtre, <span style="font-weight: bold;">Esiobreg</span> , la petite sœur de <span style="font-weight: bold;">Gerboise</span> .<br />
<br />
<br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-72457798810934747952012-03-05T05:00:00.000+01:002012-03-07T06:28:15.104+01:00Alors, vous allez enfin vous décider ! prendre une décision ! Allons , Doudoue, tu avances ! tu te décides, viens, c'est facile , tu agis ! : tu mets "simplement" un pied devant l'autre ! Prémices à la lecture du livre de Alain Berthoz : La décision .<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-dkixWF6LNsQ/T1CN_XzeOxI/AAAAAAAABi4/n5E5s7U3lT8/s1600/IMG_0842.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="425" src="http://1.bp.blogspot.com/-dkixWF6LNsQ/T1CN_XzeOxI/AAAAAAAABi4/n5E5s7U3lT8/s640/IMG_0842.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="color: #134f5c;">
<span style="color: #38761d;">Photographie prise par Gerboise dans un verger de l'Ile de France .</span></div>
<br />
<i>Enfin, elles [ces fleurs,ces feuilles] se décident (provisoirement !) à sortir de leur léthargie ... Un renouveau survient, un air printanier plein de promesses " prend la résolution ! " de régner sur la nature des "choses de la vie " , se met en tête de s'installer pour un instant, qui sait, peut-être pour plus longtemps . En attendant, c'est une chose merveilleuse dont il faut profiter le plus possible !</i> <br />
<br />
<div style="color: #0b5394;">
Avant de présenter, dans un prochain billet, le livre passionnant et très formateur pour notre intelligence des choses de l'esprit et en particulier pour cultiver notre réflexion :<span style="font-size: large;"><b> La décision </b><span style="font-size: small;">,</span></span> de Alain Berthoz, publié en 2003 aux <b>Éditions Odile Jacob</b> ,dans lequel il s'agit de comprendre [les mécanismes neuronaux], comment le cerveau prend une décision? Il était peut-être nécessaire, avant de réfléchir aux apports de l'auteur afin de les commenter, de définir certains termes dans un autre contexte de nature différente, celui des mots : comment exprime-t-on ces actes grâce aux subtilités du langage ?<br />
<br />
<span style="color: black; font-size: large;"><i><b>Première partie </b></i></span></div>
<br />
DÉCIDER , RÉSOUDRE<br />
<br />
Fixer l'esprit , faire qu'il ne continue pas à être en suspens , en attente , irrésolu , indécis ; faire qu'il prenne un parti , qu'il s'engage dans l'action .<br />
<br />
" La <b>décision </b>est un acte de l'esprit , et suppose l'examen<span style="color: #351c75;"> (observation, recherche, discussion réfléchie; considération attentive d'une chose dans tous ses détails) .</span><br />
La<b> résolution</b> est un acte de la volonté , et suppose la délibération " <span style="color: #351c75;">(action d'examiner le pour et le contre avec d'autres avant de prendre parti) </span>.<i> Girard </i><br />
<br />
L'<b> indécis</b> ne sait à quoi se décider ; il est aussi lent à avoir un sentiment que l'homme décidé est leste à s'en former un .<br />
L'<b> irrésolu</b> ne sait à quoi se résoudre ; il est aussi lent à prendre un parti que l'homme résolu est leste à le faire .<br />
<br />
<div style="color: #0b5394;">
<b>Décider</b> se rapporte proprement à l'intelligence , et <b>résoudre</b> à la volonté .</div>
On<b> décide</b> après examen , on<b> résout</b> après délibération .<br />
<br />
La <b>décision</b> fait prendre parti relativement au vrai , et la <b>résolution</b> relativement au bien : l'<b>une</b> est un jugement , l'<b>autre</b> quelque chose d'arrêté . ; l'<b>une</b> doit être juste , l'<b>autre</b> ferme .<br />
Quand une chose a été<b> décidée</b> , on sait ce qu'on doit croire ; quand une chose a été<b> résolue</b> , on sait ce qu'il y a à faire .<br />
Vous dites, les <b>décisions</b> des conciles de l’Église, et les<b> résolutions </b>d'un conseil des ministres : les premières demandent à être tenues pour article de foi, les dernières à être exécutées .<br />
<br />
Toutefois <b>résoudre</b> peut aussi avoir le sens particulier de décider, savoir celui de déterminer la croyance, de faire cesser le doute ou l'incertitude : <b>résoudre </b>une question,<b> décider </b>une question .<br />
Mais on <b>décide</b> soudain, sans tâtonnement, avec assurance ; au lieu qu'on ne parvient à<b> résoudre</b> qu'à force de travail et de recherche .<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>Décider</b></span>, du latin <i>de</i> et <i>coedere</i>, couper, trancher, c'est mettre fin à l'hésitation de l'esprit tout d'un coup, en tranchant la question .<br />
Certaines personnalités responsables de groupes humains, créatures prétentieuses, infatuées de leur personnes , se ventent à toute occasion de savoir naturellement toutes choses : elles veulent toujours avoir raison, quoiqu'elles décident des questions desquelles elles n'ont aucune connaissance .<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>Résoudre</b></span> , de<i> resolvere</i>, déployer, délier, dénouer, expliquer, signifie défaire le nœud de la difficulté, en décomposer toutes les parties pour les bien connaître .<br />
<br />
<i><b>Décider</b></i> convient en parlant de questions sur lesquelles on ne veut que savoir ce qu'on doit penser .<br />
Mais on résout les questions difficiles, obscures, embarrassantes, tout ce sur quoi on veut s'éclaircir, tout ce dont on veut se rendre compte, les problèmes, les objections, les arguments captieux, les énigmes .<br />
<i>Après la réalisation de cette expérience, le chercheur pourra décider de la suite de ses recherches en vue de résoudre le problème .</i><br />
La foi et l'autorité décident, et cela souverainement ou bien en invoquant des témoignages, des exemples, des traditions, des coutumes ; la science résout, et cela par l'analyse, la réflexion et le raisonnement . <br />
Comme<b> résoudre</b> se prend bien dans le sens intellectuel ou spéculatif de décider, de même à son tour, <b>décider</b> signifie quelquefois, ainsi que résoudre, amener à vouloir, porter à agir, à tenir une certaine conduite. <br />
<br />
<br />
(à suivre dans un prochain billet)<br />
<br />
<br />
A bientôt, cordialement vôtre,<b> Gerboise</b> ..<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<a name='more'></a><br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-92063233622021110022012-02-21T05:00:00.000+01:002012-02-23T08:53:05.183+01:00Alzheimer,un redoutable fléau* sans fin qui, petit à petit ,sape** ce merveilleux instrument*** ,ce moyen prodigieux de nous transporter dans le temps passé:la mémoire .<br />
* fléau : grand malheur public ou privé . Catastrophe, malheur inattendu, funeste à un individu ou à un peuple, insiste sur le bouleversement produit dans les âmes ou dans l'ordre des choses .<br />
** saper : détruire les assises d'une construction pour la faire écrouler ; réduire à néant une chose, un être en l'attaquant dans ses structures, dans ses principes ; saper la personnalité d'un être humain , la désorganiser .<br />
***<b> instrument </b>que nous allons,dans une série de billets successifs qui vont suivre, définir et préciser en vue de comprendre tous les aléas qui peuvent survenir au cours de la vie de tout être humain .<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-Ma8lc5CSRrA/T0H0xPL7UrI/AAAAAAAABiw/dAN0ud5f-F0/s1600/IMG_0407.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="425" src="http://4.bp.blogspot.com/-Ma8lc5CSRrA/T0H0xPL7UrI/AAAAAAAABiw/dAN0ud5f-F0/s640/IMG_0407.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="color: #38761d;">
Pourquoi la présence de cette image ci-dessus , prise à partir de la digue du Sillon, à Saint Malo, à la marée montante,par Gerboise ? Cette sérénité de la mer ! Que vient-elle apporter au message ci-dessous ? Quelles sont les raisons de sa présence ? Existe-t-il un sous-entendu exprimé , un non-dit dans l'apparence, la signification sous-jascente de cette vue ? Quelle réalité nous fait-elle entrevoir ?</div>
<div style="color: #38761d;">
<br /></div>
<div style="color: #38761d;">
Si vous désirez le savoir dés maintenant, rendez vous à la fin de ce billet .</div>
<br />
<span style="font-size: large;"><i><b> " Vous devez commencer par perdre votre mémoire , ne serait-ce que par petits bouts, pour comprendre qu'elle est ce qui constitue votre vie . La vie sans la mémoire, ce n'est plus la vie ... Notre mémoire est notre cohérence, notre raison, nos sentiments, même nos actions .</b></i></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><i><b>Sans elle nous ne sommes rien "</b></i></span> <span style="color: #674ea7;">(ou du moins, plus grand chose, à certains points de vue ; cependant, pour d'autres, en particulier ceux qui touchent aux émotions, dans un immense désert rationnel, de merveilleuses oasis de fraîcheur se manifestent et viennent illuminer les profondeurs de l'obscurité ambiante )</span> .<br />
<br />
Luis BUNUEL [ né le 22-02-1900 à Calanda en Aragon, Espagne ; mort le 29-07-1983 à Mexico . Il a été un réalisateur et un scénariste important, naturalisé mexicain .Il avait étudié chez les Jésuites jusqu'à l'âge de 15 ans .<br />
<br />
Le docteur Gustave LE BON<span style="color: #674ea7;"> (Psychologie des foules)</span> avait qualifié l'inconscient ,où [peut-être?] se loge la <b> mémoire</b>, de <i> " magasin de structures mentales "</i> . Cette mémoire, ces traces!, ne sont pas , comme le veut le sens commun, un<i> " passé " </i> de l'esprit . Elles sont comme une masse de structures stables, mobiles, fluantes, se transformant au gré des événements . L'activité mentale consciente se nourrit sans cesse de cette réserve . La mémoire permet de prélever dans ces structures versatiles des schémas perceptifs ou idéels,mais également des " tensions " insoupçonnées et des prises de position .<br />
<br />
Prodigieux, fascinant outil ,que cette mémoire ; surtout c'est un noble instrument digne d'être utilisé pour arriver à quelques fins, au propre comme au figuré; mais également<i> un moyen de nous déplacer, nous transporter dans les temps écoulés</i> . Ces représentations, ces images ne sont pas parfaites et à l'évidence fiables, fidèles . Il s'agit de reconstructions successives, d'expériences et de faits ancrés en fonction de la manière selon laquelle ils se sont engrangés, mais pas seulement, mais également suivant les modalités selon lesquelles ils ont été réellement enfantés . Ces reconstructions se sont réalisées à partir d'un cerveau transformé par rapport à celui dans lequel s'étaient structurés les souvenirs .<br />
<br />
Si elle n'est pas infaillible, notre mémoire n'en réalise pas moins une activité de premier ordre, un travail considérable . Quelquefois les détails d'une situation ancienne sont perdus, égarés (?) ; de temps en temps , il n'est même plus possible de nous remémorer certains éléments que nous recherchons alors que nous savons pertinemment par d'autres sources d'information que nous avions possédé cette connaissance . Il peut même se produire des situations où les choses entrevues ne s'étaient jamais réalisées .<br />
<br />
Il sera nécessaire, en vue de pénétrer dans les arcanes de ce que nous nommons <i>la mémoire</i> , de rappeler dans un prochain billet toutes les alternatives présentées par de nombreux auteurs et, particulièrement ceux que les<i><b> Éditions Odile Jacob</b></i> nous ont permis de lire dans leurs ouvrages publiés dans ses diverses collections, qui sont systématiquement d'une qualité scientifique exceptionnelle .<br />
<br />
<div style="color: #38761d;">
La nuit est tombée tout doucement sur l'Océan [ sur la mémoire de ma femme], cette immensité parfois insondable, du moins difficile à saisir . Mais un rayon de lumière lunaire [le " Rayon Vert" de Jules Verne], petit à petit, est venu illuminer la surface des flots [ le renouveau de ses comportements] ; représentant un espoir qui vient de renaître peut-être, dans ce crépuscule ... </div>
<div style="color: #38761d;">
C'est un nouveau paysage presque aussi merveilleux que celui admiré à l'aube, plein de clarté et de promesses, qui a surgi pas à pas, rognant un néant potentiel qui a été vaincu par la force d'un " aidant " luttant pied à pied avec toute son affection, minute par minute, contre cette adversité sournoise.</div>
<span style="color: #38761d;">Oui, j'y crois, je le pense,</span><b style="color: #274e13;">l'esprit de ma " Doudoue "</b><span style="color: #38761d;"> peu à peu éclairé par des sollicitations continues de toutes sortes, paroles, musiques classiques , airs rythmés des guinguettes et des marches militaires, images stimulantes de films à valeurs sentimentales comme ceux de Julia Roberts[, Notting Hill,Pretty Woman], ceux de Bourvil, Fernandel , ... exercices divers ... comme cette mer au crépuscule,</span><b style="color: #38761d;"> <span style="color: #274e13;">va s'éloigner de ces brumes</span></b><span style="color: #274e13;"> <b>.Sa personnalité va, non point " renaître ", mais s'enrichir de nouvelles potentialités affectives, émotionnelles, "fabuleuses", jamais entrevues jusqu'à ce jour...</b></span><br />
<br />
Cordialement vôtre, <b>Gerboise</b> .Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-85965444984404650332012-01-28T06:10:00.004+01:002012-02-01T06:23:12.159+01:00Nouvelle année,nouvelles interactions avec mes fidèles lecteurs : réflexions sur la mémoire et la maladie d'Alzheimer .<a href="http://3.bp.blogspot.com/-zu-coqvA228/TxvgZY-MGyI/AAAAAAAABiI/KLTjNsnzqh8/s1600/BIS%2BHist.%2Bnavires-Soleil-Royal%2Bvaisseau%2BLouis%2BXIV.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 344px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5700396480172137250" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-zu-coqvA228/TxvgZY-MGyI/AAAAAAAABiI/KLTjNsnzqh8/s400/BIS%2BHist.%2Bnavires-Soleil-Royal%2Bvaisseau%2BLouis%2BXIV.jpg" border="0" /></a><br />Le<strong> Soleil-Royal</strong>, vaisseau français à trois ponts du règne de Louis XIV , comme tous les bâtiments de son époque ( qui sont en partie oubliés à l'heure actuelle ), permettait de partir à l'aventure, enrichi de la mémoire de ces marins intrépides se souvenant des péripéties des campagnes antérieures , les intégrant pour aller de l'avant vers des mondes pleins d'imprévus et d'espérance .<span style="color:#993399;"> (Reproduction réalisée à partir d'un livre merveilleux, très instructif, que nous vous recommandons de lire :L'Histoire des bateaux de G. FOUILLE, Peintre de la Marine aux Éditions NATHAN, 1960 )</span><br /><br /><br /><br /><br /><div><strong><span style="font-size:130%;">Non , Gerboise n'a pas " oublié "ses lecteurs assidus depuis des années , ni les nouveaux qui découvriraient le site " Savoirs et Réflexions " en cette nouvelle année . A tous, je présente mes voeux de bonheur et surtout de bonne santé, mais également d'enrichissement intellectuel et de maintien d'une activité fructueuse à tous les points de vue, surtout celle qui concerne le développement de votre esprit critique et celle qui permet d'être toujours capable de "jauger" les informations qui viennent frapper nos sens de toute part . Avec la santé, cette activité est à l'heure actuelle un des biens parmi les plus précieux que nous devons accaparer, vous, puis, de plus, en faire profiter les autres.<br /><br />Que m'est-il arrivé pour disparaître ainsi</span></strong> :<br /><br />Pour ne plus , chaque matin, vous faire part du thème de réflexion formateur <span style="font-size:85%;">[en vue d'essayer de développer en vous un esprit critique acéré ] </span>qui m'est venu à l'esprit, ainsi que des réflexions concernant les informations, surgies d'on ne sait d'où ! , concernant des problèmes importants qui m'ont occupé l'esprit et sur lesquels je m'interroge, car ils font partie, et font l'objet de mes préoccupations et que je prend ainsi en considération ?<br /><br /><strong><em>J'ai été " plongé " durant presque six mois dans des problèmes de " mémoire " ! inhérents au maintien, à la sauvegarde, à la préservation d'une pensée émotionnelle alors que la pensée intellectuelle de ma femme, ma Doudoue ! est entrain de s'effilocher , voire de disparaître dans son essence même .<br /></em></strong></div><br /><br /><div>Cette maladie d'Alzheimer "plonge" dans les profondeurs insondables de l'être humain ...C'est une lente dépossession de soi-même ..., d'un être . Certains parlent de la perte de dignité !</div><br /><br /><div>C'est inexact ! Ma femme possède toujours une certaine dignité,noblesse, surtout lorsqu'elle fait des efforts désespérés pour tenter d'exprimer par le regard ce qui lui fait soucis ou joies ...</div><br /><br /><div><strong><span style="color:#3333ff;">Ces problèmes sont toujours présents, mais, je suis arrivé à les gérer, à savoir m'organiser, à savoir dominer les nouveaux symptômes de l'évolution de cette pathologie infernale !</span></strong><br /><br />Ainsi, je vais essayer de poursuivre mes réflexions sur des sujets que je considère comme essentiels en vue de construire , "de vous insuffler " un esprit fait d'initiatives audacieuses .<br /><br />C'est au moyen de la mémoire que nous sommes capables de nous rendre compte " , de nous remémorer qui nous sommes, de situer instantanément les êtres, nos proches, de nous rappeler où nous habitons ainsi que de reconnaître les personnes qui nous entourent, les lieux connus ou inconnus que nous fréquentons, ce que nous sommes amenés à réaliser actuellement, demain, et même dans un futur plus ou moins lointain .</div><br /><br /><div>C'est grâce à cette faculté que , enfant, nous pouvons apprendre à parler, à écrire, que nous entonnons un air connu , que nous menons nos pas, notre véhicule sans y penser, automatiquement, et que nous sommes capable de retrouver un livre sur une étagère, dans une bibliothèque .</div><br /><br /><br /><div>Mais lorsqu'elle s'efface, cette mémoire, qu'elle s'estompe, puis s'évanouit comme si elle s'évaporait :</div><br /><br /><br /><div><strong><span style="font-size:130%;">Nous perdons notre identité</span></strong> ,</div><br /><br /><br /><div>Une autre plus archaïque semble la remplacer et nous découvrons vraiment ce que nous étions, notre vrai personnalité : soit un être bon,chaleureux,bienveillant,généreux ... soit un être mesquin plein de hargne, pernicieux, malveillant, méchant ....</div><br /><div></div><br /><div><strong>Mon bonheur en ces jours difficiles, laborieux</strong>, c'est d'avoir découvert ce que j'avais mal situé durant des dizaines d'années, c'est que ma Doudoue se comporte comme un être adorable . La maladie d'Alzheimer en effaçant certaines mémoires laisse apparaître la vraie nature de la personne, celle des <em>sites des émotions</em>, alors que les<em> sites intellectuels</em> n'interviennent pratiquement plus !</div><br /><br /><div>De toute façon, à tous les moments de notre existence, lentement, pas à pas, à pas gigantesques ou à minuscules <strong>notre mémoire</strong> va évoluer, "vieillir " , se transformer positivement ou négativement selon les différents contextes de notre mode de vie, l'environnement physique et/ou humain,selon les circonstances en adéquation avec nos émotions multiples ...</div><br /><br /><div>La rumeur, les on-dits, les bruits qui courent..., certaines revues et livres même sérieux, disent, essayent de nous faire croire que notre mémoire, notre capacité d'engranger ce que nos sens nous font ressentir, notre entendement, expliciter, comprendre, sera de moins en moins fiable ! Est-ce une vérité universelle, unanime de tous temps ? Je pense qu'il n'en n'est rien !</div><br /><br /><div>On essaye de nous convaincre, de nous faire abdiquer devant le fait que cette mémoire ne sera jamais plus la même : il est absoluement nécessaire pour la garder en l'état, de la cultiver constamment en toute occasion, en vue de la conserver dans l' efficacité proche de celle de notre jeunesse afin de rester soi-même !</div><br /><br /><div>Cette mémoire, notre mémoire, cette faculté d'emmagasiner, n'est-ce pas une "la" partie essentielle, prépondérante de notre personnalité ? </div><br /><br /><div>Cette mémoire, cette entité, comme notre prénom <strong>" notre je, notre moi "</strong> fait partie de nous-même : c'est notre personne intime, notre être profond . </div><br /><br /><div>La perdre, c'est à terme, <strong>perdre </strong>(dans le sens de changer, d' acquérir un autre moi ) <strong>une certaine dignité en vue d'en adopter une autre tout à fait différente</strong> ; c'est perdre notre position dans notre société, notre humanité (et certaines personnes indignes de vivre nous le font bien sentir par des expressions ignobles à propos de la maladie d'Alzheimer :</div><br /><br /><div><em>" Si votre femme est folle, mettez la à l'asile , vous en serez débarrassé et nous également ! ".</em></div><br /><br /><div>Y penser - mais en est-on capable sans mémoire - à l'idée de cette transformation qui <strong>nous consacre dans une autre sensibilité</strong>, nous devons rester solidement nous-même, avec tout notre réalisme .</div><br /><br /><div>De plus, cette mémoire, en fin de compte, concerne aussi la capacité de " mémoriser " , retenir des mots et des chiffres, des idées, des sentiments, des actes . </div><br /><br /><div>La mémoire " au jour le jour " , une faculté de nous souvenir du passé et également d'être capable de préparer l'avenir, notre avenir .</div><br /><br /><div>C'est également une série de facultés : tout d'abord celle qui nous peut nous rendre capable de lire, d'écrire, de compter, de prévoir ,d'imaginer . </div><br /><br /><div>Ensuite elle nous permet de déambuler dans les rouages de la vie matérielle et émotive . </div><br /><br /><div>Enfin, celle qui assure la continuité entre nos émotions d'hier et celles désirées pour dominer en quelque-sorte l'avenir proche et même lointain .</div><br /><div></div><br /><div></div><br /><div><strong><em><span style="color:#009900;">Nous poursuivrons notre réflexion sur les questions qui se posent à propos de la mémoire en analysant les concepts de Théodule RIBOT (1839-1917) énoncés et réunis dans son ouvrage :</span></em></strong></div><br /><div><strong><em><span style="color:#009900;">ce Breton natif de Guingamp,philosophe et psychologue français .</span></em></strong></div><br /><div></div><br /><div><strong><span style="font-size:130%;">Les maladies de la mémoire</span></strong>, édité par la librairie GERMER BAILLIERE en 1881 .</div><br /><div>Ce livre a été réédité (17 euros) en 2005 aux Éditions de l'Harmattan, dans la collection Encyclopédique Psychologique, dirigée par Serge NICOLAS . Ce dernier retrace d'une façon remarquable dans l'introduction du livre la méthode pathologique de RIBOT, ainsi que le résumé de l'oeuvre et la réédition<em> fac similé (</em> reproduction exacte de la version originale) . Nous vous proposons de l'acquérir et de vous imprégner de son contenu riche d'une expérience profonde des rapports aux savoirs et aux mécanismes de la réflexion scientifique et humaine dans ce monde complexe des sciences humaines et d'ailleurs de toutes les Sciences et de toute la Connaissance .</div><br /><div></div><br /><div>Voici les deux premières pages du chapitre 1, présentées ici pour vous inciter à la lecture de l'ouvrage :</div><br /><div></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">CHAPITRE PREMIER " La mémoire comme fait biologique .</span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;"></span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">L'étude descriptive du souvenir a été très bien faite par divers auteurs, surtout par les Écossais ;aussi le but de ce travail n'est pas d'y revenir . Je me propose de rechercher ce que la nouvelle méthode en psychologie peux nous apprendre sur la nature de la mémoire ; de montrer que les enseignements de la physiologie unis à ceux de la conscience nous conduisent à poser ce problème sous une forme beaucoup plus large ; que la mémoire tel que le sens commun l'entend et que la psychologie ordinaire l'a décrit, loin d'être la mémoire tout entière, n'en est qu'un cas particulier, le plus élevé et le plus complexe, et que, pris lui-même et étudié à part, il se laisse mal comprendre ; qu'elle est le dernier terme d'une longue évolution et comme une efflorescence dont les racines plongent bien avant dans la vie organique ; en un mot, que la mémoire est, <strong>par essence, un fait biologique</strong> ;<strong> par accident, un fait psychologique.</strong></span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">Ainsi entendue, notre étude comprend une physiologie et une psychologie générale de la mémoire et en même temps une pathologie. Les désordres et les maladies de cette faculté, classés et soumis à une interprétation, cessent d'être un recueil de faits curieux et d'anecdotes amusantes qu'on ne mentionne qu'en passant. Ils nous apparaissent comme soumis à certaines lois qui constituent le fond même de la mémoire et en mettent à nu le mécanisme.</span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;"></span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">-I-</span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;"></span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">Dans l'acception courante du mot, la mémoire, de l'avis de tout le monde, comprend trois choses : </span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">la conservation de certains états,</span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">leur reproduction, </span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">leur localisation dans le passé.</span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;"></span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">Ce n'est là cependant qu'une certaine sorte de mémoire, celle qu'on peut appeler parfaite. Ces trois éléments sont de valeur inégale :</span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;"></span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">Les deux premiers sont nécessaires, indispensables ; le troisième, celui que dans le langage de l'école on appelle la <strong>" reconnaissance ",</strong> achève la mémoire,mais ne la constitue pas. Supprimez les deux premiers,la mémoire est anéantie; supprimez le troisième,la mémoire cesse d' exister <span style="color:#000099;">pour elle-même</span>,mais sans cesser d'exister <span style="color:#000099;">en elle-même</span>. Ce troisième élément,qui est exclusivement psychologique,se montre donc à nous comme surajouté aux deux autres: ils sont stables ;il est instable,il paraît et disparaît;ce qu'il représente,c'est l' apport de la conscience dans le fait de la mémoire ; rien de plus ... </span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;"></span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">... (en conclusion) ,</span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;"></span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;">Nous avons rattaché notre loi à ce principe physiologique : " La dégénérescence frappe d'abord ce qui est le plus récemment formé ; " et à ce principe psychologique : " Le complexe disparaît avant le simple, parce qu'il a été moins souvent répété dans l'expérience ..."</span></em></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;"></span></em></div><br /><div><span style="color:#000000;">A bientôt . Cordialement vôtre . <strong>Gerboise</strong> et <strong>Esiobreg</strong> .</span></div><br /><div><em><span style="color:#3333ff;"></span></em></div>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-35258082032149614292011-08-22T06:17:00.006+02:002011-08-24T08:29:46.404+02:00C'est peu de chose*,à première vue,qui fera l' objet** de ce billet, mais cependant,ce genre de chose est un objet important de notre langue française<a href="http://1.bp.blogspot.com/-6tccDHrSM8U/Tk4x0TfD5pI/AAAAAAAABiA/gqKs7YYj5UE/s1600/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2BVoie%2Bferr%25C3%25A9e-traverses%2Bhumaines.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 332px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5642502157795321490" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-6tccDHrSM8U/Tk4x0TfD5pI/AAAAAAAABiA/gqKs7YYj5UE/s400/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2BVoie%2Bferr%25C3%25A9e-traverses%2Bhumaines.jpg" /></a>
<br /><span style="color:#006600;"><em>Ces cinq illustrations qui précèdent les définitions différentielles des<strong> choses</strong> et des <strong>objets</strong> proviennent du Tome III de l'ouvrage : Histoire Générale du travail publié à la Nouvelle librairie de France , G.-V. Labat Éditeur, 1996 . Les 4 Tomes qui parcourent les grands événements de l'histoire de l'activité humaine dans le monde apporteront à l'ensemble de ses lecteurs une richesse culturelle appréciable . Gerboise vous conseille vivement de prendre connaissance de cette publication . </em></span>
<br /><em><span style="color:#006600;"></span></em>
<br /><em><span style="color:#006600;">Elles vont nous faire entrevoir , discerner, prendre conscience des subtilités des diverses significations des mots de notre langue .</span></em>
<br />
<br />Traverses humaines .
<br />
<br />Image ci-dessus , illustrant une certaine idée horrible des " CHOSES " de la Société . Ces " traverses " ici , ne sont pas des " OBJETS " matériels, mais des " OBJETS " virtuels représentés par des êtres humains .
<br />
<br /><em>" Une véritable rage de créer, de produire, de construire et d'organiser s'empare des hommes de l'Occident. Ainsi aux USA, le système Vanderbilt provoque la révolte des fermiers écrasés par le monopole des compagnies de chemin de fer comme l'atteste cette caricature".
<br />
<br /></em>
<br />
<br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/-pmbwfVxJ32g/Tk4xO1z55QI/AAAAAAAABh4/bjpV-Ghiekc/s1600/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2B%2Bmines%2Bde%2BCourri%25C3%25A8res.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 344px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5642501514174522626" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-pmbwfVxJ32g/Tk4xO1z55QI/AAAAAAAABh4/bjpV-Ghiekc/s400/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2B%2Bmines%2Bde%2BCourri%25C3%25A8res.jpg" /></a>
<br />
<br />Ce drame, cette tragédie, insoutenable, poignante fut une " CHOSE " atroce, cruelle !
<br />
<br /><em>" Exploitation du sous-sol présente de nombreux dangers : incendie, coup de grisou, gaz toxiques, éboulements, maladresse ou imprudence du mineur . Ci-dessus, en mars 1906, les corps des victimes sont ramenés au jour après la catastrophe des mines de Courrières dans le Pas-de-Calais en France " .
<br /></em>
<br />
<br />
<br />
<br /><div><a href="http://4.bp.blogspot.com/-HtJOO3-6A9w/Tk4woID3HOI/AAAAAAAABhw/eAwz5GIYu1I/s1600/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2BBiblio.%2BSte%2BGenevi%25C3%25A8ve.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 311px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5642500849058389218" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-HtJOO3-6A9w/Tk4woID3HOI/AAAAAAAABhw/eAwz5GIYu1I/s400/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2BBiblio.%2BSte%2BGenevi%25C3%25A8ve.jpg" /></a>
<br />Cette ouverture de bibliothèque fut une " CHOSE " fabuleuse, exceptionnelle . La mise à disposition des livres au grand public , ces " OBJETS " de culture, sera un événement aux conséquences inimaginables .</div>
<br />
<br />
<br /><div><em>" L'association polytechnique pour le développement de l'instruction publique ou Auguste Comte enseigna, ouvrit la première bibliothèque populaire en 1835 . Cette initiative sera suivie par l'ouverture au public de la bibliothèque Sainte-Geneviève,<span style="font-size:85%;color:#993399;"> ( illustration ci-dessus)</span> " .</em></div>
<br />
<br /><div><em></em></div>
<br />
<br />
<br /><div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-VNWzcCZ_jm8/Tk4wCLe4NAI/AAAAAAAABho/J6jJnA1iY38/s1600/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2BLe%2BBon%2BMarch%25C3%25A9.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 291px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5642500197141984258" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-VNWzcCZ_jm8/Tk4wCLe4NAI/AAAAAAAABho/J6jJnA1iY38/s400/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2BLe%2BBon%2BMarch%25C3%25A9.jpg" /></a>
<br />Lieu, où des " OBJETS " matériels à acquérir, sont à la disposition du public en vue de leur vente et font l'<strong><em>objet</em></strong> de désirs parfois addictifs, c'est-à-dire qui créent une conduite menant à une certaine dépendance, un besoin impératif d'acheter et donc de posséder .</div>
<br />
<br />
<br /><div><em>" C'est dans les domaines de l'habillement et du textile que les grands magasins s'imposent . Les élégantes savent qu'elles y trouveront les " nouveautés . Le bon marché <span style="font-size:85%;color:#993399;">(vue ci-dessus)</span> , fondé en 1852 par Aristide Boucicaut , servira de modèle à Émile Zola pour Au bonheur des dames " .</em></div>
<br />
<br />
<br />
<br /><div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-JJ1wkZvKxpM/Tk4vkdabIsI/AAAAAAAABhg/6mE1K52hXB4/s1600/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2BM%25C3%25A9tier%2B%25C3%25A0%2Btisser.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 286px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5642499686559064770" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-JJ1wkZvKxpM/Tk4vkdabIsI/AAAAAAAABhg/6mE1K52hXB4/s400/Hist.%2BG%25C3%25A9n%25C3%25A9.%2BTravail%2BM%25C3%25A9tier%2B%25C3%25A0%2Btisser.jpg" /></a>
<br />Ce fut une belle " CHOSE " que l'invention du métier à tisser . La vue de cet atelier ci-dessus montre de très nombreux " OBJETS " très divers , de toute sorte, ainsi que des personnages et un mode de vie particulier à cette époque . Ce sont les " CHOSES " de la vraie Vie au début du XIXe siècle, dans ce monde industriel.</div>
<br />
<br />
<br /><div><em>" De dimensions impressionnantes, le métier à tisser de type Jacquard occupe tout l'espace utile de ce logis de canut lyonnais . Le système de la " fabrique " est en effet basé sur le travail à domicile, dont les impératifs ont priorité sur la vie privée de l'ouvrier " .
<br /></div></em>
<br />
<br /><div>
<br /><span style="color:#000000;"><strong><em><span style="font-size:130%;">* chose</span></em></strong> : par opposition à<strong> phénomène</strong> ou à <strong>fait</strong>, implique une réalité envisagée à l'état statique comme constitué par un système supposé fixe de qualité et de propriétés . Leçon de choses : <span style="font-size:85%;">sciences naturelles, en biologie, en sciences de la terre ;</span> regarder les choses en face: <span style="font-size:85%;">réalité</span> . Il se sent tout chose : <span style="font-size:85%;">décontenancé, penaud, mal à l'aise .</span><span style="font-size:130%;"> </span><span style="font-size:100%;">Se tenir informé des choses : </span><span style="font-size:85%;">actualité . <span style="font-size:100%;">Chose sans gravité</span> : incident .</span></span></div>
<br />
<br />
<br /><div><span style="color:#000000;"><strong><em><span style="font-size:130%;">** objet</span></em></strong> : ce qui nous est présenté par la perception, comme indépendant du sujet qui connaît ; tout ce qui est susceptible d'être perçu . Objet d'une conférence : <span style="font-size:85%;">matière, question, sujet .</span><span style="font-size:130%;"> </span><span style="font-size:100%;">Objets matériels de toute nature .</span></span>
<br />
<br />
<br /><strong><em>Le dictionnaire Littré nous permet d'être plus exhaustif en envisageant une plus grande variété de contextes .</em></strong></div>
<br />
<br />
<br />
<br /><div><span style="font-size:180%;"><strong><em>Chose :</em></strong></span></div>
<br />
<br /><div><strong><em><span style="font-size:180%;"></span></em></strong></div>
<br />
<br />
<br /><div><em><span style="font-size:130%;">1 <strong>-</strong> désignation indéterminée de tout ce qui est inanimé . <span style="font-size:85%;">Les belles choses de la terre</span> </span><span style="font-size:85%;">; chose étrange, inouïe, incroyable.</span></em>
<br />
<br /><span style="font-size:130%;"><em>2 - chose se dit quelquefois des personnes . <span style="font-size:85%;">Je suis chose légère, et vole à tout sujet, Je vais de fleurs en fleurs et d'objet en objet .</span></em></span><span style="font-size:85%;"><strong> La Fontaine .</strong></span></div>
<br />
<br /><div><span style="font-size:85%;"></span></div>
<br />
<br /><div><span style="font-size:85%;"><em><strong>3 -</strong><span style="font-size:130%;"> la chose publique, l'État , l'Administration.</span></em></span>
<br />
<br /><em><span style="font-size:130%;"><span style="font-size:100%;">4</span><strong> </strong>- ce dont il s'agit . <span style="font-size:85%;">Je vais vous expliquer la chose . Voilà quel est l'état des choses</span> .</span></em>
<br />
<br /><em><span style="font-size:130%;"><span style="font-size:100%;">5</span> - terme de droit . <span style="font-size:85%;">Chose jugée, ce qui a été résolu par une décision judiciaire en dernier ressort, ou ce qui n'est plus susceptible d'appel ou d'opposition</span> .</span></em></div>
<br />
<br /><div><em><span style="font-size:130%;"></span></em></div>
<br />
<br /><div><em><span style="font-size:130%;">6 - terme de droit . </span><span style="font-size:85%;">Bien, propriété, possession . Choses hors du commun .</span></em></div>
<br />
<br />
<br /><div><span style="font-size:85%;"><em><strong>7 -</strong><span style="font-size:130%;"> en termes de grammaire . </span></em></span><span style="font-size:85%;"><em>Chose se dit par opposition à personne . Le pronom </em>quoi<em> se rapportent toujours à des choses, il ne se rapporte jamais à des personnes.</em></span>
<br />
<br /><em><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:100%;">8 -</span> </span><span style="font-size:130%;">ce qui est en fait, en réalité, par opposition à ce qui est un mot, un nom .</span><span style="font-size:85%;"> Vous ne nous donnez que des mots, et nous voulons des choses .</span></em>
<br />
<br /><em><span style="font-size:85%;">9 </span><span style="font-size:130%;">- quelque chose, une chose de quelque valeur; une chose indéterminée . </span><span style="font-size:85%;">Il y a en vous quelque chose de surnaturel . Montrez-nous autre chose de beau . Dites-nous autre chose de gai .</span></em></div>
<br />
<br />
<br /><div><em><span style="font-size:85%;">10 -<span style="font-size:130%;"> peu de chose: chose inutile, sans valeur</span> . Cette découverte est peu de chose et je vous l'abandonne .</span></em>
<br />
<br /><span style="font-size:85%;"><em>11 -<span style="font-size:130%;"> grand-chose : quelque chose qui a de l'importance</span> ." À quoi vous servait d'irriter des gens qui, sans être grand-chose, tiennent à quelque chose ? "<strong> </strong></em><strong>Courteline</strong><em> .</em></span>
<br />
<br /><em><span style="font-size:85%;">12 - <span style="font-size:130%;">familièrement, chose se dit en place d'un terme, d'un nom qui ne revient pas à l'esprit</span> . Monsieur chose . C'est agaçant, enfin une chose, quoi, vous comprenez !</span></em>
<br />
<br /><em><span style="font-size:85%;">13 - </span><span style="font-size:130%;">populairement, être tout chose, être mal disposé soit pour la santé soit pour l'humeur .</span><span style="font-size:85%;"> Je suis tout chose ce matin .</span></em></div>
<br />
<br />
<br /><div>
<br /><em><span style="font-size:130%;"><strong>Objet :</strong></span></em>
<br />
<br />
<br /><span style="font-size:130%;"><em>1<strong> -</strong></em> <em>tout ce qui se présente à la vue<strong>.</strong> </em><span style="font-size:85%;"><em>Quel objet se présente à mes yeux ? Ce n'est pas seulement des hommes à combattre ; c'est des montagnes inaccessibles . Tous les objets paraissent sombres et en confusion le matin aux premières lueurs de l'aurore .</em><strong> Bossuet</strong> .</span></span>
<br />
<br /><em><span style="font-size:130%;">2- tout ce qui affecte les sens . </span><span style="font-size:85%;">Les couleurs sont les objets de la vue, les odeurs de l'odorat, les saveurs du goût, les sons de l'ouïe, la nature des états de surfaces , du tact .</span></em>
<br />
<br /><em><span style="font-size:130%;">3 - terme de philosophie . </span><span style="font-size:85%;">Objet matériel, la chose même qu'une science considère .</span></em>
<br />
<br /><em><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:130%;">4 - chose, dans un sens indéterminé</span> . C'est un objet de peu de valeur . Objets de première nécessité . Un objet de dépense .</span></em>
<br />
<br /><em><span style="font-size:130%;">5 - tout ce qui se présente à l'esprit, tout ce qui l'occupe</span></em> .<em><span style="font-size:85%;"> Le plus charmant objet de la nature,le plus capable d'émouvoir un coeur sensible et de le porter au bien, est, je l'avoue, une femme aimable et vertueuse ; mais cet objet céleste où se cache-t-il ?</span></em><strong> J.J. Rousseau</strong> . <em><span style="font-size:85%;">L'objet de mes recherches est toujours présent à mon esprit, est fréquemment l'objet de mes pensées, de mes préoccupations .
<br /></span></em>
<br /><em><span style="font-size:130%;">6 - tout ce qui sert de matière à une science, un art, à une oeuvre littéraire. </span><span style="font-size:85%;">Les corps naturels sont l'objet de la physique . Le sublime ne peut se trouver que dans les grands sujets; la poésie, l'histoire et la philosophie ont toutes même objet, l'homme et la nature .</span></em>
<br />
<br /><span style="font-size:130%;"><em>7 - tout ce qui est la cause, le sujet, le motif d'un sentiment, d'une passion . </em></span><span style="font-size:85%;"><em>Puis- je d'un tel chagrin savoir quel est l'objet .</em><strong> Corneille</strong> .</span>
<br />
<br /><span style="font-size:85%;">8 -</span><span style="font-size:130%;"><em> but, fin qu'on se propose. <span style="font-size:85%;">Jusqu'ici les traités de paix avaient la guerre pour véritable objet .</span></em></span>
<br />
<br /><em><span style="font-size:85%;">9 -</span><span style="font-size:130%;"> et par excellence, l' être aimé .</span><span style="font-size:85%;"> Non, non, ce cher objet à qui j'ai pu déplaire [ma mie,la chose la plus précieuse de ma vie] .</span></em></div>
<br />
<br />
<br /><div><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:130%;"><em>10 - Il s'est dit pour la personne d'un homme ou d'une femme, pour l'image d'un objet </em><span style="font-size:85%;"><em>.[ Le cerf se mirant dans une fontaine] ... ne pouvait qu'avoir que peine . Souffrir ses jambes de fuseaux. Dont il voyait l'objet se perdre dans les eaux,</em><strong> La Fontaine, fable</strong></span></span></span><span style="font-size:85%;"><strong> .</strong></span></div>
<br />
<br />
<br /><div><em><span style="font-size:130%;">11 - Terme de grammaire générale . Se dit quelquefois du complément ou régime direct, par opposition à sujet . L'objet est un accessoire du verbe ; il doit le suivre immédiatement, ou du moins il n'en peut être séparé que par des modifications mêmes du verbe .</span><span style="font-size:85%;"> Les corps naturels sont le sujet de la physique .</span></em></div>
<br />
<br /><div><em><span style="font-size:85%;"></span></em></div>
<br />
<br /><div><em><span style="font-size:85%;"></span></em></div>
<br />
<br /><div><span style="font-size:180%;">Chose :</span></div>
<br />
<br />
<br /><div></div>
<br />
<br /><div><span style="font-size:180%;"></span><span style="font-size:100%;">1-Dans l'usage ordinaire : terme indéterminé servant à désigner n'importe objet de pensée . Le créateur de toute chose . Parler de choses et autres . <em>" La conscience est toujours conscience de quelque chose " </em><strong>Husserl</strong> .</span></div>
<br />
<br />
<br /><div><em>" Dans les grandes choses, les hommes se montrent comme il convient de se montrer ; dans les petites, ils se montrent comme ils sont</em> ."<strong> Chamfort</strong>, Maximes et Pensées, 1812 .</div>
<br />
<br /><div>2 -Par opposition à personne : l'être dénué dde conscience réfléchie .</div>
<br />
<br /><div><em>" O soleil ! sans quoi les choses</em></div>
<br /><div><em>Ne seraient que ce qu'elles sont ."</em> <strong>E. Rostand</strong>, Chanteclerc .</div>
<br />
<br />
<br /><div><em><span style="color:#000099;">" Le seul moyen qu'ait le petit enfant d'étendre son empire sur les choses, qu'il ne sait pas manier, est de savoir manier les personnes "</span></em> . <strong>P. Guillaume</strong>, Introduction à la psychologie .</div>
<br />
<br />
<br /><div>3 - Choses en soi : ce qui a une existence indépendante .</div>
<br />
<br /><div><em>" Chose pensée, [utilisé par Platon dans le Timée pour désigner les Idées] opposée aux phénomènes : au sens de réalité intelligible inconnaissable mais pensable " .</em></div>
<br />
<br /><div><em></em></div>
<br />
<br /><div><span style="font-size:180%;">Objet :</span></div>
<br />
<br />
<br /><div>1 - Désigne ce qui se présente à quelque fonction de connaissance, intellectuelle aussi bien que sensible .</div>
<br />
<br /><div><em>"Tout ce qui se présente aux sens et à l'esprit . </em></div>
<br />
<br /><div><em>Chaque corps qu'on voit est un <strong>objet</strong> qui tombe sous les sens, chaque idée qu'on a est un <strong>objet</strong> qui s'offre à l'esprit "</em> <strong>Condillac</strong> .</div>
<br />
<br /><div>2 - Objet-chose : Toute réalité matérielle qui peut être maniée . Un livre, un crayon, un échantillon de roche sont des objets ; Un nuage, l'eau, un affleurement de roche ne sont pas appelés de ce nom .</div>
<br />
<br /><div>3 - Au figuré : ce dont il s'agit, ce dont s'occupe l'esprit, ce sur quoi porte une action ... Objet d'une réunion, ou d'un livre, de vives critiques .</div>
<br />
<br /><div>4 - Plus précisément : ce qui est visé, le résultat vers lequel on tend . L'objet d'un désir, d'une démarche .</div>
<br /><div></div>
<br />
<br />
<br /><div><span style="font-size:130%;">CHOSE </span></div>
<br />
<br />
<br /><div>Pris dans le sens général d'objet quelconque, désigne toute réalité concrète ou abstraite .</div>
<br />
<br /><div><span style="color:#000099;">Il faut lutter contre la paresse d'esprit qui tend à remplacer par le mot chose, le terme précis qui exprimerait exactement ce qu'on veut dire .</span></div>
<br />
<br /><div>Chose ne peut guère avoir de synonymes, puisqu'il finit par remplacer tous les mots . Des termes de sens très général, mais moins vagues, tels que objets, idées, sentiments, détails, doivent souvent lui être préférés .</div>
<br />
<br /><div>Dans un sens très général, tout ce qui est, tout ce qui existe .</div>
<br />
<br /><div>C'est la plus belle chose du monde .</div>
<br />
<br /><div>Leçon de choses, notions scientifiques élémentaires données aux enfants à propos des objets ou des matières usuelles .</div>
<br />
<br /><div>Tout être inanimé, soit concret, soit abstrait, tout ce qu'on dit ou que l'on peut dire, tout ce que l'on fait ou que l'on peut faire, tout ce qui n'a pas de nom particulier .</div>
<br />
<br /><div>Faire de belles, de grandes choses . Faites cela avant toute chose . Il a très bien pris la chose .</div>
<br />
<br /><div>Tout objet qui intéresse l'homme, qui a quelque rapport avec lui . </div>
<br />
<br /><div>Les choses humaines . Les choses de ce monde . Bien, tout objet qu'on possède en propre . C'est mon bien, ma chose . Aller au fond des choses, ne pas s'arrêter à un examen superficiel .</div>
<br />
<br /><div><strong><em>Nous sommes peu de chose !</em></strong></div>
<br />
<br /><div><strong><em></em></strong></div>
<br /><div>Les choses et les objets peuplent le monde où ils s'offrent à notre perception sensible . Nous n'usons pas ordinairement de ces mots pour nommer les réalités qui échappent à nos sens Et pourtant n'en existe pas moins Les atomes,les ondes, mais encore les sentiments ou les idées ainsi que les souvenirs .</div>
<br />
<br /><div>Les choses et les objets sont d'abord des éléments du monde des corps .</div>
<br />
<br /><div>La chose est d'abord un corps qui possède son identité, mais un corps inerte .Dès qu'il y a de la vie,on parle d'êtres, et non plus de choses. Il s'ensuit que dans l'univers des existants ,La chose ne jouit que d'un degré inférieur de dignité . Désigner " quelque chose " comme une chose, " "cette chose là ", c'est manifester le peu d'intérêt qu'on lui porte, La maigre estime où on la tient. Ce qui nous renvoie au sens moral et juridique du mot: est chose ce qui est disponible pour la jouissance et l'appropriation par les sujets de droit que sont les personnes.</div>
<br />
<br /><div>Une chose peut être traitée comme un simple moyen, Une personne doit toujours être considérée en même temps comme une fin .</div>
<br />
<br /><div>La notion d'objet ne prend son sens que dans la relation avec un sujet . L'<em>objetum</em> , c'est ce qui est jeté, placé devant, en face du sujet . On parle par exemple d'objet de connaissance : Ce que l'esprit [le sujet] cherche à connaître . Dans la mesure où cette connaissance est conforme à la réalité de l'objet, c'est-à-dire dans la mesure où c'est réellement une connaissance, elle sera dite <em><strong>objective .</strong></em> On parle aussi d'objet d'une passion,d'un sentiment : L'objet amoureux [ rien à voir avec la " femme objet ", expression dans laquelle " objet " est plutôt entendre au sens de " chose " ] .</div>
<br />
<br /><div>Contrairement à la chose,qui se contente d'être là ,donnée factuelle livrée à la perception et à la manipulation, isolée, passive et a priori indifférente à la manière dont nous l'appréhendons et la traitons , l'objet est constitué par le regard que nous portons sur lui , l'intérêt que nous lui accordons,le projet à travers lequel nous le visons. Ce que montre bien le statut de l'objet scientifique.</div>
<br />
<br /><div>Une science se définit d'abord par son domaine d'objet. Mais l' objet scientifique n'est jamais un simple donné,il se contenterait [comment la chose ] d'être là,attendant qu'on s'intéresse à lui. </div>
<br />
<br /><div>Bachelard a bien montré qu'il n'existe d'objet<strong><em> pour</em></strong> la science que constitué <strong><em>par</em></strong> la science.</div>
<br />
<br /><div>Cette constitution de l'objet passe par tout un travail de déconstruction de la chose telle qu'elle se présente à la perception commune et à l'expérience première. Son livre :<em><strong>La formation de l'esprit scientifique</strong></em> a décrit avec un luxe de détails la façon dont le premier contact avec le monde des choses,loin d'ouvrir un boulevard à la connaissance scientifique, entasse sur son chemin de redoutables "obstacles épistémologiques". </div>
<br />
<br /><div>Dans le monde des choses,il n'y a ni gravité,ni inertie,ni champ,ni sélection naturelle . En sciences, dit Bachelard, " les données sont des résultats " , produits par un labeur de conceptualisation, ainsi que par les techniques d'observation et d'expérimentation. Le microscope, le spectroscope, l'accélérateur de particules font naître de nouveaux objets. Et encore,à condition d'être utilisé par des esprits avertis.</div>
<br />
<br />
<br /><div><span style="color:#000099;"><strong>" Le microscope,dit Alain ,n'instruit pas l' ignorant,il l' étourdit " .</strong></span></div>
<br />
<br />
<br /><div>Ce qui est vrai des <strong>choses</strong> il est aussi bien des <strong>faits,</strong> que le scientifique ne peut pas davantage se dispenser de construire.<strong><em> La chose , c'est ce qui va de soi.</em></strong></div>
<br />
<br /><div>En sciences, dit Bachelard, " Rien ne va de soi . Rien n'est donné. Tout est construit " [ <em>La formation de l'esprit scientifique</em>] . Il y a un " chosisme " [ le mot est de Bachelard ] spontané de la pensée commune,en vertu duquel l'esprit tend à se représenter toute réalité sur le modèle des choses sensibles. Il appartient à l'esprit scientifique de se défaire de ce " réalisme naïf " pour lui substituer <strong><em>une organisation d'objets de pensée</em></strong>, qui sont eux-mêmes des " objets d'expériences techniques " [ <em>L'activité rationaliste de la physique contemporaine</em>] .</div>
<br />
<br /><div></div>
<br />
<br /><div><span style="color:#666600;"><strong>Oui , en metant les choses au mieux, au pire, je vais vous dire une bonne chose : on est bien peu de chose ! Par la force des choses , ainsi vont les choses qui font l'objet de nos préoccupations ; il est parfois nécessaire de prendre les choses comme elles viennent avant de prendre les choses en main !</strong></span></div>
<br />
<br /><div><span style="color:#666600;"></span></div>
<br />
<br /><div><span style="color:#006600;"><strong>Aux lecteurs de ce texte :</strong> </span></div>
<br />
<br /><div><span style="color:#666600;"></span></div>
<br />
<br /><div><span style="color:#006600;"><strong>Vous trouverez dans le billet du 13 Juillet 2011 l'explication de la cause de mes silences . Par la force des choses , je dois m'occuper en priorité de l'objet de ma vie : ma douce compagne plongée dans son nouveau monde sans mémoire ...</strong></span></div>
<br />
<br /><div><strong><span style="color:#006600;"></span></strong></div>
<br />
<br /><div><span style="color:#000000;">Fidèlement vôtre<strong>, Gerboise</strong></span></div>
<br />
<br />
<br /><div><strong><em></em></strong></div>
<br />Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-29068595348861214782011-07-27T06:25:00.003+02:002011-07-27T08:54:07.681+02:00Condorcet : Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain .[où est retracé avec un réalisme impitoyable et l'esprit critique *<a href="http://4.bp.blogspot.com/-J8pn2tseB1M/Ti0WamwWy3I/AAAAAAAABhQ/16J8khQPoKM/s1600/Condorcet.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 268px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5633183355246136178" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-J8pn2tseB1M/Ti0WamwWy3I/AAAAAAAABhQ/16J8khQPoKM/s400/Condorcet.jpg" /></a><br /><br /><br /><br /><div><span style="color:#cccccc;">.</span> <strong><span style="font-size:130%;color:#666666;">* du grand mathématicien, tous les aléas, les vicissitudes , les successions des situations les plus contradictoires , l'instabilité, la précarité , mais également les avancées , " l'ascension " de l'ensemble de l'humanité, qui l'ont conduite où nous en sommes à l'heure actuelle] .<br /><br /></span></strong>L'esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain , de Condorcet [ 1743- 1795 , Jean- Antoine- Nicolas Caritat , marquis de Condorcet], fut écrite, dit-on, sous le coup de la cruelle proscription qui aboutit à sa mort . S'il n'avait aucun espoir qu'elle fût connue de son vivant et éveillât l'intérêt de la France en sa faveur , c'est un exemple singulier d'attachement d'un homme à des principes que l'expérience quotidienne démentait d'une manière si funeste pour lui-même . Voir l'esprit humain, dans l'une des nations les plus éclairées du monde et au terme de plusieurs milliers d'années, dégradé par une fermentation de passions répugnantes - peur, cruauté, rancune, vengeance, ambition, fureur, folie - telle qu'elle aurait fait la honte de la nation la plus sauvage à l'époque la plus barbare, cela a dû être un choc si terrible pour ses idées sur le progrès nécessaire et inévitable de l'esprit humain, que rien n'aurait pu y résister, sinon la foi la plus inébranlable en la justesse de ses thèses, en dépit de toutes les apparences <em>.</em><br /><em></em><br /><em>... " L'homme naît avec la faculté de recevoir des sensations, d'apercevoir de distinguer, dans celles qu'il reçoit, les sensations simples dont elles sont composées, de les retenir, de les reconnaître, de combiner, de conserver ou de rappeler dans sa mémoire, de comparer entre elles ces combinaisons, de saisir ce qu'elles ont de commun et ce qui les distingue, d'attacher des signes à tous ces objets, pour les reconnaître mieux, et s'en faciliter de nouvelles combinaisons ."...</em><br /><em></em><br /><em>...Y a-t-il, sur le globe, des contrées dont la nature ait condamné les habitants à ne jamais jouir de la liberté, à ne jamais exercer leur raison ?<br />Cette différence de lumières, de moyens ou de richesses, observée jusqu'à présent chez tous les peuples civilisés, entre les différentes classes qui composent chacun d'eux ; cette inégalité, que les premiers progrès de la société ont augmentée, et pour ainsi dire produite, tient-elle à la civilisation même, ou aux imperfections actuelles de l'art social ? Doit-elle continuellement s'affaiblir pour faire place à cette égalité de fait, dernier but de l'art social, qui, diminuant même les effets de la différence naturelle des facultés, ne laisse plus subsister qu'une inégalité utile à l' intérêt de tous, parce qu'elle favorisera les progrès de la civilisation, de l'instruction et de l'industrie, sans entraîner, ni dépendance, ni humiliation, ni appauvrissement ?</em></div><br /><br /><br /><br /><div><em>En un mot, les hommes approcheront- ils de cet état où tous auront les lumières nécessaires pour se conduire d'après leur propre raison dans les affaires communes de la vie, et la maintenir exempte de préjugés, pour bien connaître leurs droits et les exercer d'après leur opinion et leur conscience ; où tous pourront, par le développement de leurs facultés, obtenir des moyens sûrs de pourvoir à leurs besoins, où, enfin, la stupidité et la misère ne seront plus que des accidents, et non l'état habituel d'une portion de la société ?</em></div><br /><br /><br /><br /><div><em>Enfin, l'espèce humaine doit-elle s'améliorer, soit par de nouvelles découvertes dans les sciences et dans les arts, et par une conséquence nécessaire, dans les moyens de bien-être particulier de prospérité commune ; soit par des progrès dans les principes de conduite et dans la morale pratique ; soit enfin par le perfectionnement réel des facultés intellectuelles, morales et physiques, qui peut-être également la suite, ou de celui des instruments qui augmentent l'intensité ou dirigent l'emploi de ces facultés, ou même de celui de l'organisation naturelle ?</em></div><br /><br /><div><em>En répondant à ces trois questions, nous trouverons, dans l'expérience du passé, dans l'observation des progrès que les sciences, que la civilisation ont faits jusqu'ici, dans l'analyse de la marche de l'esprit humain et du développement de ses facultés, les motifs les plus forts de croire que la nature n'a mis aucun terme à nos espérances ...</em></div><br /><br /><div><strong><span style="color:#006600;">Une lecture enrichissante et une belle leçon de réalisme à méditer .</span></strong></div><br /><br /><div><span style="color:#000000;">Bien à vous toutes, à vous tous , <strong>Gerboise</strong> .</span></div>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-92216598739122566922011-07-20T06:00:00.006+02:002011-07-21T15:56:53.152+02:00Une Philosophie présentée oralement. La philosophie, science qui étudie et spécule* sur les problèmes fondamentaux de l'homme, de la vie .<a href="http://4.bp.blogspot.com/-W3gDHYTc-KU/TibxHLY7pUI/AAAAAAAABhA/_u8BRDO3g8I/s1600/CD%2BBiblio%2B18-recto.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 274px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5631453489692124482" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-W3gDHYTc-KU/TibxHLY7pUI/AAAAAAAABhA/_u8BRDO3g8I/s400/CD%2BBiblio%2B18-recto.jpg" /></a> * <strong>Spéculer</strong> : méditer attentivement, se livrer à la recherche abstraite ; spéculer sur quelque chose : compter dessus pour réussir .<br /><br />La Philosophie, c'est un travail critique [ l'esprit critique préconisé, recommandé par Gerboise pour son excellence et comme élément important, fondamental, de notre rapport au monde] de la pensée sur elle-même, en même temps qu'un effort pour rendre notre existence intelligible ; elle est l'acte d'une pensée s'exerçant à sa propre liberté et s'affrontant à la question du sens, sans autre secours que ceux qu'offrent la raison et l'expérience .<br /><br /><span style="color:#006600;">" <strong>Entrer en philo ,</strong> vos premiers pas " , présentation orale en CD par Jean-Paul Jouary, est un document de grande qualité qui vous aidera à pénétrer dans les premiers territoires de ce champs de connaissances, si formateur de l'esprit : voir les caractéristiques sur les deux images de la pochette du CD , ci-dessus et ci-dessous .</span><br /><span style="color:#006600;"></span><br /><span style="color:#006600;">Pour aborder sereinement ce thème, il existe un ouvrage en livre de poche : chez Idées/Gallimard, de Alain, Éléments de philosophie, publié en 1941, que Gerboise vous recommande également de lire en vue de vous imprégner de sa bénéfique substance .</span><br /><span style="color:#006600;"></span><br /><span style="color:#006600;">Je pense qu'il est important de vous faire connaître " l'introduction " présentée par l'auteur, Alain, le 10 Mars 1940 . La voici :</span><br /><span style="color:#006600;"></span><br /><span style="color:#000000;"><em>" Le mot philosophie, pris dans son sens le plus vulgaire, enferme l'essentiel de la notion. C'est, aux yeux de chacun, une évaluation exacte des biens et des mots ayant pour effet de régler les désirs, les ambitions, les craintes et les regrets. Cette évaluation enferme une connaissance des choses, par exemple s'il s'agit de vaincre une superstition ridicule ou un vain présage ; elle enferme aussi une connaissance des passions elles- mêmes et un art de les modérer. Il ne manque rien à cette esquisse de la connaissance philosophique. On voit qu'elle vise toujours à la doctrine éthique, ou morale, et aussi qu'elle se fonde sur le jugement de chacun, sans autre secours que des conseils des sages. Cela n'enferme pas que le philosophe sache beaucoup, car un juste sentiment des difficultés et le recensement exact de ce que nous ignorons peut-être un moyen de sagesse ; et cela enferme que le philosophe sache bien ce qu'il sait, et par son propre effort. Toute sa force est dans un ferme jugement, contre la mort, contre la maladie, contre un rêve, contre une déception. Cette notion de la philosophie est familière à tous et elle suffit.</em></span><br /><span style="color:#006600;"></span><br /><em>Si on la développe, on aperçoit un champ immense et plein de broussailles, c'est la connaissance des passions et de leurs causes . Et ces causes sont de deux espèces ; il y a des <strong>causes mécaniques</strong> contre lesquelles nous ne pouvons pas beaucoup, quoi que leur connaissance exacte soit de nature à nous délivrer déjà, comme nous verrons ; il y a des <strong>causes d'ordre moral</strong>, qui sont des erreurs d'interprétation, comme si, par exemple, entendant un bruit réel, j'éprouve une peur sans mesure et je crois que les voleurs sont dans la maison. Et ces fausses idées ne peuvent être redressées que par une connaissance plus exacte des choses et du corps humain lui-même, qui réagit continuellement contre les choses, et presque toujours sans notre permission, par exemple quand mon coeur bat et quand mes mains tremblent. </em><br /><em></em><br /><em>On voit par là que, si la philosophie est strictement une éthique, elle est, par cela même, une sorte de connaissance universelle, qui toutefois se distingue par sa fin des connaissances qui ont pour objet de satisfaire nos passions ou seulement notre curiosité. Toute connaissance est bonne au philosophe, autant qu'elle conduit à la sagesse ; mais l'objet véritable est toujours une bonne police de l'esprit.</em><br /><em>Par cette vue, on passe naturellement à l'idée d'une critique de la connaissance. Car la première attention à nos propres erreurs nous fait voir qu' il y a des connaissances obscurcies par les passions, et aussi une immense étendue de connaissances invérifiables et pour nous sans objet, et qui ont deux sources, <strong>le langage</strong>, qui se prête sans résistance à toutes les combinaisons de mots, et <strong>les passions</strong> encore, qui inventent un autre univers, plein de dieux et de forces fatales , et qui y cherchent des aides magiques et des présages . Et chacun comprend il y a ici à critiquer et à fonder, c'est-à-dire à tirer de la critique des religions une science de la nature humaine, mère de tous les dieux. On appelle réflexion ce mouvement critique qui, de toutes les connaissances, revient toujours à celui qui les forme, en vue de le rendre plus sage.</em><br /><em></em><br /><em>La vraie méthode pour former la notion de philosophie, c'est de penser qu'il y eut des philosophes. Le disciple devra se tracer à lui-même le portrait de ces hommes étranges qui jugeaient les rois, le bonheur, la vertu et le crime, les dieux et enfin tout. Ce qui est plus remarquable, c'est que ces hommes furent toujours admirés, et souvent honorés par les rois eux-mêmes. Joseph en Égypte expliquait les songes ; c'est ainsi qu'il devint premier ministre. Admirez ici l'art de débrouiller les passions, de deviner la peur, le soupçon, le remords, enfin tout ce qui est caché dans un roi. </em><br /><em></em><br /><em>D'après l'exemple de Joseph on comprendra qu'en tous les temps, et en toutes les civilisations, il y eut des philosophes, hommes modérateurs, hommes de bon conseil, médecins de l'âme en quelque sorte. Les astrologues, si puissants auprès des tyrans, furent sans doute des philosophes très rusés, qui feignaient<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (feindre, donner pour réel un sentiment, une qualité que l'on a pas ; cacher à autrui ce qu'on sent, ce qu'on pense, en déguisant ses sentiments)</span> de voir l'avenir dans les conjonctions <span style="font-size:85%;color:#993399;">( action de joindre)</span> des astres, et qui en réalité <span style="color:#3333ff;">devinaient l'avenir d'après les passions du tyran , d'après une vue supérieure de la politique</span>. <span style="color:#000099;">Ce fut toujours le sort des philosophes d'être crus d'après une vue plus perçante qu'on leur supposait, alors qu'ils jugeaient d'après le bon sens.</span> Faites donc maintenant le portrait de l'astrologue de Tibère qui n'était pas moins fin .</em><br /><em></em><br /><em>Décrivez les passions de l'un et de l'autre dans ce jeu serré. Aidez-vous de la première scène du Wallenstein de Schiller ; et aussi de ce que Schiller et Goethe en disent dans leurs lettres. Vous êtes ici en pleine réalité humaine, dans ce terrible camp, où la force, la colère et la cupidité font tout ; c'est une forme de civilisation . <span style="color:#000099;">Si vous y reconnaissez l'homme qui est autour de vous, et vos propres sentiments, vous aurez fait déjà un grand progrès</span>. Mais il ne s'agit point de rêver ; il faut écrire et que ce soit beau .</em><br /><em></em><br /><em>Ce sera beau si c'est humain.</em><br /><em></em><br /><em>Pousser hardiment dans cette direction, c'est celle du vrai philosophe. Si vous doutez là-dessus, ouvrez seulement Platon n'importe où, et écartez tout de suite l'idée que Platon est difficile . Ce que je propose ici de Platon n'est ni caché, ni difficile, ni discutable.<span style="color:#000099;"> Faites ce pas, qui est décisif pour la culture. </span></em><br /><em></em><br /><em>Le lecteur ne s'étonnera pas qu'un bref traité commence, en quelque façon, par la fin, et procède de la police des opinions à la police des moeurs, au lieu de remonter péniblement des passions et de leurs crises à l'examen plus froid qui les corrige un peu en même temps que l'âge les refroidit</em> " .<br /><br />Alain .<br /><br /><strong><span style="color:#006600;">Nous terminerons ce billet [ Gerboise ] par une définition de la philosophie que nous considérons la plus noble : celle de l'humanisme</span></strong><br /><strong><span style="color:#006600;"></span></strong><br /><strong><span style="color:#006600;">Qui est la doctrine qui pose la<span style="color:#006600;"> </span><span style="color:#003300;">dignité inaliénable</span> de toute personne et vise à procurer à chacun des conditions de son plein épanouissement intellectuel et physique ; celle d'un esprit philosophique, d'un esprit plein de clarté, de méthodes ; celle d'un esprit exempt de préjugés, de passions .</span></strong><br /><strong><span style="color:#006600;"></span></strong><br /><strong><span style="color:#006600;">Pour mettre un point final à notre billet , disons que la philosophie est une spéculation sur les principes premiers du monde et de la vie, présentée sous la forme d'une théorie générale de la connaissance et de l'action . </span></strong><br /><strong><span style="color:#006600;"></span></strong><br /><strong><span style="color:#993300;">C'est dans le billet du 13 Juillet 2011 que je précise les circonstances de l'absence de billets durant presque trois mois .</span></strong><br /><strong><span style="color:#993300;"></span></strong><br /><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/-nWv2rbWlsyE/TibwwecLPFI/AAAAAAAABg4/5uMmf3vnzYI/s1600/CD%2BBiblio%2B18%2BInt%25C3%25A9rieur.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 274px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5631453099669011538" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-nWv2rbWlsyE/TibwwecLPFI/AAAAAAAABg4/5uMmf3vnzYI/s400/CD%2BBiblio%2B18%2BInt%25C3%25A9rieur.jpg" /></a><br />Fidèlement vôtre,<strong> Gerboise</strong> .Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-36087238677139997382011-07-13T07:10:00.007+02:002011-07-15T07:02:53.915+02:00Alzheimer*, ou la déchéance** de la mémoire et de l'esprit ; leurs décadences*** ; leurs déclins**** ; leurs dégénérescences***** .<a href="http://3.bp.blogspot.com/-0R8izERrDb0/Thqbq8mLhdI/AAAAAAAABgY/lPkRNgl-llQ/s1600/La%2BRecherche%2B3.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 258px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5627981846475933138" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-0R8izERrDb0/Thqbq8mLhdI/AAAAAAAABgY/lPkRNgl-llQ/s400/La%2BRecherche%2B3.jpg" /></a> Voir la suite de cette liste des sujets traités, après les deux figures suivantes .<br /><br /><span style="color:#cc6600;">( vous pouvez agrandir cette figure ainsi que toutes les suivantes par un clic gauche suivi par un retour à la page précédente afin de poursuivre leur lecture )<br /><br /></span><br /><br /><br /><br /><div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-tus4slLdmuY/TeXRaAYX09I/AAAAAAAABgM/4QndkCq9hko/s1600/La%2BRecherche%2B1.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 289px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613122755296220114" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-tus4slLdmuY/TeXRaAYX09I/AAAAAAAABgM/4QndkCq9hko/s400/La%2BRecherche%2B1.jpg" /></a><br /><br /><strong>*Alzheimer</strong> : La maladie est " due "(!) à des lésions cérébrales décrites la première fois par Aloïs Alzheimer<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (né en 1864 dans le sud de l'Allemagne )</span> en 1907 . La cause première de ces lésions cérébrales dégénératives neurofibrillaires dont le développement échappe encore à ce jour aux spécialistes , est totalement inconnue . L'évolution est insidieuse et progressive : inéluctable <span style="font-size:85%;color:#993399;">( ce contre quoi il est impossible de lutter dans le présent ou le futur, qu'on ne peut combattre pour l'empêcher de progresser ; ce qu'on ne peut pas détourner, éluder c'est à dire se soustraire par un artifice ; éviter car la cause est inconnue)</span> . Cette amnésie, perte de mémoire sévère, est la conséquence de ces phénomènes .<br /><br /><strong>** déchéance de la mémoire</strong>, [intellectuelle] , de l'esprit : fait de déchoir, tomber dans un état inférieur à celui où l'on était...décrépitude . Situation inférieure à celle dans laquelle on était avant . Disparition progressive des structures normales des cellules d'un tissu, d'un organe ; évolution défavorable vers le pire .<br /><br /><strong>*** décadence</strong> : implique une progression , aux conséquences inexorables, inévitables ,vers la ruine ; décadence de la mémoire et de l'entendement . Seule subsiste la présence des " Émotions " qui sont en grande partie épargnées pour le moment , en particulier l'affection, la tendresse, l'attachement, la gentillesse .<br /><br /><strong>**** déclin</strong> : désigne l'état de ce qui commence à régresser . Le déclin précède la disparition ou la décadence .<br /><br /><strong>***** dégénérescence</strong> : perdre ses qualités initiales ; altération anatomique des cellules vivantes . Perte des qualités, état de ce qui se dégrade avec le temps; changement qu'éprouve un corps organisé lorsque sous l'empire d'autres circonstances, il perd son caractère générique et se détériore .<br /><br /><br /><br /><span style="font-size:130%;"><strong>La " Mémoire " : vaste et complexe sujet de réflexion !</strong><br /><strong></strong><br /><strong>C'est la mémoire qui constitue la plus grande et la plus importante partie de notre personnalité :</strong></span></div><br /><br /><br /><br /><br /><div><span style="font-size:130%;"><strong>NOTRE PERSONNALITÉ ! <em>Notre Personnalité</em> <span style="font-size:85%;color:#993399;">(notre individualité )</span> notre Être, notre Moi, notre Ego,<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (notre tempérament)</span> , enfin nous-même !</strong></span></div><br /><br /><br /><br /><br /><div><span style="font-size:130%;"><strong>Celle de ma Doudoue, ma femme,après 50 années d'interactions communes fabuleuses, s'est transformée . Seule, pour l'instant, l'affection subsiste, se maintien, résiste à l'épreuve du temps et aux perturbations extérieures </strong><em>[ quoique, le matin, au réveil, "ma maman" se substitue à "mon doudou" ; certains jours, de moins en moins rares, elle me demande : qui tu es toi !]</em></span><strong><span style="font-size:130%;"> Plus aucune discussion d'antan,comme autrefois au temps passé; elle est "Ailleurs", c'est un autre " Être " toujours chaleureux, mais méconnaissable,un véritable "bébé !" . J'argumente sur tous les sujets,en toute circonstance, avec elle, inlassablement, sans me lasser, m'impatienter de son mutisme . Elle me regarde gravement, paraissant étonnée, ayant l'air de comprendre ! Je continue, patiemment, infatigablement ...</span><span style="font-size:180%;"> <span style="font-size:130%;">mes discours dans le vide ?, peut-être pas encore dans le néant !<br /><br /></span></strong></span><em><span style="color:#993300;"><strong><span style="font-size:100%;">Personne , s'il n'a pas vécu avec deux êtres aussi dissemblables ,<span style="font-size:180%;"> celle</span> avec laquelle on a vécu toute une vie , " sa Doudoue ", passé près de cinquante années merveilleuses à se construire ensemble, et<span style="font-size:180%;"> celle</span> que je chérie toujours de plus en plus, qui depuis quelques années n'est plus là ; dont la mémoire, ce bien parmi les plus précieux, qui constitue tout un être et qui lorsqu'elle disparaît progressivement, puis s'éteint totalement, fait que personne ne peut savoir ce qu'est vraiment ce fléau qui peut s'abattre sournoisement , insidieusement, inexorablement et pour toujours, sans répit ni espoir de ...</span><br /><br /><span style="font-size:100%;">C'est pour cette raison que je vous présente et vous recommande,dans un premier temps, de prendre connaissance de ce numéro de La Recherche sur la Mémoire après cette longue interruption de mon blog , en vue de connaître comment fonctionne la mémoire de notre cerveau lorsqu'elle n'est pas perturbée par des phénomènes dont nous ne connaissons pas toujours les causes réelles profondes .</span></strong></span></em><br /><br /><br /><em><span style="color:#993300;"><strong></strong></span></em><br /><strong><span style="color:#009900;">Gerboise n'a pas " <span style="font-size:180%;">oublié "</span> ses fidèles lecteurs .</span></strong></div><br /><br /><br /><div><strong><span style="color:#009900;"><br /><br /></span></strong><strong><span style="color:#006600;"><span style="font-size:100%;">Depuis plus de quatre mois, un bruit infernal provenant de travaux importants, dans l'immeuble où nous résidons, a perturbé ma femme [atteinte de cette maladie inhumaine], incapable de comprendre ces sons incohérents que sont les bruits sourds provenant de ces rénovations . J'ai passé une grande partie de mon temps à la rassurer,minute par minute,des journées entières, sa mémoire ne dépassant pas quelques dizaines de seconde . C'est la raison pour laquelle je n'ai pu continuer à construire les billets de ce blog Gerboise . Ces perturbations dans l'immeuble sont terminées . Je vais pouvoir reprendre</span> progressivement ces communications avec vous tous qui deviez vous interroger sur mon silence .<br /><br /></span></strong><br /></div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-JxOO7h2vZRs/TeXRKXK2XUI/AAAAAAAABgE/OTrRd5wNgYA/s1600/La%2BRecherche%2B2.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 387px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613122486535609666" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-JxOO7h2vZRs/TeXRKXK2XUI/AAAAAAAABgE/OTrRd5wNgYA/s400/La%2BRecherche%2B2.jpg" /></a> Voici , ci-dessous , la suite de la première image présentée dans ce billet .<br /><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/-m-MV7p0k0hE/TeXQrgJg_7I/AAAAAAAABf0/ZS-VZMDZYk8/s1600/La%2BRecherche%2B4.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 274px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613121956369989554" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-m-MV7p0k0hE/TeXQrgJg_7I/AAAAAAAABf0/ZS-VZMDZYk8/s400/La%2BRecherche%2B4.jpg" /></a> Voici ci-dessous quelques pages de ce numéro spécial de La Recherche , numéro que je recommande de lire en vue de comprendre les problèmes qui se posent dans la connaissance des " structures " de la mémoire .<br /><br /><br /><br /><br /><div><a href="http://2.bp.blogspot.com/-NpqlwZcCM3I/TeXQa00LSBI/AAAAAAAABfs/O9Wo6q8YNrA/s1600/La%2BRecherche%2B5.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 274px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613121669859854354" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-NpqlwZcCM3I/TeXQa00LSBI/AAAAAAAABfs/O9Wo6q8YNrA/s400/La%2BRecherche%2B5.jpg" /></a><br /></div><br /><div><br /><br /><br /><div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-czEDoxaaXjs/TeXQHUjOtAI/AAAAAAAABfk/fW32HBdzw-I/s1600/La%2BRecherche%2B6.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 270px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613121334781326338" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-czEDoxaaXjs/TeXQHUjOtAI/AAAAAAAABfk/fW32HBdzw-I/s400/La%2BRecherche%2B6.jpg" /></a><br />Voici les quelques pages concernant la maladie d'Alzheimer dans ce numéro spécial .<br /><br /><br /><br /><div><a href="http://2.bp.blogspot.com/-wNMjwf7kkZk/TeXP5yHD8OI/AAAAAAAABfc/PYu_6QkfA4U/s1600/La%2BRecherche%2B7.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 272px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613121102198075618" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-wNMjwf7kkZk/TeXP5yHD8OI/AAAAAAAABfc/PYu_6QkfA4U/s400/La%2BRecherche%2B7.jpg" /></a> <br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/-fNxuiYzwoC8/TeXPoJYVyAI/AAAAAAAABfU/pdBMtiUAQfo/s1600/La%2BRecherche%2B8.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 273px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613120799206918146" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-fNxuiYzwoC8/TeXPoJYVyAI/AAAAAAAABfU/pdBMtiUAQfo/s400/La%2BRecherche%2B8.jpg" /></a> <a href="http://2.bp.blogspot.com/-QXNVMevSNEY/TeXPRfypzAI/AAAAAAAABfM/5QSfYO7pH6s/s1600/La%2BRecherche%2B9.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 271px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613120410085870594" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-QXNVMevSNEY/TeXPRfypzAI/AAAAAAAABfM/5QSfYO7pH6s/s400/La%2BRecherche%2B9.jpg" /></a> <br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/-447VsMw51Ec/TeXPC3INCWI/AAAAAAAABfE/WTUpohlQWGc/s1600/La%2BRecherche%2B10.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 272px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5613120158652238178" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-447VsMw51Ec/TeXPC3INCWI/AAAAAAAABfE/WTUpohlQWGc/s400/La%2BRecherche%2B10.jpg" /></a> Je pense revenir sur ce thème dans d'autres billets, en vue d' approfondir les divers éléments de ce sujet fondamental , qui concerne les nombreuses apparences<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (ce qui paraît au dehors et peut ne point correspondre à la réalité)</span> et configurations <span style="font-size:85%;color:#993399;">(formes extérieures)</span> de la Mémoire humaine .</div><br /><div></div><br /><div>Bien à vous tous, cordialement,<strong> Gerboise</strong> . </div></div></div>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-47566812392627634732011-04-20T04:54:00.007+02:002011-04-22T09:02:54.117+02:00Ces femmes, qui exprimaient leur conditions de vie aux temps jadis,dans des chansons pathétiques,seul moyen parfois de clamer leur désespoir .<a href="http://4.bp.blogspot.com/-6iVDQCtrhso/Ta54po5pXVI/AAAAAAAABe8/v1nlf5VxNsY/s1600/lavandi%25C3%25A8res%252Ctravail%2Bdes%2Bfemmes.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 256px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5597544043617279314" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-6iVDQCtrhso/Ta54po5pXVI/AAAAAAAABe8/v1nlf5VxNsY/s400/lavandi%25C3%25A8res%252Ctravail%2Bdes%2Bfemmes.jpg" /></a> <br /><div>Il y aurait beaucoup à dire sur la<strong><em> condition féminine</em></strong> à travers les siècles ; et, de fait, beaucoup de choses furent dites, écrites,gravées, sculptées ou chantées, murmurées sur le sujet. Les principales intéressées, les femmes elles-mêmes , ne s'en privaient d'ailleurs pas ; y compris à une époque [ surtout avant le 19e siècle] où leur droit à la parole était réduit à sa plus simple expression, puisque leur vie se passait dans un perpétuel état de dépendance à tous les points de vue .</div><br /><br /><br /><div>Vis-à-vis de leurs parents, de toute la famille, de l'ensemble de la société tout d'abord, puis de leur mari, « pour le meilleur et pour le pire »<span style="font-size:85%;color:#993399;"> ( pour les plus heureuses et pour les plus pénibles circonstances de la vie ; la formule s'emploie habituellement en parlant du mariage et exprime la vision chrétienne de l'union idéalement durable, indissoluble au milieu de toutes les vicissitudes)</span> , selon la formule consacrée ; le meilleur ne durant jamais bien longtemps, si l'on en croit, simplement, ce que racontent les chansons de toutes ces époques passées.</div><br /><br /><div><strong>Car les femmes chantaient</strong> ; et c'était même là , à peu près,<strong> leur unique espace de liberté</strong>. </div><br /><br /><div>Elles chantaient en berçant leurs enfants, en filant, en tissant, en accomplissant leurs tâches ménagères au logis, au lavoir entre elles ; c'est-à-dire le plus souvent entre femmes, tandis que les hommes étaient occupés, hors de la maison, à la taverne, à leurs besognes d'hommes. Entre femmes, oui, il y avait des sujets dont on pouvait parler avec une relative liberté- ou plutôt chanter, car la parole directe engage parfois trop ; alors qu' il est si facile d'exprimer<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (vouloir dire; exprimer concerne en effet la pensée mais aussi les sentiments, que l'on manifeste par l'écrit et l'oral ainsi que par les gestes, l'attitude ) </span>, exactement la même chose, en se réfugiant<span style="font-size:85%;color:#993399;"> ( s'abritant, se mettre à couvert, se préserver)</span> derrière les paroles d'une chanson. D'autant que les sujets ne manquaient pas : amours contrariés avec menaces de réclusion au couvent , pour les plus jeunes ; mariages arrangés par les parents, débouchant le plus souvent sur des unions désastreuses, pour les aînées ; maris tyranniques ou débauchés , que certaines n'hésitent d'ailleurs pas à tourner en ridicule ; fardeau du travail domestique et de maternités à répétition <span style="font-size:85%;color:#993399;">( mortalité considérable durant la grossesse, ou lors de l'accouchement ! Là, elles étaient vraiment " délivrées " !)</span> ; drames des filles-mères promises, à la prostitution, etc. Bref, un tableau des plus sombres.</div><br /><div><br />Tableau, ce qui s'offrait à la vue, d'autant plus désespérant que la plupart de ces chansons devaient rester clandestines<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (sous le manteau ! en parlant d'interdits ; manteau a <span style="color:#000000;"><span style="color:#993399;">le sens métaphorique</span> </span>de « ce qui cache »)<span style="color:#000000;">,</span></span><span style="color:#000000;"> </span>sous peine de sévères représailles, puisque les hommes avaient tous les pouvoirs. Y compris- pensaient-ils, ces naïfs ! - celui de vous <strong>empêcher de penser, de rêver, de les juger en silence,</strong> ou d'aimer ailleurs en secret… Pourtant - et il y a là un bien grand paradoxe, dû au poids considérable du sentiment social et du <strong>regard des autres </strong>- la hantise de rester vieille fille était plus forte que toutes les appréhensions<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (les inquiétudes )</span> que l'on pouvait nourrir<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (échafauder, construire dans son esprit)</span> à l'encontre du mariage. Une angoisse correspondant à un double sentiment d'échec personnel et de culpabilité [mais n'est-ce point le propre des victimes que de se sentir éternellement coupables ?], que l'on retrouve dans de nombreuses chansons traditionnelles. Ainsi, à tout prendre, valait-il mieux un mari exécrable , détestable , répugnant,que pas de mari du tout !</div><br /><div><br />Après l'apparition des mouvements féministes, vers le milieu du XIXe siècle, et les combats acharnés de quelques militantes emblématiques<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (caractéristiques)</span> , tel que Flora Tristan, Pauline Roland <span style="font-size:85%;color:#993399;">(que Victor Hugo exalta quand elle mourut en 1852 au retour de déportation ) </span>ou Louise-Michel, la situation commencera à évoluer ; et, remplissant comme toujours son office de <strong>miroir</strong><span style="font-size:85%;color:#993399;"> ( reflet)</span><strong> de la société</strong>, la<strong> chanson</strong> se fera, tout naturellement, l'écho de ces timides progrès.</div><br /><div></div><br /><div><span style="color:#006600;">Après ces réflexions sur la<strong> condition humaine féminine, </strong>construites à partir de ces témoignages subtils que furent<strong><em> ces airs chantés, fredonnés, par celles qui furent l'âme de notre douce France,</em></strong> répandus dans les campagnes, à travers les villages , les lavoirs et les champs, mais également par ceux sortis des ateliers dans les agglomérations et ceux exprimés sur les trottoirs, aux coins des rues des grandes villes , par de sympathiques " bateleurs " , malheureusement, de nos jours, presque disparus , nous continuerons à nous interroger sur cette société humaine si complexe, mais si riche en potentialités .</span></div><br /><div></div><br /><div>Fidèlement vôtre, <strong>Gerboise</strong> .</div><br /><div></div>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-13170913381463910642011-03-18T05:39:00.012+01:002011-03-23T17:24:39.357+01:00Islamisme ? ... Tout bon musulman s'efforce d'imiter Mahomet en observant les leçons de la sunna,recueuil qui rapporte les faits et gestes du Prophète<a href="http://3.bp.blogspot.com/-SuV7Roexia4/TYSFxAHsRwI/AAAAAAAABc8/i8xROvcNW5U/s1600/La%2BKaaba.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 259px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5585736514738603778" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-SuV7Roexia4/TYSFxAHsRwI/AAAAAAAABc8/i8xROvcNW5U/s400/La%2BKaaba.jpg" /></a><br /><div><span style="color:#cccccc;">.</span><strong><span style="font-size:130%;"> La Kaaba </span></strong>, sanctuaire cubique dans lequel est scellée la<strong> Pierre noire</strong>, et dont les pèlerins doivent faire sept fois le tour<em> (Bibliothèque nationale, Paris) .<br /><span style="color:#cccccc;"></span><br /></em><span style="color:#000000;"><strong>ISLAM :</strong> mot arabe signifiant :</span><br /><br />-<strong> Résignation</strong> à la volonté divine ;<br /><br />-<strong> Religion</strong> des musulmans [prêchée par Mahomet et fondée sur le Coran qui signifie, en arabe, « Récitation », et représente pour tous les musulmans le texte sacré par excellence : il est en effet la parole de Dieu devenu Livre. Les compagnons du prophète apprenaient par coeur les révélations au fur et à mesure que ce dernier les leur transmettait ; il les transcrivaient également sur des pierres plates, des omoplates de chameau et des morceaux de cuir . En 652, le calife Uthman, troisième successeur du Prophète, donna l'ordre de réunir tous les textes . Cette version, considérée comme définitive, est toujours en vigueur dans le monde musulman . Le Coran est composé de 114 sourates [chapitres] ,elles-même divisées en 6243 versets, ou<strong><em> ayats</em></strong> ] .<br /><br />-<strong> Ensemble des peuples</strong> qui professent cette religion ou des<strong> pays musulmans</strong> [ le Monde arabe] et la<strong> Civilisation</strong> qui les caractérise.<br /><br /><br /><br /><em><span style="font-size:180%;color:#330000;"><strong>Dictionnaire Géopolitique de l' Islamisme *</strong></span></em></div><div></div><div><strong><span style="font-size:100%;color:#330000;">Les différents courants, les personnalités, les racines culturelles,religieuses et politiques , Bayard Editions, 2009 .</span></strong></div><div> </div><div><em><span style="font-size:180%;color:#330000;"><strong></strong></span></em></div><div><em><span style="color:#993300;">* Spécialistes dirigés par <strong>Antoine Sfeir</strong>, né en 1948 à Beyrouth, Liban , journaliste et enseignant franco-libanais de confession chrétienne, spécialiste du Moyen-Orient et plus généralement du monde arabe ; il dirige les Cahiers de l'Orient et préside le Centre d'études et de réflexions sur le Proche-Orient et est professeur en relations internationales au CELSA [École des hautes études en sciences de l'information et de la communication ] . Il s'installe en France en 1976 ; jusqu'à 1989, il est journaliste à Lacroix et au Pèlerin ; il collabore également au journal Le Point, au Quotidien de Paris, à L'Evénement du jeudi, ainsi qu'aux revues Études, Esprit, Afrique et Asie Moderne et Politique Internationale. Il est consultant de diverses émissions radio ou télévisées au sujet de l'islam et du Moyen-Orient .<br /><br /><strong>Khattar Abou Diab</strong>, politologue, est spécialiste de l'islam est du Moyen-Orient .<br /><br /><br /><strong>Bernard Godard</strong>, chargé de mission au sein du bureau central des cultes du ministère de l'intérieur , est l'un des meilleurs spécialistes de l'islam de France .<br /><br /><br /><strong>Jean-Michel Salgon</strong>, politologue, est spécialiste du Maghreb . Il a coordonné le travail des rédacteurs .<br /><br /><br /><br />Avec la collaboration de <strong>Matthieu Édouard Saab</strong>, analyste veille stratégique du Proche-Orient ; <strong>Mohamed Troudi</strong>, professeur de sciences politiques ;<strong> Christophe Jaffrelot</strong>, directeur de recherche au CNRS, ancien directeur du CERI et spécialiste de l'Inde ; et <strong>Pauline Garaude</strong>, spécialiste du Pakistan .</span></em></div><br /><br /><div><em><span style="color:#993300;"></span></em></div><br /><div><strong><span style="font-size:180%;">La naissance de l'islam</span></strong></div><br /><br /><div></div><div>Au VIIe siècle de notre ère, une poussière de tribus, qui vivait du commerce et d'une maigre agriculture de subsistance, se taillent un empire qui va s'étendre de l'Afghanistan à l'Espagne . Cette expansion de l'islam est bien un phénomène unique dans l'histoire .</div><br /><br /><div></div><div>En 632, quand meurt Mahomet, sept ans avant le roi Dagobert, l'influence de la nouvelle religion se limite à l'Arabie, une Terre revêche, isolée, presque entièrement vouée au désert . Trente années plus tard à peine, les grandes chevauchées des rudes Bédouins déferlent sur la Syrie, l'Égypte, la Mésopotamie… Ils suivent alors à la lettre le verset du Coran qui dit : « Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et aux Dernier Jour . Tuez-les partout où vous les atteindrez ! Expulsez-les d'où ils vous ont expulsés ! Telle est la récompense des infidèles . » Mahomet n'a-t-il pas promis aussi que tout combattant mort à la bataille est assuré d'entrer au paradis ? L'empire Perse est détruit , l'Empire byzantin est menacé . Et les hommes du désert se sont transformés avec aisance en militaires de génie, en cavaliers émérites, en hardis navigateurs et en habiles administrateurs . Comment expliquer autrement le fait que l'islam a pu alors si facilement "digérer " toutes ses conquêtes ?</div><br /><br /><div></div><div>Donc, au début du VIIe siècle de notre ère, le prophète arabe Mahomet fonde l'Islam, religion qui va connaître une diffusion mondiale et qui compte de nos jours 800 millions d'adeptes environ .</div><br /><br /><p><em><span style="color:#993300;"></span></em></p><div><br /><strong><span style="color:#009900;">Voici l'introduction de cet ouvrage précieux, inestimable, irremplaçable, qui vous permettra de vous rendre compte de l'importance de ce dictionnaire :</span></strong></div><div><strong><span style="color:#009900;"></span></strong></div><div><strong><span style="font-size:180%;color:#009900;"><em>L'Encyclopédie de l'islamisme</em> <span style="font-size:100%;">intitulée : <span style="color:#003300;">" Dictionnaire Géopolitique de l'Islamisme ",</span> Editions Bayard, 2009 .<br /></span></span></strong><br /><br /><strong><span style="color:#009900;">C'est le premier dictionnaire complet sur l'islamisme, qui en éclaire les fondements, l'ensemble des courants et des acteurs, dans chaque pays du monde . Antoine Sfeir a réuni les meilleurs spécialistes internationaux pour établir cette somme inédite, qui permet une vision globale de ce phénomène .</span></strong><br /><br /><strong><span style="color:#009900;"><br /></span></strong>L'<strong> « islamisme »</strong> est un concept purement français pour désigner les intégristes musulmans, ce que les Anglo-Saxons appellent les<strong> « fondamentalistes »</strong> . Il s'agit là d'un<strong><span style="font-size:130%;"> « isme »</span></strong> , retenu par l'orientalisme français, pour désigner un vaste courant intellectuel et politico- religieux de l'islam contemporain tenant, à la fois, de l'intégrisme catholique et du fondamentalisme protestant . Il partage en effet, avec l'un et l'autre,<strong> la peur d'une modernité</strong> réputée menaçante pour l'intégrité de la foi .<br /><br /><br /><strong><span style="font-size:130%;">Le phénomène islamiste n'est pas nouveau</span></strong><br /><strong><span style="font-size:130%;"></span></strong><br /><strong>L'Islamisme</strong> est aussi vieux que la religion de<strong> Mouhammad</strong> elle-même, mais sa version moderne est née au tournant de ce siècle, en réaction contre le mouvement de la<strong> Renaissance arabe</strong> [ Al Nahda ] prônant un aggionamento <span style="color:#993399;">( adaptation de la réalité contemporaine, au progrès ; évolution [de l'église catholique en fonction des modifications du monde ] )</span> de l'islam . Il représente, à cet égard, une sorte de Contre-Réforme au courant réformiste initié par le penseur persan Jamaledinne el Afghani [mort en 1898] . Ce dernier préconisait une relecture critique du Coran à la lumière de l'histoire, de la linguistique et de l'archéologie . Son disciple, l'Égyptien Mouhammad Abdou [mort en 1905] , poussa encore plus loin le raisonnement, en appelant à une sécularisation de la société musulmane . Contre une telle tendance, la réaction vint d'abord d'un élève d' Abdou, le Syrien Rachid Rida [ mort en 1935] , qui se présentera comme le chantre de la « restauration » d'un âge d'or musulman mythifié . En 1928, est fondée à Ismaïlia [Égypte], l'association des<strong> Frères musulmans</strong> . Véritable matrice de l'islamisme actuel, la confrérie, dont la devise est « le Coran est notre constitution »<strong><em> milite pour islamiser l'État dans son intégralité</em></strong>, en imposant la<strong><em> Chari' a</em></strong>, la loi fondée sur le Coran, et la<strong><em> sunna</em></strong>, la tradition du Prophète, comme sources exclusives de toute législation et en rejetant tout apport culturel étranger à l'Islam .</div><div></div><div><span style="color:#3333ff;">Cela suppose, d'emblée, un statut inférieur pour la femme comme pour le citoyen non musulman . Considérant que la tradition est valable de toute éternité et en tous lieux, l'islamisme dénonce comme sacrilège l'approche moderniste du Coran .<br /><br /></span><br /><strong><span style="font-size:130%;">Qui est donc islamiste ?</span></strong><br /><strong><span style="font-size:130%;"></span></strong><br />Tous ceux qui cherchent à islamiser l'environnement social, familial ou professionnel dans lequel ils se trouvent répondent à cette définition . Certains passent du prosélytisme à l'action violente : ce sont les terroristes poursuivis et traqués, aujourd'hui , par tous les services occidentaux . D'autres présentent un visage humain, souriant, n'hésitant pas à se " superposer " aux sociétés d'accueil, c'est-à-dire à reconnaître, par exemple, les lois et les règles de ces pays tout en insistant pour que soient prises en compte les spécificités et les identités islamiques .</div><div></div><div><strong><span style="color:#3333ff;">À la différence des terroristes, ils rassurent les policiers et les magistrats, il en font d'ailleurs souvent leurs interlocuteurs privilégiés .</span></strong></div><div></div><div>En revanche,</div><div></div><div></div><div><span style="color:#3333ff;">ils devraient inquiéter les sociologues, et les politologues car ils érigent lentement, mais sûrement, une société en marge des communautés nationales qui rejette,<strong><em> de facto</em></strong>, l'intégration dans les pays d'accueil .<br /><br /></span><strong><span style="font-size:130%;">La menace est double à l'égard des pays occidentaux : sécuritaire à cause du terrorisme et sociologique avec le risque d'une déstructuration des états .<br /><br /></span></strong>Les événements du 11 septembre 2001, aux États-Unis, ceux de Riyad en 2003 et 2004, de Casablanca en 2003, de Madrid le 11 mars 2004, de Londres en juillet 2005<strong> trouvent-ils ou non une quelconque justification dans le Coran ?</strong><br /><strong></strong><br />Quel a été le rôle des États-Unis et des services de renseignements américains dans l'expansion de l' islamisme .<br /><br />Comment appréhender l'islam dans nos sociétés laïques ?<br /><br />Depuis une dizaine d'années le monde a découvert un islam qu'il ne soupçonnait pas . Du coup des amalgames <span style="font-size:85%;color:#993399;">( mélanges de personnes ou de choses qui ne sont pas faites pour aller ensemble)</span> se sont multipliés : tout Arabe est musulman, oubliant qu'il existe près de 15 millions d'Arabes qui ne le sont pas ;</div><div></div><div>tout musulman est islamiste, alors que les islamistes constituent une minorité au sein du monde musulman ;</div><div></div><div>enfin tout islamiste est un terroriste alors que, là aussi, seuls quelques individus nostalgiques de la conquête islamique sont passés à l' acte .</div><div></div><div><strong>Représentent-il pour autant tous les musulmans ?<br /><br /></strong><span style="font-size:180%;"><em>L'Encyclopédie de l'islamisme</em></span><span style="font-size:100%;"> tente de répondre à toutes ces questions . Elle présente des organisations, les hommes, les fondements historiques, les interconnexions et les alliances des islamistes entre eux, dans le monde et dans chaque pays . Si les auteurs abordent quelques notions de base de l'islam comme la<strong> Chari' a</strong> ou le<strong> Jihad</strong> communément qualifié de <em>« guerre sainte »,</em> ils axent l'essentiel de leurs propos sur l'islamisme lui-même .</span><br /><span style="font-size:100%;"></span><br />Nous avons l'ultime conviction que l'islamisme est aujourd'hui un phénomène qui concerne l'ensemble des pays occidentaux . C'est pour cette raison que <em><span style="font-size:180%;">l'Encyclopédie de l'islamisme</span></em> couvre non seulement tous les champs de la géopolitique, mais aussi ceux de l'économie mondiale, en mettant plus précisément en exergue, par exemple, les enjeux pétroliers de la guerre d'Afghanistan .<br /><br />Ainsi la méthodologie s'est-elle imposée naturellement aux auteurs :</div><div></div><div>-aborder les principes fondamentaux de l'islam en ce qu'ils permettent de mieux comprendre l'islamisme ;</div><div></div><div>-plonger dans les fondements historiques de l'islam ;</div><div></div><div>- revenir sur les écoles juridiques et les théologiens pour souligner la rupture que constitue l'islamisme ; </div><div></div><div>-passer en revue les mouvements qui brandissent l'étendard de l'islam et</div><div></div><div>-faire ressortir ceux qui, sur le terrain, affichent des ambitions universalistes .<br /><br />Les organisations sont en effet multiples, nombreuses et diverses dans chaque pays .<br /><br />Certaines ont même réussi, on le verra, à transcender les frontières . Inspirées de courants de pensée identifiés et bien définis, elles sont ancrées dans l'histoire .<br /><br /><em><span style="font-size:180%;">L'Encyclopédie de l'islamisme</span></em> revient longuement sur ces fondements pour expliquer simplement cette volonté de retour aux origines - le<em><strong> Salaf</strong></em> - souhaité par les islamistes . Les hommes aussi sont nombreux . Nous connaissons à travers les médias, les grands dirigeants :<strong> Ben Laden</strong>, le <strong>mollah Omar Hassan</strong> <strong>Al Tourabi</strong>… Mais il existe une véritable armée de lieutenants, de soldats, de personnel d'encadrement dont on ignore tout ou presque .<br />L'équipe des auteurs s'est attachée à les sortir de l'anonymat : pas seulement ce qui, d'ores et déjà, ont été identifiés et souvent arrêtés, mais aussi ceux qui poursuivent le<span style="color:#3333ff;"><strong> travail de sape</strong><span style="font-size:85%;color:#993399;"> ( intrigue souterraine, travailler à détruire une chose en l'attaquant dans ses principes)</span> </span>commencé il y a une trentaine d'années .<br /><br /><span style="font-size:180%;">Y a-t-il donc une internationale islamiste ?</span><br /><span style="font-size:180%;"></span><br />Les auteurs de<span style="font-size:180%;"> <em>l'encyclopédie de l'islamisme</em></span> répondent à la question . Ils font ressortir ce qui apparaît nouveau depuis quelques années : les contacts qui se multiplient entre les différents mouvements et organisations, entre les hommes et les courants de pensée . Ces passerelles transversales constituent un véritable cauchemar pour les services de renseignements occidentaux .<br /><br /><strong><em>Comment peut-on lutter contre ce fléau des sociétés modernes sans pour autant ajouter à la victimisation des musulmans dans le monde ?<br /><br />Comment éviter l'amalgame entre islam et islamisme ?<br /><br />Comment enfin rendre simples des concepts et des idées qui nous apparaissent complexes et incompréhensibles ?<br /><br /></em></strong>Près de huit ans après le déclenchement par le président américain George Bush de la guerre contre le terrorisme, le 7 octobre 2001, la nature et l'objectif de cette guerre ont changé : nous étions partis en Afghanistan pour traquer<strong> al- Qaida</strong> ; nous nous retrouvons aujourd'hui à faire la guerre contre les<strong> talibans</strong> !<br /><br /><span style="font-size:180%;">L'encyclopédie de l'islamisme</span> décortique tous ces sujets : les concepts, les courants, les acteurs - grands et petits - les organisations, mais aussi les réseaux économiques et financiers, les institutions publiques et privées .<br />Une équipe des meilleurs spécialistes, réunis autour des<strong><em> cahiers de l'Orient</em></strong> et de leurs auteurs, a élaboré chaque « entrée » de ce dictionnaire en tentant d'expliquer, à travers l'actualité, mais aussi la géopolitique, l'histoire et la sociologie, la portée de ces courants islamistes et leur influence, tant sur l'évolution des pays musulmans que sur les sociétés occidentales<em><strong> où se trouvent les communautés arabo- islamiques de plus en plus importantes .<br /><br /></strong><span style="font-size:180%;">L'encyclopédie de l'islamisme</span></em> n'est pas seulement un outil de travail, elle apporte un éclairage nouveau et lève le voile sur l'origine et les causes des événements récents afin de les comprendre et de mieux les appréhender .<br />Initiée par les cahiers de l'Orient et les<strong><em> éditions Bayard</em></strong>, cette expérience ambitieuse et sans précédent en France et dans les pays occidentaux . Avec l'ultime conviction que dans les pays musulmans et notamment ceux proches de nous, de l'autre côté de la Méditerranée, se joue une partie, et non des moindres, de notre devenir """ .<br /><br /><br /><br /><em><span style="font-size:180%;">Le Dictionnaire géopolitique de l'islamisme</span></em> aborde des sujets et des thèmes d'une actualité brûlante . Il ne s'agit aucunement d'une<strong> encyclopédie de l'islam</strong>, mais bien de l'<strong>islamisme</strong>,<strong><em> une dérive de cette religion</em></strong>, comme il en existe dans toutes les religions .<br /><br /><br /><br /><span style="font-size:130%;"><strong><span style="color:#009900;">Le lecteur se gardera de tout amalgame de l'islam et de la majorité des musulmans avec les dérives islamistes, les fondamentalistes, les intégristes, les terroristes, etc.<br /><br /><br /></span></strong><strong>ISLAMISME</strong> Signification<br /></span><br /><span style="font-size:130%;">L'usage des termes tels que le <strong>fondamentalisme, intégrisme, islamisme</strong> suscite des controverses : ils sont parfois chargés de connotations négatives et ne peuvent donc, à ce titre, satisfaire à la rigueur exigée par le praticien des sciences sociales . Dans le cas des mouvements fondamentalistes dans la sphère<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (étendue d'influence)</span> musulmane, la confusion atteint son apogée . Le mot<strong> islamisme</strong>, par exemple, qui signifie pour Le Robert<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (dictionnaire)</span> : « religion musulmane » devient dans le lexique politique synonyme de <strong>fondamentalisme, d'intégrisme</strong>, voire de<strong> terrorisme</strong> . Cependant, les alternatives telles que le militantisme religieux, traditionalisme ou orthodoxie sont tout aussi insatisfaisantes . Tous les mouvements fondamentalistes ne sont pas militants, beaucoup sont loin de l'orthodoxie et certains méritent d'être distingués des mouvements traditionalistes du fait de leur radicalisme ou de leur manipulation de la technologie moderne .</span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;"><em><span style="color:#009900;"><strong>Globalement, l'islamisme - ou plutôt, le<span style="color:#006600;"> </span><span style="font-size:180%;"><span style="color:#006600;">fondamentalisme musulman</span> -</span> est une idéologie politico- religieuse qui vise à instaurer un État islamique régi par la<span style="color:#006600;"> </span><span style="color:#003300;">chari'a</span></strong> <strong>et à réunifier l'<span style="color:#003300;">oumma </span>[nation musulmane] .</strong></span></em></span></div><div><strong><em><span style="font-size:130%;color:#009900;"></span></em></strong></div><div><span style="font-size:130%;"></span></div><div><span style="font-size:130%;">Cependant, cette définition relativement simple recouvre une situation complexe, des réalités qui varient selon les pays où les courants idéologiques [ Frères musulmans<strong> sunnites</strong> et islamistes radicaux<strong> chiites</strong>…] .</span><br /><br /><br /><br /><span style="font-size:130%;">De plus, les courants islamistes oscillent entre une fidélité littérale à la tradition et l'aspiration au renouveau par le biais des réformes ou des situations révolutionnaires . Avec l'actuelle montée en puissance des mouvements religieux, des guérillas régénérées et des sectes, on peut constater un changement majeur : ce qui, jadis, semblait spécifique à l'islam s'impose désormais comme composante d'un phénomène plus général de contestation religieuse, identitaire ou sociale face à la mondialisation en ce début du IIIe millénaire .</span><br /><br /><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><span style="font-size:130%;"><strong>CHARI'A</strong> [ Loi islamique]</span></div><div><br /><br /><strong><em><span style="color:#3333ff;">Ensemble des normes et injonctions issues du Coran et de la sunna [ la Tradition] , et qui forment les piliers du droit musulman .<br /><br /></span></em></strong><br />La Chari' a, que l'on peut traduire par<strong><span style="font-size:180%;"> « normativité révélée de l'islam »</span></strong> exprime pour les musulmans <strong><span style="font-size:180%;">la volonté divine sur les hommes</span></strong> . Le mot signifie littéralement <strong><em>« la voie qui mène à Dieu »</em></strong> puisque le but de vie de chaque musulman et de revenir vers<strong> Allah .</strong> De ce point de vue, la <strong><em><span style="font-size:180%;">chari'a</span></em></strong> est l'expression de la volonté divine dans sa généralité et sa sacralité immuable . Selon le<strong><span style="font-size:180%;"> Coran</span></strong>, Dieu a révélé une loi à chaque grand prophète :<strong> Noé , Abraham , Moïse , Jésus et Mouhammad</strong> [ Mahomet] .<br /><br /><span style="color:#3333ff;">La loi islamique représente la dernière des législations transcendantes, en ce sens que le<strong><span style="color:#000099;"> prophète Mouhammad est le dernier des messagers sur terre .</span></strong> ""<br /><br /><br /></span><strong><span style="color:#009900;">Voici les éléments d'information que Gerboise tenait à vous faire connaître en vue de clarifier dans votre esprit les messages des diverses sources d'information , parfois contradictoires, qui peuvent parvenir jusqu'à vous .</span></strong><br /><br /><span style="color:#000000;">Fidèlement votre<strong>, Gerboise .</strong></span> </div>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-12049957870635608772011-02-15T05:14:00.010+01:002011-02-16T16:31:37.482+01:00Lueurs* de l'aube à approfondir : Réflexion de Jean Fourastié sur l'Être humain dans son livre, Faillite de l'Université, 1972, éditions Gallimard **<span style="color:#cccccc;">.</span><br /><br /><span style="color:#cccccc;"></span><br /><br /><span style="color:#000000;">* Lueurs : illuminations soudaines de l'Esprit, passagères, qui donnent l'idée d'une " sorte d'apparence " qui peut conduire à la révélation d'une chose inconnue jusqu'alors ; expressions vives ,imprévues et subites pour la Réflexion . Avoir des lueurs, quelques lueurs sur quelque chose : lumière, <em>apporter ses lueurs, ses connaissances, sur un sujet,</em> <em>c'est ce dont il est question dans cette rubrique .</em></span><br /><br />** Jean Fourastié, 1907-1990 : après des études d'ingénieur et d'économiste et une douzaine d'années au ministère des finances, Jean Fourastié a été appelé en 1945 au Commissariat général au plan que venait de fonder M. Jean Monnet . Il y présida les commissions de la main-d'oeuvre de quatre plans successifs . Depuis 1967, il borne de son activité à l'enseignement et à la recherche . Il a été professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers et à l'Institut d'études politiques de Paris et éditorialiste au Figaro .<br /><br /><strong><em>" Il est vain de persuader un homme d'une réalité, même expérimentalement démontrée, qu'il ressent comme contraire à sa conception du monde ."</em></strong> [ <em>Idées majeures . Pour un humanisme de la société scientifique, Paris, éditions Gonthier, 1966] .</em><br /><em></em><br /><strong><em>" La difficulté que nous avons à enrichir notre connaissance d'un sujet déjà connu en partie, est plus grande que la difficulté à acquérir d'emblée la connaissance d'un sujet antérieur ignoré "</em></strong> <em>[ Comment fonctionne notre cerveau, Paris , éditions Robert Laffont, 1974]</em> <span style="color:#993399;">( d'où la nécessité de ne pas déflorer superficiellement, ce dont nous ne sommes pas capables, pour une raison ou pour une autre, d'expliquer minutieusement tous les aspects dans des contextes les plus variés possibles)</span><span style="color:#000000;">.</span><br /><br /><br /><br /><em>""Une espèce animale qui pense, qui se pense et qui pense le monde, et qui ne comprend plus, qui ne sait plus trouver de réponse qui la satisfasse aux questions qu'elle se pose<strong> sur les causes, les buts et le sens de la vie</strong>, et qui pourtant est maîtresse de ses instincts et devient responsable d'elle-même, de son avenir et de la planète où elle née... :<strong> telle est l'espèce humaine</strong> .</em><br /><em></em><br /><em>Un être qui doit prendre sans cesse des décisions individuelles et collectives de plus en plus conscientes, de plus en plus réfléchies, de plus en plus efficaces, et qui sait de moins en moins quels buts ultimes, quelles<strong> fins dernières</strong> </em><span style="font-size:85%;color:#993399;"><span style="font-size:78%;">( ce qui est cherché pour lui-même, et non comme un moyen d'atteindre une fin ultérieure, ce qu'il y a au terme de la vie)</span><em> </em></span><em>leur assigner… tel est <strong><span style="font-size:180%;">l'homme d'aujourd'hui</span></strong> .</em><br /><em></em><br /><em>Bien entendu je ne suis pas en mesure de répondre à ces questions, je ne suis pas en mesure de proposer à l'homme une nouvelle conception du monde . Il est évidemment bien loin de ma pensée que les valeurs traditionnelles effondrées puissent être réhabilitées .</em><br /><br /><strong>Elles ne sont pas compatibles avec l'esprit scientifique expérimental</strong> .<br /><br /><span style="color:#993300;"><em>Or le problème est justement qu'il faut à l'homme un système cohérent d'explication du monde et de la vie</em> .</span><br /><br />Ce système doit être en accord avec ce que la <strong>science expérimentale</strong>, notre seule source d'informations sûres, nous a appris et nous apprendra . C'est en ce sens que j'ai écrit dans un autre livre qu'il nous faut une " religion " <span style="font-size:78%;color:#993399;">( observation scrupuleuse d'un principe : <em>se faire une religion d'une chose</em> )</span>… acceptable pour les « Prix Nobel » [ <em>Lettre ouverte à 4 milliards d'hommes</em>, Albin-Michel, Paris, 1970] .<br />Mais cette " religion " acceptable pour les « Prix Nobel », elle doit être à l'usage de l'homme moyen . C'est à tous qu'elle doit porter le courage et le réconfort . C'est à chacun qu'elle doit permettre de dominer ses instincts et ses passions, sans les dérégler ni les tuer .<br /><br />Il ne peut donc être question de restaurer en bloc les valeurs traditionnelles ; <strong>mais il faut se préoccuper du vide que laisse leur effondrement</strong> ; il faut si possible les remplacer, les pallier <span style="font-size:78%;color:#993399;">(résoudre de façon provisoire une difficulté pratique) </span>, les renouveler . Il faudra sans doute bien des années pour cela ; peut-être des siècles . Mais il n'est que plus certain que la crise née de leur absence sera grave pour l'espèce et douloureuse pour les individus .<br /><br />Mon seul objectif ici ne peut être que d'envisager comment l'Université peut se comporter dans cette crise, comment elle put tenter d'en réduire la durée et la gravité . Comment elle peut aider ses étudiants à[la] vivre…<br /><br />... La mentalité traditionnelle, que nous savons aujourd'hui infantile et erronée, a cependant permis à l'humanité de persister et même de progresser quoique fort lentement pendant des centaines de milliers d'années . L'intelligence épurait certes mal, mais ne troublait pas les réflexes de l'instinct . L'effondrement de la mentalité traditionnelle, sans qu'aucune conception du monde et de la vie la remplace, laisse le cortex désemparé, doutant de lui-même . L'indécision, l'instabilité, l'inquiétude, l'angoisse maux classiques des intellectuels, se répandent chez l'homme moyen .<br /><br /><strong>Comment une pensée claire désorientée pourrait-elle faire mieux que l'instinct ?</strong><br /><br />Je n'hésite pas à écrire que les sources mêmes de la vitalité peuvent être menacées . Les valeurs qui font<strong> progresser</strong> l'humanité ne sont pas les mêmes que celles qui la font <strong>durer </strong>. L'Université, qui a oublié les secondes pendant deux siècles, doit aujourd'hui leur porter toute son attention . ""<br /><br /><span style="color:#009900;">Gerboise vous laisse réfléchir sur ce texte, très riche en concepts essentiels, de Jean Fourastié . Je serais heureux si je pouvais lire des commentaires de vous tous, lecteurs, à la fin de ce billet .</span><br /><span style="color:#009900;"></span><br /><span style="color:#000000;">A bientôt, bien à vous, <strong>Gerboise</strong></span>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-12934638130753479742011-01-05T05:26:00.011+01:002011-01-11T06:05:28.251+01:00Économie, non pour les nuls, mais pour les non-conformistes : Bernard Maris*, un auteur à connaître…? Ses deux antimanuels d'économie **<div><br /><br /><br /><div><a href="http://3.bp.blogspot.com/_VfiW5TcrOmo/TRcKaMBpOhI/AAAAAAAABbs/VPMERxyCMu8/s1600/Antimanuel%2B%25C3%25A9conomie%2BT1.jpg"><img style="text-align: center; margin: 0px auto 10px; width: 400px; display: block; height: 288px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5554920110405794322" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_VfiW5TcrOmo/TRcKaMBpOhI/AAAAAAAABbs/VPMERxyCMu8/s400/Antimanuel%2B%25C3%25A9conomie%2BT1.jpg" border="0" /></a><br />Ci-dessus :Sommaire du tome 1<br /><br />* Bernard Maris<span style="color: rgb(204, 102, 0);"> (voir ci-dessous, à la fin de la présentation de l'éditeur au verso du tome 1 de l'ouvrage )</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 102, 0);"><br /></span>** Tome 1 : les Fourmis<br />**Tome 2 : les Cigales<br /><br /><strong><em><span style="color: rgb(0, 153, 0);"></span></em></strong><br /><strong><em><span style="color: rgb(0, 153, 0);"></span></em></strong><br /><strong><em><span style="color: rgb(0, 153, 0);">Voici ci-dessus le sommaire du Tome I : Les Fourmis , du livre de Bernard Maris : ANTIMANUEL D'ÉCONOMIE, publié aux Éditions Bréal, 2003 . Nous pensons que cet ouvrage apportera aux lecteurs de notre blog un point de vue très original de cette science très particulière située à l'interface, à la frontière entre les sciences dites "dures " (physique, chimie, sciences de la Terre et de la Vie) et les sciences humaines .</span></em></strong><br /><br /><br /><strong><em><span style="color: rgb(0, 153, 0);">En vue de vous inciter à vous procurer les deux tomes de ce livre dans lequel vous trouverez énoncés des problèmes vitaux, nous vous présentons les deux introductions de l'auteur qui vous permettront de comprendre les enjeux, les connaissances de cette discipline aussi ancienne que l'Humanité .</span></em></strong><br /><br /><span style="color: rgb(204, 102, 0);">(Vous pourrez agrandir les images des deux sommaires en y effectuant un clic gauche)</span><br /><br /><strong><em><span style="color: rgb(0, 153, 0);">Mais auparavant, il est important de situer l'ouvrage tel que le présente l'éditeur au verso du tome 1 :</span></em></strong><br /><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);"><strong>Peut-on échapper à l'économie ?</strong></span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Elle imprègne l'art, le sport,le sexe et la guerre ; elle engage le quotidien de la ménagère comme celui du manager .</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">La « marchandisation de la vie » devient l'hymne de l'époque ,et les économistes sont ces farauds <span style="color: rgb(102, 0, 204);font-size:78%;" >(malins,fiers, prétentieux, qui cherchent à se faire valoir)</span> apôtres, capitaines autoproclamés à la proue du «progrès» de l'humanité . Le rationnel est leur sextant<span style="color: rgb(153, 51, 153);font-size:78%;" > ( instrument de mesure en toute chose)</span> , le quantifiable est leur boussole<span style="color: rgb(102, 0, 204);font-size:78%;" > (instrument d'orientation)</span> .</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Entre loi de la jungle et productivisme acharné, cartels et stock-options, la statistique quadrille leur parcours . Des kilos d'équations lestent leur « raison raisonnante » .</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Tout juste admettent-ils qu'une main invisible leur vient parfois en aide, altruiste ou impérieuse selon les cas .</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);"><em>C'est oublier que l'homme n'est pas, mais alors pas du tout, rationnel</em> . Et que l'économie est avant tout une réflexion sur le partage . Qui regarde le gâteau, qui tient le couteau ? </span><br /><br /><strong><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Une autre économie est-elle possible ?</span><br /><br /></strong><span style="color: rgb(0, 0, 153);">L'espéranto économique est-il le jargon d'une science dure, le sabir d'une science molle, ou le cache-misère d'une science nulle ?</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Traquant les fioritures et les pseudo- concepts, cet <em>Antimanuel</em> permet à chacun de s'armer pour comprendre la harangue des chefs de la guerre économique . Car dans le monde des comptes, il ne faut pas s'en laisser conter .</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Sur un ton léger mais incisif, Bernard Maris convoque tour à tour des économistes , de Keynes à Stiglitz , mais aussi, plus inattendus, des philosophes ou des romanciers : Montesquieu, Swift, Jarry, Maupassant, Orwell ou Houellebecq …</span><br /><br /><br /><strong><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Qui osera désormais dire que l'économie est ennuyeuse ?</span></strong><br /><br /><strong><span style="color: rgb(0, 0, 153);"></span></strong><br /><br /><strong><span style="color: rgb(0, 0, 153);"></span></strong><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:85%;" ><strong><span style="font-size:130%;">*</span></strong> Bernard Maris [ doctorat en sciences économiques à l'Université de Toulouse ; il devient professeur des universités par concours d'agrégation en 1994 ; il a enseigné la micro-économie à l'Université d'Iowa (USA) et à la Banque Centrale du Pérou] a publié de nombreux ouvrages d'économie, ainsi que des romans[Prix Leclerc des libraires en 2003 pour <em>L'Enfant qui voulait être muet ].</em>Professeur d'université en France et aux États-Unis , il anime la page économie de Charlie- hebdo,sous le nom d' Oncle Bernard.Doté en 1995 du titre de "meilleur économiste ",connu par des ouvrages comme<em> Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles</em> , <em>Ah Dieu ! Que la guerre économique est jolie !</em> ou encore<em> La Bourse ou la vie</em>, ne dédaignant ni l'anthropologie , ni la sociologie, ni la psychologie, l'économie qu'il révèle et que nous vivons nous permet de réfléchir à un au-delà de «l'horreur économique». Il écrit pour différents journaux : Marianne, Le Nouvel Observateur, Le Figaro Magazine, Le Monde et Charlie Hebdo . Il intervient dans des émissions de radios et de télévisions . </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-size:130%;">Introduction du tome 1 :</span></strong><br /><br /><strong><em>"" Faut-il lire des économistes ?</em></strong><br /><br />Faut-il en rire ?<br /><br />Oh non ! Ils sont bien trop sérieux ! Tellement sérieux que « l'économie, moi je n'y comprends rien », avouent la plupart des gens .<br /><br />« Je n'y comprends rien »… N'est-ce point la phrase que l'on entend sans cesse lorsque l'on est confronté à un problème économique ?<br /><br />Suivie aussitôt de : « Au fait, la Bourse… Vous pensez que ça va continuer à baisser ? »<br /><br />Eh bien, nous allons chercher à comprendre.<br /><br />Que l'économie soit très compliquée paraît un gage de sérieux. Et si les économistes se cachaient derrière un jargon ?<br /><br /><br /><br /><strong>Car de quoi parlent-ils au juste ?</strong><br /><br />Les physiciens débattent, entre autres, de la chute des corps et de l'expansion de l'univers, les chimistes des explosifs, les biologistes des mutations génétiques, des OGM qu'ils fabriquent, du clonage et du sida…<br /><br /><strong>Mais les économistes ?</strong> Sont-ils tellement différents des sociologues, des psychologues, des philosophes ?<br /><br />« Et comment donc ! » Crient-t-ils alors, arguant des nouveaux quartiers de noblesse de leur discipline, sanctifiée par un prix Nobel .En vérité, ce prix est offert par la banque de Suède en l'honneur d'Alfred Nobel et n'est pas un vrai prix, décerné par la Fondation Nobel . Mais cela n'y change rien ! Ils ont des Nobel <em>[ mais il est vrai qu'il n'existe pas de prix Nobel de mathématiques, ce qui est dû à d'obscures raisons de jalousie ou d'adultère, Alfred Nobel détestant un certain mathématicien célèbre…] </em><br /><br />Les économistes- des professeurs d'université ou du Collège de France, des experts, analystes, des journalistes économiques qui font des pages économiques et des suppléments - aimeraient beaucoup ressembler aux physiciens . Sont-ils pour autant de vrais savants ? En tout cas, il s'agit d'hommes très important, on le voit bien au moment des discussions du budget, des lois sur l'allongement du travail des actifs ou de la baisse des impôts pour certains, des élections, des grèves, des crises . Ils sont même de plus en plus influents, si l'on en juge par l'explosion des suppléments et des émissions économiques . Même un hebdomadaire comme<em> Charlie hebdo</em> possède sa page économique !<br /><br /><br /><span style="font-size:180%;">Théories économiques et café du commerce .</span><br /><br />Alors, de quoi parlent les économistes ? «Oikos Nomos » : de la gestion de la maison . De la « ménagère », d'où vient le « manager » des Anglo-Saxons . Pour mémoire, Sully<span style="color: rgb(153, 51, 153);font-size:78%;" > ( 1560-1641, conseiller très écouté du roi Henri IV, il fut chargé de superviser les finances royales )</span> était le « bon mesnager » du doux royaume de France …<br /><br /><br />Mon ami Alain<span style="color: rgb(153, 51, 153);font-size:78%;" > (?)</span> , directeur d'une grande revue très appréciée des professeurs d'économie, grand amateur d'économie, dit toujours que rien ne l'amuse autant que les « théories » économiques, qui consistent à dire, avec quelques kilos d'équations et un jargon incompréhensible pour 99 % des économistes professionnels eux-mêmes d'ailleurs, ce qu'on raconte entre deux bourrades au café du commerce : « demain ça ira mieux, à condition que ça n'aille pas plus mal, si la confiance revient, et si les gens ont envie de consommer et de travailler, pas vrai mon gars, remets-moi un canon . » L'une des grandes excroissances de la casuistique économique de ces dernières années est la « théorie des incitations» .Elle a dû remplir quelques bibliothèques d'articles impénétrables et laborieux autant que sublimes, qu'on pourrait résumer ainsi : pour produire mieux,il faut de la confiance et de la transparence .<br /><br />Chapeau !Au Moyen Âge et jusqu'aux Lumières, la casuistique a fait vivre pendant des générations des milliers de clercs dévoués à une « science » qui a fini par disparaître,tout comme il se peut que l'économie disparaisse un jour .D'ailleurs,n'a-t-elle pas déjà disparu ? Le meilleur économiste n'est-il pas le chef d'un État quand il désarme un conflit social et rétablit la « confiance » de ses concitoyens dans l'avenir ?<br /><br />Le général De Gaulle menait sa politique sans prêter beaucoup d'attention aux coassements de Cassandre des économistes et disait :<br /><br /><strong><em>« Rétablissons la confiance et l'intendance suivra ! »</em></strong><br /><br />Jacques Attali,grand économiste s'il en est,définit un économiste comme<br /><br /><strong><span style="color: rgb(153, 51, 0);">«celui qui est toujours capable d'expliquer magistralement le lendemain pourquoi il s'est trompé la veille»</span></strong><br /><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Keynes disait à peu près la même chose et recommandait à ses pairs une place modeste,subalterne, comparable à celle des dentistes, capables de soigner avec des instruments, des médicaments et des méthodes qu'ils n'ont pas inventés .Il affirmait que demain «simplement,on ne sait pas» .</span><br /><br /><strong><span style="color: rgb(153, 51, 0);">L'économiste se heurte et se heurtera à jamais au mur d'airain de l'incertain .</span></strong><br /><br /><br /><em>D'ailleurs,s'il savait,s'il anticipait le futur économique mieux que d'autres, il serait milliardaire</em> .<br /><br /><br />Mais regardons-le s'agiter,entre deux heures supplémentaires à l'université, dans les journaux ou à la radio,lorsqu'on lui demande « oui,d'accord,mais demain ? Ça s'arrange ? » On comprend alors qu'il ne peut pas grand-chose pour nous .<br /><br /><br />D'autres économistes [ Kondratieff, Schumpeter,Marxou encore l'historien Braudel] croyaient en de grandes «pulsations» économiques,de grandes phases d'expansion et de récession .Mais il s'agit aussi plus de croyances que de vraies lois car il n'y a pas de lois économiques.<br /><br /><br /><span style="font-size:180%;">Prégnance de l'économie .</span><br /><br /><br />Pourtant,peut-on échapper à l'économie ?<br /><br />Existe-t-il un seul domaine social qui ne soit imprégné d'économie ? Le sport ,Le sexe ? La guerre ?<br /><br />«Combien coûterait une guerre avec l'Irak ?»Titrait en une Le Monde du 4 janvier 2003 .Quand on parle de sport ou de sexe,surgissent illico les aspects économiques du problème : salaires, ventes, marchandisation de la vie .Tout aspect de la vie des hommes en société a toujours un aspect monétaire et quantitatif ; mais désormais cet aspect est essentiel et tend à expliquer ou impliquer tous les autres. <strong>Il existe toujours une «raison économique» des choses.</strong> Le pétrole pour l'Irak,l'argent pour l'édition,le marché de la pub pour la télé…<br /><br /><strong><em>Les deux grands systèmes de pensée dont à accouché le capitalisme,à savoir le socialisme et le libéralisme,</em></strong><br /><br />colorent tout des couleurs de la raison et de la quantité .L'un et l'autre s'abreuvent à la source utilitariste <em>[Jeremy Bentham, 1748-1832 , fut le père de l'école " utilitariste " à l'origine de la théorie économique dite néo- classique, la seule enseignée aujourd'hui . En bref : un individu est rationnel et il acquiert, dans la limite de ses revenus, les biens qui lui apportent le plus d'utilité possible afin de satisfaire des besoins .D'où sortent les besoins,le revenu ? Mystère .On remarque que c'est un principe de rareté qui fonde l'économie : revenu limité, besoins théoriquement infinis]</em> . La«rationalisation» du monde et sa «quantification»portées par les lumières,puis l'expansion de la science,de la recherche et de l'expérimentation,voguent de concert avec sa marchandisation .<br /><br />Notre économiste,quantificateur et rationnel, se tient,faraud, à la proue du «progrès»de l'humanité.<br /><br />Il explique,rationalise et calcule, et d'ailleurs explique en termes de calcul rationnel .<br /><br />Est-il plus ou moins rentable d'être un criminel qu'un honnête homme,nous demande le prix Nobel 1991 GaryBecker .Plus ou moins rentable,pour un ménage,avoir un enfant de bonne qualité que deux de mauvaise.<br /><br />Est-il plus ou moins rentable pour un homme politique,d'être corrompu qu'honnête,questionne le prix Nobel 1986 James Buchanan .<br /><br />L'ouverture des frontières de tel pays était-elle plus ou moins rentable pour ce pays, étant donné ses pesanteurs politiques et culturelles, analyse magnifiquement <em>a posteriori</em> le prix Nobel 1993 Douglass North .<br /><br />Comment expliquer rationnellement,en termes le coûts - avantages , l'autarcie de la Chine et l'expansion de l'Europe ?<br /><br />Nul doute qu'on puisse toujours rationnellement et économiquement expliquer le retard de l'Afrique, l'avance des États-Unis ou la stabilité de la demande de camembert, «étant donné le contexte» ou «toutes choses égales par ailleurs» .<br /><br />Mais la raison résonnante des économistes est en train d'en prendre un sacré coup.<br /><br />Il y a deux signes qui ne trompent pas .<br /><br />- Le premier est l'aveu du prix Nobel 2001 Joseph Stieglitz concernant son passage à la banque mondiale,et la politique économie orthodoxe d' icelle et du FMI [ lire <em>La grande Désillusion</em>,Fayard,Paris,2002 . Pour la première fois,un économiste sort de sa tour d'ivoire et avoue qu'il peut être à l'origine…d'émeutes . Il raconte que les experts sont d'une ignorance crasse, manipulés par les politiques, ou le plus souvent, par des idéologues primaires ] .<br /><br />- Le second concerne l'attribution du prix Nobel d'économie 2002 à un psychologue, Daniel Kahneman, qui raconte ce que mon copain Alain et son idole Keynes savaient depuis toujours : à savoir <strong>que les hommes ne sont pas,mais alors pas du tout, « économiquement rationnels» .<br /><br /></strong><br /><span style="font-size:180%;">Que faut-il enseigner ?</span><br /><br /><span style="font-size:100%;">Ces pensées nous conduisent aux programmes de sciences économiques et sociales .On me reproche souvent :</span><br /><br />«Mais,vous,totalement critique,qui n'arrêtez pas de fustiger l'économie et les économistes, que pouvez-vous bien enseigner ?»<br /><br />Je réponds « d'abord, l'histoire économique» . Et avec quel plaisir ! Les faits économiques . On peut raconter l'affaire Enron <span style="color: rgb(153, 51, 153);font-size:78%;" >(mise en faillite le 2-12-2001 - la plus grosse faillite de l'histoire américaine est une sorte de travail pratique de l'économie, exemplaire du fonctionnement du capitalisme) <span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" >de deux façons :</span></span><br /><br /><span style="font-size:100%;">1) comme une affreuse histoire de malhonnêteté, de transparence non respectée, de dissimulation,d'asymétrie d'information,et renvoyer à la face des ignorants une volée d'équations de la théorie de l'information . On peut geindre sur l' « éthique des affaires », sans se rendre compte qu'on pleurniche sur un oxymore</span><span style="color: rgb(153, 51, 153);font-size:78%;" > ( figure qui consiste allier deux mots de sens contradictoires pour leur donner plus de force expressive : ex. , une douce violence)<span style="color: rgb(0, 0, 0);"> .</span></span><br /><br />2) on peut aussi raconter l'histoire d' Enron - et elle devient passionnante - comme celle de la politique énergétique des États-Unis et les relations du Parti républicain avec certains milieux d'affaires ; également comme l'histoire des pratiques des banques d'affaires, des analystes , des agences de notation, et même des journalistes ! Il y a de quoi faire !<br /><br />Ensuite,un économiste doit raconter l'histoire sociale .Évoquer l'économie indépendamment de la sociologie,de la psychologie ,de l'anthropologie est un leurre pour laisser croire que l'économie est la matrice,la science supérieure, le moule explicatif dans lequel doit se dissoudre la complexité sociale . Heureusement les programmes du secondaire font [encore] beaucoup de place aux disciplines analysant la société .<br /><br />-Le secondaire enseigne les «sciences économiques et sociales» : on démarre avec Max Weber, on n'oublie pas Marx et on consacre beaucoup de temps à ce que l'on appelle le lien social,avec ses conflits,ses inégalités . On réfléchit sur le travail,la richesse .<br /><br />-Dans l'enseignement supérieur,tous ces mots disparaissent et sont remplacés par des signes,des graphiques, des équations .<br /><br /><strong><em>Il ne s'agit plus de dire ce qui est,mais ce qui doit être : l'économie de marché .</em></strong><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);"><em>À l'esprit de finesse,lié à la pluridisciplinarité du champ secondaire, succède l'esprit de géométrie,qui ne prétend plus comprendre le monde, mais le métrer, le formater selon le calcul économique et l'idéologie du calcul .<br /><br /></em></span><strong>Pourquoi ? </strong><br /><br />Pour fabriquer de bons petits soldats de la « guerre économique», cette guerre de tous contre tous qui vous occupera de longues années avant une maigre retraite .Certes,de jeunes professeurs dénoncent [enfin !] cet « autisme» de l'enseignement universitaire .<br /><br />Mais «la tendance est lourde», comme dirait l'autre[économètre] ! En 2003, un changement de programme,le douzième en 10 ans,prévoit de privilégier,en supprimant certains auteurs du programme,comme Pierre Bourdieu, " une approche normative des objets d'études au détriment des questionnements ".<br /><br /><strong><em>L'économie dit ce qui doit être,et non ce qui est .</em></strong><br /><br />Ouvrant l'oeil .Dans le monde des comptes,il ne faut pas s'en laisser compter ; et inversement .<br /><br /><br /><span style="font-size:180%;">Mais de quoi parle de l'économie ?</span><br /><br /><br />Ah, vous êtes têtu ! Les belles analyses ne vous suffisent pas ! Les équations ! Les modèles ! Vous voudriez savoir ce qu'il y a derrière…<br /><br /><em><strong>De quoi parle de l'économie ?</strong> </em><br /><br />Du partage .Du partage de la richesse . Qui regarde le gâteau, qui tient le couteau ?<br /><br />C'était le but octroyé à l'économie politique par le grand Ricardo, dans son ouvrage <strong>Des principes de l'économie politique et de l'impôt</strong> [Garnier-Flammarion, Paris, 1993, première édition 1817 . David Ricardo, 1772-1823, est considéré comme le père de l'économie "déductive" ou " analytique "] , et depuis on n'a pas dit mieux .<br /><br /><br /><strong><em>L'économie, c'est fondamentalement la question de la répartition . </em></strong><br /><br /><strong><em>Pourquoi?</em></strong> Parce que la question du partage est liée à celle de la rareté, il n'y a pas de problème économique ( ... ) .<br /><br />(...) Certes, " comment fabrique-t-on le gâteau ? " est aussi une belle question que peuvent accaparer les économistes .<br /><br />Quels sont les ingrédients du gâteau ?<br /><br />Des voitures, de la pollution, des médicaments, des logiciels, des livres ? De la terre ? Des paysages ? Nous nous y intéresserons à la fin de cet <em>Antimanuel</em> . Avec quelles énergies fabrique-t-on ce gâteau ?<br /><br /><strong>Du travail, du capital, de l'argent, des techniques, du savoir ...</strong><br /><strong><br /></strong>Les économistes ont occulté la question du partage .<br /><br />Ils parlent de marché, de besoins, de services, d'offre et de demande, sans se demander d'où viennent ces biens, ces services, ces besoins, ces marchés, ni pour qui ils ont été créés . Ils ont aussi occulté la question du pouvoir .Ils parlent de contrats quand ils évoquent le marché, et qui dit contrat dit réciprocité .<strong>Malheureusement,le monde est incertain .Très incertain</strong> .C'est pourquoi ceux qui ont quelques clés de l'avenir [ les initiés,les fabricants d'information,les diffuseurs de statistiques,les connaisseurs de la situation exacte des finances de l'entreprise] ont un pouvoir sur les autres . Ont un pouvoir sur les autres également ceux qui peuvent leur racheter leur temps à travers leur contrat de travail (...) .<br /><br />(...) Nous allons découvrir comment les économistes ont «naturalisé »l'économie,l'ont soumise à de pseudo- lois naturelles ou immanentes, pour éviter les sujets clés :<br /><br /><strong>Qui fabrique l'argent permettant aux gens de vivre ?</strong><br /><strong><br />Qui crée l'opacité sur le marché ?<br /><br />Pourquoi occulter le rôle néfaste et l'inefficacité des marchés ?<br /><br />Pourquoi occulter le rôle majeur joué par l'altruisme et la gratuité dans le processus économie ?<br /><br />Qui a intérêt à ce que le problème économique [le problème de la rareté] ne soit jamais résolu, dépassé, remisé à arrière- plan , comme le souhaitait Keynes ?</strong><span style="color: rgb(153, 51, 153);font-size:78%;" > ( John Maynard, économiste et financier britannique, 1883-1946)</span> .<br /><br /><br /><strong><span style="color: rgb(0, 153, 0);">Commentaires de l'éditeur situé au verso du<span style="font-size:180%;"> second tome .</span></span></strong><span style="font-size:180%;"><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Le premier tome de cet <em>Antimanuel </em>racontait la rareté, l'offre, la demande , la concurrence , le commerce , l'argent … C'était le tome des<strong><em> fourmis</em></strong> : raisonneuses,rationnelles , égoïstes ,épargnantes , bref ,calculatrices. Le lecteur découvrait, un peu étonné,que la compétition n'était pas le vrai moteur des échanges et qu'elle laissait souvent la place aux phénomènes de pouvoir,de mimétisme et de foule.<br /><br /></span><strong><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Voici venu la revanche des cigales!</span></strong><br /><br /><br /><strong></strong><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Et si l'inutile, la gratuité, le don,l'insouciance,le plaisir,la recherche désintéressée,la poésie,la création hasardeuse engendraient de la valeur? Et si les marchands dépendaient - Ô combien ! des poètes ? Et si la fourmi n'était rien sans la cigale?</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);"></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);"><strong><em>Voici venu le temps d'affirmer,contre les économistes , que l'inutile crée de l'utilité , que la gratuité crée de la richesse , que l'intérêt ne peut exister sans le désintéressement. </em></strong></span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">On verra que ce livre ne dédaigne en rien les marchands . Mais pourquoi sont-ils devenus la classe dominante ? Pourquoi sommes-nous sortis de ces sociétés ,de chasseurs-cueilleurs ,qui« marchaient dans la beauté» , comme le chantent certaines tribus.<strong>Nous sommes passés du côté de l'utile et du laid</strong> .Et en même temps, le capitalisme fait partie de notre vie,tout simplement,et ne mérite pas d'être méprisé , sauf à mépriser la vie .<br />Si l'on veut approcher l'essence du capitalisme , il faut sortir des sentiers de l'économie et musarder avec l'histoire , l'anthropologie et la psychologie.</span><br /><br /><br /><strong><em><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Ce second tome se situe aux frontières ou au-delà de l'économie .""</span></em></strong><br /><strong><em><span style="color: rgb(0, 0, 153);"></span></em></strong><br /><strong><em><span style="color: rgb(0, 0, 153);"></span></em></strong><br /><span style="font-size:180%;"><strong>Tome II : Les cigales<br /></strong><br /></span><a href="http://2.bp.blogspot.com/_VfiW5TcrOmo/TSVfEQLhlbI/AAAAAAAABcM/pwhD-8shpT0/s1600/Antimanuel%2B%25C3%25A9conomie%2BT2.jpg"><img style="text-align: center; margin: 0px auto 10px; width: 400px; display: block; height: 290px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5558953841726166450" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_VfiW5TcrOmo/TSVfEQLhlbI/AAAAAAAABcM/pwhD-8shpT0/s400/Antimanuel%2B%25C3%25A9conomie%2BT2.jpg" border="0" /></a>Ci-dessus : Sommaire du tome 2<br /><span style="font-size:180%;"><br /></span><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0);"><strong><span style="font-size:130%;">Présentation</span></strong> de l'ouvrage par l'auteur lui-même :<br /><br /></span><span style="font-size:130%;"><span style="font-size:180%;"><em><strong>"" Disons que tout naît de la rareté .</strong></em><br /><strong><em></em></strong></span><br /></span><strong><span style="color: rgb(102, 102, 0);">Il n'y a de problème économique que par ce qu' il y a de la rareté .<br />La rareté implique le calcul, organisation, le partage, bref, l'économie .<br /><br /></span></strong>À partir de la rareté, les économistes ont cru résoudre une question fondamentale posée à l'humanité :<br /><br /><strong><span style="font-size:180%;">Celle de la valeur des choses .</span></strong><br /><strong><span style="font-size:180%;"></span></strong><br />Valeur monétaire s'entend . Les économistes la mesurent par les prix, après un détour par l'offre et la demande .<br /><br /><strong><span style="font-size:130%;">Le premier tome de cette <em>Antimanuel</em> prétendait raconter la rareté et le partage</span></strong><br />[ qui fait le gâteau ? qui tient le couteau ?], l'offre, la demande, la concurrence, le commerce, argent, la raison, l'égoïsme .<br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);"><strong><em>C'était le tome des<span style="font-size:180%;"> fourmis</span></em></strong> : raisonneuses, rationnelles, logiques, égoïstes, épargnantes, bref, calculatrices .<br /><br /></span><strong>Aux termes du tome I</strong> , le lecteur avait à peu près compris comment fonctionne une économie . Et il découvrait, un peu étonné, que la concurrence, la compétition, n'étaient pas vraiment le moteur des échanges et que le calcul laissait souvent la place à la politique, aux phénomènes de pouvoir, de mimétisme et de foule .<br /><br /><strong>L'<em>éloge de la gratuité</em></strong>, qui achevait le livre, laissait entendre que la valeur, cette fameuse valeur que les économistes associent à <strong>l'offre et à la demande</strong> et que d'autres[Marx, Keynes] relient au travail, pouvait naître du désintéressement, du plaisir, de l'inutile… En vérité, les économistes, classiques ou non, ne voient que la face émergée de l'iceberg de l'économie, et le tome I de cet<em> Antimanuel</em> ne considérait que cette face trop visible .<br /><br /><strong><span style="font-size:130%;">Or, voici venu la revanche des cigales !</span></strong><br /><strong><span style="font-size:130%;"></span></strong><br />Et si l' inutile, la gratuité, le don, l'insouciance, le plaisir, la recherche désintéressée, la poésie, la création hasardeuse engendraient de la valeur ?<br /><br /><em><strong>Et si les marchands dépendaient - ô combien ! - des poètes ?</strong></em><br /><em><strong>Et si la fourmi n'était rien sans la cigale ?</strong></em><br /><strong><em></em></strong><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0);">Voici maintenant venu le temps d'affirmer, contre les économistes, que<em> l'inutile crée de l'utilité</em>, que <em>la gratuité crée de la richesse</em> [de la vraie : sonnante et trébuchante] , que <em>l'intérêt ne peut exister sans le désintéressement .</em><br /><em></em><br /></span>La raison de<span style="font-size:180%;"> ce second tome</span> tient en cette phrase :<br /><br />La gratuité engendre de la richesse [ encore une fois, non pas une richesse abstraite, mais bel et bien une richesse monétaire] .<br /><br />Voilà, me semble-t-il, un champ que n'ont jamais osé labourer les économistes, trop mesquins, coincés dans le carcan de leurs calculs .<br /><br />Je dois avouer que ce second tome se propose aussi de lever une insatisfaction tout à fait personnelle . Au lecteur d'en juger, au moins aurai-je ouvert quelques pistes .<br /><br />En effet, j'ai toujours été fasciné par cette question : « Pourquoi le capitalisme ? » ou, pour le dire autrement, : « Pourquoi un monde dominé par les marchands ? » Pourquoi l'humanité s'est-elle condamnée à barboter et à claquer des dents dans « les eaux glacées du calcul égoïste »[Marx] ?<br /><br />La réponse à ces questions n'a rien d'évident. On verra que ce livre ne dédaigne en rien les marchands, les intermédiaires, les gens qui sont dans « l'intérêt » [étymologiquement, entre les êtres]<br />Mais pourquoi les marchands sont-ils devenus la classe dominante ?<br />Pourquoi sommes-nous sortis de ces sociétés de chasseurs-cueilleurs, qui « marchaient dans la beauté » , comme le chantent certaines tribus ?<br />Nous sommes passés à côté de l'utile et du laid . « Tout ce qui est utile est laid »[ Théophile Gautier] . Et en même temps, le capitalisme est notre grande aventure, notre vie tout simplement, et ne mérite pas d'être méprisé, sauf à mépriser la vie .<br /><br />Les économistes peuvent difficilement répondre à la question<br /><br /><strong><em>« Pourquoi le capitalisme ? »</em></strong><br /><strong><em></em></strong><br />Ils peuvent partiellement évoquer - et c'est beaucoup, c'est toute l'économie moderne - comment une valeur marchande peut naître à partir du gratuit . Mais si l'on veut approcher l'ontologie du capitalisme, il faut sortir des sentiers de l'économie et musarder avec l'histoire, l'anthropologie et la psychologie .<br /><br />L'histoire nous dit pourquoi l'Europe, l'anthropologie nous dit pourquoi le contrat et l'argent, et la psychologie nous souffle, en sourdine, pourquoi tout finira mal . Ayant choisi l'aventure capitaliste, avons-nous choisi de nous autodétruire ?<br /><br />De grands économistes, passionnés de psychologie[ Keynes, Schumpeter] , l'ont pensé .<br /><br /><br /><strong><em><span style="font-size:130%;">Ce second tome se situe aux frontières ou au-delà de l'économie</span></em></strong> .<br /><br />Nous y rencontrerons des économistes et des penseurs peu ordinaires : Nicolas Georgescu-Roegen et les penseurs de la technoscience ( Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, Ivan Illitch] , Serge Latouche et la décroissance, Jean-Pierre Dupuy] et le mimétisme Girardien - René Girard sera un des fils conducteurs de ce livre - et des valeurs sûres, comme Keynes et Schumpeter .<br /><br />Le lecteur<span style="color: rgb(153, 51, 153);font-size:78%;" > ( certains sûrement)</span> sera déçu de ne pas croiser plus souvent Karl Marx, alors que les historiens[Fernand Braudel, David S. Landes…] , les sociologues [ Max Weber, Raymond Boudon…] Et les anthropologues[Marcel Mauss] sont abondamment cités .<br /><br />J'ai sans doute eu tort . Peut-être l'ai-je trop lu, et il reste certainement l'un des plus grands . Cependant des concepts essentiels de l'économie moderne comme ceux de synergie ou de réseau, largement utilisés dans ce second tome, sont absents de son oeuvre . De même, à tort, je ne parle pas assez de Friedrich Hayeck, le plus antilibéral des libéraux .<br /><br />Au risque de faire hurler les plus grands économistes de ma génération et de la précédente, je ne pense pas que Léon Walras et son concept d'équilibre général aient apporté grand-chose à l'économie . Walras, hélas, a momifié l'économie, l'a congelée . Il a posé un problème mathématique, résolu par Broüwer, que Nash a énoncé en d'autres termes forts intéressants et forts destructeurs pour la pensée libérale . Mais un problème mathématique est un problème mathématique, c'est tout[et c'est déjà beaucoup] .<br /><br />D'ailleurs, la loi de Say[ l'offre qui crée sa propre demande] pose la question de l'équilibre en des termes autrement plus profonds que l'équilibre simultané walrassien . Quant à l'économie libérale, ou néoclassique, je pense franchement, avec le recul, qu'elle n'a pas grand intérêt, au-delà de ce que le calcul économique peut apporter à des gestionnaires d'entreprise .<br />La micro-économie, l'individualisme méthodologique me paraissent des aberrations ou les excroissances de la pensée, du même tonneau que la casuistique .<br /><br />Aux termes de cet Antimanuel, j'ose encore exprimer ma fascination pour Keynes . Et pourtant, il eut peu de certitudes… Mais peut-être, tout simplement, l'économie a-t-elle peu à dire sur la vie des hommes en société .<br /><br />Il me reste maintenant à reconnaître des dettes, énormes, et sans doute mal employées ! …<br /><br />Cordialement vôtre, <strong>Gerboise </strong>. </div></div>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-83146944285309299032011-01-01T01:24:00.009+01:002011-01-03T06:36:20.029+01:00Nouvelle Année de la Place du tertre à Montmartre,des hauteurs de Paris .<a href="http://4.bp.blogspot.com/_VfiW5TcrOmo/TSCsqC_pXHI/AAAAAAAABb0/YCfTGq_h-b0/s1600/IMG_0511.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 267px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5557631778533497970" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_VfiW5TcrOmo/TSCsqC_pXHI/AAAAAAAABb0/YCfTGq_h-b0/s400/IMG_0511.JPG" /></a><br /><span style="font-size:180%;"><strong><em>De ce " haut " lieu de Paris, en notre douce France, acceptez tous nos voeux, surtout de parfaite santé, mais également de bonheur, de prospérité intellectuelle, financière, pour tous les vôtres, vos amis et toutes les personnes qui vous sont chères .<br /><br />Fidèlement vôtre, en cette année nouvelle, Gerboise .<br /></em></strong></span><div></div><br /><br /><div></div><br /><br /><div></div><br /><br /><div></div><br /><br /><div></div><br /><br /><div></div>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-7250649061874931602010-12-12T06:15:00.026+01:002010-12-16T06:43:25.037+01:00Langue française : écueils*, pièges et difficultés . Pléonasmes** .<span style="COLOR: rgb(204,204,204)">.<br /><br /><span style="color:#000000;"><strong>*Ecueils :</strong> obstacles dangereux sur lesquels échouent et sombrent la logique, la vertu, l'honneur, la fortune, la réputation ; causes d'échec ; dangers, pièges . </span></span><br /><span style="COLOR: rgb(204,204,204)"><span style="COLOR: rgb(0,0,0)"><span style="FONT-WEIGHT: bold"></span></span></span><br /><span style="COLOR: rgb(204,204,204)"><span style="COLOR: rgb(0,0,0)"><span style="FONT-WEIGHT: bold">** Pléonasme </span>: Figure de grammaire qui consiste à répéter , redoubler un rapport grammatical ou une idée pour donner plus de véhémence <span style="font-size:78%;color:#993399;">(discours véhément, discours plein de chaleur, force)</span> à l'expression :<span style="FONT-STYLE: italic"> " et que m'a fait à moi cette Troie où je cours ? "</span><span style="FONT-WEIGHT: bold"> </span>Racine ; emploi de mots en apparence superflus, mais qui donnent plus de force, <em><span style="color:#000000;">« entendu de mes oreilles »,</span></em> plus de grâce</span></span><span style="COLOR: rgb(204,204,204)"><span style="COLOR: rgb(0,0,0)"> à la phrase</span></span><span style="COLOR: rgb(204,204,204)"><span style="COLOR: rgb(0,0,0)">, mettre dans un plus grand relief tel ou tel élément de la pensée ; désigne aussi cette <strong>répétition</strong> inutile de termes différents, qui ont le même sens, <strong>faite par maladresse</strong> .</span></span><br /><span style="COLOR: rgb(204,204,204)"><span style="COLOR: rgb(0,0,0)"><br /><br /><strong>Le pléonasme</strong>, dont l'étymologie grecque signifie « ce qui est en plus qu' il ne faut» , surabonder, est la répétition de la même idée par des mots différents . Dans certains cas, le pléonasme était intentionnellement employé et constitue une figure de langage, comme dans l'exemple :<span style="FONT-STYLE: italic"> je l'ai VU, dis-je, VU, de mes propres yeux VU, ce qui s'appelle VU</span>, [Molière], et insiste sur la pensée . Mais souvent il n'est que la répétition inconsciente de la même idée exprimée par deux termes différents : dans ce cas, le pléonasme est vicieux il doit être soigneusement évité .<br /><br />Il y a des pléonasmes qui sont de simples redondances<span style="font-size:78%;color:#993399;"> ( caractère de ce qui apporte une information déjà obligatoirement donnée sous une autre forme)</span> maladroites, mais inoffensives, telles que :<br /><span style="FONT-STYLE: italic">« mieux vaut n'en rien dire plutôt que d'en parler trop peu »</span> Gide, Journal ;<span style="FONT-STYLE: italic"> « Tout valait mieux plutôt que cette curiosité malsaine »</span> Carco, l'Homme traqué .<br />Dans ces deux phrases<span style="FONT-STYLE: italic"> plutôt</span> fait double emploi avec<span style="FONT-STYLE: italic"> mieux</span> .</span></span><br /><br /><em>« Je suivais derrière avec le porteur »</em><br /><em>« Tout redécouvrir à nouveau »</em><br /><em></em><br />Le pléonasme devient une véritable incorrection quand un mot grammatical, un pronom en particulier, en reprend un autre avec lequel il fait double emploi dans les exemples suivants :<br /><span style="COLOR: rgb(204,204,204)"><span style="COLOR: rgb(0,0,0)"><br />Abolir entièrement .<br />Achever complètement .<br />Ajouter en plus .<br />Allumer une lumière .<br />Assez satisfaisant .<br />Au jour d'aujourd'hui .<br />Car en effet .<br />Collaborer ensemble .<br />Comparer entre eux .<br />Descendre en bas .<br />Eau liquide .<br />Enfin, pour terminer .<br />Entrer dedans .<br />Erreur involontaire .<br />Être contraint malgré soi .<br />Être le premier en tête .<br />Faire une chute verticale .<br />Hasard imprévu .<br />Inhumer en terre .<br />Marcher à pied .<br />Monopole exclusif .<br />Percer un trou .<br />Préférer plutôt .<br />Premier en tête du classement .<br />Prévoir d'avance .<br />Progresser en avant .<br />Puis ensuite .<br />Redemander de nouveau .<br />Refaire encore .<br />Regards sur le monde actuel .<br />Répéter de nouveau .<br />Rien qu'un seul .<br />S'enchevêtrer les uns dans les autres .<br />S'entraider mutuellement .<br />Se réunir ensemble .<br />Seul et unique en son genre .<br />Sortir dehors .<br />Tomber d'en haut .<br />Voyons voir .<br /><br />Il est important de remarquer que lorsque <strong>l'un des deux termes est déterminé</strong>, il n'y a plus pléonasme, <span style="FONT-STYLE: italic; FONT-WEIGHT: bold">une idée nouvelle</span><span style="FONT-WEIGHT: bold"></span> étant introduite dans l'expression :<span style="FONT-STYLE: italic"> monter en haut <span style="color:#cc6600;">de l'escalier</span> ; inhumer <span style="color:#cc6600;"><span style="color:#000000;">en</span> Terre Sainte,</span> etc.</span><br /><br />Mais le pléonasme d'insistance dont use abondamment la langue parlée, parfois, peut produire dans la langue littéraire un heureux effet de style . Il permet, en effet, de projeter en tête de la phrase ou de rejeter à la fin un mot important [sujet ou complément] qu'on veut mettre en valeur, en le reprenant ou en l'annonçant par un pronom : <em>« Ils ont la figure huileuse, les domestiques »</em> Aragon .<br /><br />Voici d'autres exemples :<br /><br /><em>Mauvais cauchemar :</em> on admet généralement <em>« d'affreux cauchemar »</em> mais le cauchemar est toujours mauvais . On parlerait mieux d'un<em> mauvais rêve .</em><br /><em></em><br /><em>Se succéder les uns les autres. Se succéder</em> suffit <em>.</em> <div><span style="COLOR: rgb(204,204,204)"><span style="COLOR: rgb(0,0,0)"></span></span></div><div><span style="COLOR: rgb(204,204,204)"><span style="COLOR: rgb(0,0,0)">Mais succéder n'a pas toujours la même forme pronominale . Il peut avoir le sens, non seulement de <em>« venir après »</em> mais aussi de <em>remplacer </em>.</span></span></div></span></span><br /><span style="COLOR: rgb(204,204,204)"><span style="COLOR: rgb(0,0,0)"></span></span><br /><em><strong>Enfin, " pour en terminer "</strong></em> [!]<span style="font-size:85%;color:#993399;"> (enfin : sert à présenter le dernier élément d'une énumération; en dernier lieu ,pour en finir . Par humour nous terminons, nous-mêmes [!] au début ce paragraphe par un pléonasme qui ne se justifie pas ; "pour en terminer"n'est pas nécessaire .)</span> nous pouvons dire qu'il s'agit d'une surabondance de termes, donnant plus de force à une expression . C'est une figure de syntaxe par laquelle on ajoute à une phrase des mots qui paraissent superflus par rapport à l'intégrité grammaticale, mais qui servent pourtant à y ajouter des idées accessoires, surabondantes, soit pour y jeter de la clarté , soit pour en augmenter l'énergie .<br /><br />Bien à vous,<strong> Gerboise</strong> .Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-9461189372025703582010-11-28T05:07:00.002+01:002010-11-28T17:12:12.765+01:00Lueurs* de l'aube à approfondir : posséder cette audace, cette ardeur pour entreprendre, aller de l'avant !<div></div><span style="color: rgb(204, 204, 204);">.<br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">*Lueurs : illuminations soudaines de l'Esprit ; expressions vives de la Réflexion .<br /><br />Les processus rationnels clarifient, la réflexion , la pensée, mais, même les timorés [ c'est-à-dire ceux qui sont pénétrés de la crainte de mal faire ; dont les appréhensions entravent sans cesse l'action, en deux mots: les craintifs] peuvent apprendre à penser clairement, sans ambiguïté .<br /><br />La raison sans l'action est comme un système sans énergie, comme un être lâche, sans ambition, sans caractère .<br /><br />Une fois que l'on a décidé ce qui doit être fait, réalisé, il faut impérativement mobiliser son énergie pour exécuter, réaliser l'objectif qui a été défini, fixé . Si l'on sait vraiment où l'on en est, et si le but que l'on s'est fixé est définitivement admis par soi-même, dans son propre entendement, alors, nous devons mobiliser notre énergie en vue de réaliser pleinement nos propres intentions, l'objectif fixé .<br /><br />Lorsque nous savons où nous voulons aller, ce que nous devons entreprendre, rien ne devrait nous dissuader de prendre l'initiative de " mettre sur le métier ", de faire "ce grand voyage " ! et , ni la peur, ni le doute, ni la crainte du ridicule, ni celle des conséquences imprévues ne devraient surgir dans notre tête et nos entrailles .<br /><br />Dans toute entreprise, soyez certain d'avoir un but, un dessein bien défini, imaginez que vous l'avez atteint et examinez si le résultat vous satisfait - mais sans vous leurrer sur votre présente situation .<br /><br />Ce sont les processus rationnels qui vous fourniront votre plan d'action et vous empêcheront de connaître les affres [ l'angoisse extrême] de l'erreur .<br /><br /><span style="font-style: italic;">" Un tombeau suffit à présent à celui qui trouvait trop petit le monde entier" .<br /><br /><span style="font-weight: bold;">[ Épitaphe d'Alexandre le Grand ]<br /><br /></span></span>A bientôt<span style="font-weight: bold;"> , Gerboise</span><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"><br /></span></span><br /></span></span>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7338143929310284863.post-2208318171460017672010-11-27T05:23:00.014+01:002010-11-28T14:35:16.074+01:00Le cerveau de l'homme est-il un ordinateur ? Une question sans réponse définitive, en dernière analyse ? Que peut-on penser de ce problème* ?<div> </div><br /><div>* Voici une réponse provisoire [peut-être?], mais qui permet d'envisager des éventualités et simultanément des obstacles majeurs, présentée par deux membres du Collège de France et de l'Académie des Sciences :</div><br /><div> </div><br /><div><span style="font-weight: bold;">Alain Connes</span>, médaille Fields<span style="font-size:78%;"><span style="color: rgb(153, 51, 153);"> (équivalente au prix Nobel, pour les mathématiques)</span></span> , est titulaire de la chaire d'Analyse et de Géométrie au Collège de France .</div><br /><div> </div><br /><div><span style="font-weight: bold;">Jean-Pierre Changeux</span>, auteur de L' <em>homme neuronal</em> est titulaire de la chaire de Communications Cellulaires au Collège de France .</div><br /><div> </div><br /><div>Dans leur livre : Matière à Pensée , publié en 1989, chez Odile Jacob, Éditeur , dont voici situé au verso de l'ouvrage, la présentation .</div><br /><div> </div>"<br /><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">Quel est le lien entre le monde physique et le cerveau ? </span>Les objets mathématiques existent-ils indépendamment du cerveau de l'homme, ou sont-ils seulement le produit de l'activité cérébrale ? Les mathématiques sont-elles universelles ? Mais le sont-elles au point de nous servir à communiquer avec d'hypothétiques habitants d'autres planètes ? L'éthique, qui nous fait distinguer le bien du mal, peut-elle être fondée sur des principes aussi universels que ceux des mathématiques, qui transcenderait la diversité des cultures et l'intolérance des idéologies ? La morale peut être reposer sur des fondements naturels, il faudrait rechercher dans le fonctionnement du cerveau humain en société ?</span><br /><div><br /><span style="font-style: italic;">Telles sont quelques-unes des questions essentielles instruites dans ce livre original et stimulant. Par la qualité de ses auteurs et la fécondité de leur réflexion, il constitue un événement exceptionnel. »<br /><br /><span style="color: rgb(153, 0, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">Avez-vous fait une visite au deuxième blog </span></span><span style="color: rgb(153, 0, 0);">:</span><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 102, 0);"> "Esioberg"</span><span style="color: rgb(153, 0, 0);"> ? pour y accéder réalisez un clic gauche sur la gerboise du bas dans la colonne située à gauche .</span><br /></span></div><br /><div> </div><br /><div>Voici le début de l'avant-propos de l'ouvrage :</div><br /><div> </div><br /><div><em>« Les mathématiciens font en général bon ménage avec les biologistes. Mais ils se parlent peu. Leurs connaissances et leurs motivations sont si éloignées que le dialogue paraît impossible. L'enjeu est cependant considérable. Personne ne niera que l'on fait des mathématiques avec son cerveau.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Mais aucune machine construite par l'homme n'est encore parvenue à reproduire les facultés de raison et d'invention de notre machine cérébrale</span>.<br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255);">Y arrivera-t-on un jour ? Une authentique intelligence artificielle est-elle réalisable à partir de la matière ? Telle est l'interrogation centrale de ce livre... »</span></em></div><br /><div><em></em> </div><br /><div>Ces deux éminents scientifiques , dans la sixième partie de l'ouvrage : <em>« Les machines à penser »</em> , paragraphe 5, page 220 , <em><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 255);">Le cerveau de l'homme est-il un ordinateur ?</span> , présentent au cours d'un dialogue, leurs interrogations pour les lecteurs .</em></div><br /><div><em></em> </div><br /><div><em> « <strong>Jean-Pierre Changeux, JPC</strong> : Il est satisfaisant de constater notre totale convergence de vue à cet égard. Venons-en maintenant au dernier point : la différence entre le cerveau humain et les « machines à penser » actuelles</em> [le texte a été écrit en1989]. Les ordinateurs dont nous disposons sont très performants pour certaines catégories d'opérations. Par exemple, ils calculent extrêmement vite. Ils font des multiplications à 10 chiffres en quelques secondes, ou même en quelques fractions de secondes. Mais ils sont évidemment très limités dans d'autres domaines. Par exemple, un ordinateur aura d'énormes difficultés à reconnaître un coquelicot dans une forêt ou un papillon dans la jungle , alors que l'homme le fait instantanément ! On souligne souvent également que les machines sont dépourvues d' « affectivité », de « corps » ! Mais surtout, incapables d'anticipation, d'intentionnalité<span style="font-size:78%;"><span style="color: rgb(153, 51, 153);"> ( intention : acte de la volonté considéré par rapport à son but ; l'intentionnalité est ce pouvoir qu'a la conscience de viser un objet ou mieux l'^^etre de la conscience en tant qu'elle est ouverture à l'objet)</span></span> , elles ne peuvent construire leur programme sans « maître » extérieur . Leurs facultés d'auto -organisation sont très réduites, voire inexistantes. J'aimerais bien savoir ce que tu penses, toi qui pratiques les échecs avec, pour adversaire, une machine qui sait jouer aussi bien, sinon mieux que l'homme.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Les ordinateurs utilisés actuellement manquent, me semble-t-il, de deux propriétés que le cerveau humain possède.<br /><br /></span>On peut tout d'abord remarquer que, dans le cerveau, le programme et la machine - pour employer le modèle de Turing<span style="font-size:78%;"><span style="color: rgb(153, 51, 153);"> ( mathématicien et logicien britannique , 1912-1954, ; il imagina en 1936, la machine de Turing, automate fictif universel, base de la théorie des ordinateurs, capable, par définition, d'effectuer tous les calculs. Turing parvient montrer ainsi qu'il existe des problèmes que sa machine ne peut pas résoudre, et qui donc sont insolubles par les méthodes calculatoires) </span></span>- sont, dès les premiers stades du développement, très intriqués avec l'architecture connexionnelle. Il est difficile, sinon impossible, de définir un programme indépendant de la connectivité de la machine cérébrale. Les objets de sens se déposent <span style="font-size:78%;"><span style="color: rgb(153, 51, 153);">(engendrent des structures moléculaires)</span></span> progressivement dans la mémoire à long terme, au cours du développement. Le hardware<span style="font-size:78%;"><span style="color: rgb(153, 51, 153);"> ( mot anglais américain « quincaillerie »[ argot des ingénieurs ] . Les éléments matériels d'un système informatique ) </span></span> se construit progressivement<span style="font-weight: bold;"> en fonction de la composition génétique de l'individu, mais aussi de l'interaction constante avec le monde extérieur.</span> Mais surtout, propriété au centre de nos entretiens, le cerveau se comporte comme une machine évolutive. Il évolue, selon un modèle darwinien, simultanément à plusieurs niveaux et suivant plusieurs échelles de temps. Voilà ce qui, selon moi, différencie le cerveau des machines construites actuellement. Outre, bien sûr, l'intentionnalité, propriété liée à l'évolution et peu abordée parce que relevant du niveau d'organisation le plus élevé. </div><br /><div> </div><br /><div style="font-weight: bold;">Qu'est-ce qui, selon toi, différencie le cerveau humain des machines construites de nos jours ? </div><br /><div>Et comment en concevoir une qui se rapprocherait du cerveau humain ? </div><br /><div> </div><br /><div><strong>Alain Connes , AC</strong> : Examinons tout d'abord le cas des machines qui jouent aux échecs . L'intentionnalité est alors très simple : gagner la partie . C'est une chose extrêmement simple à définir . Définir une fonction d'évaluation qui estime à quel point on est proche de l'intention poursuivie pendant le jeu est relativement aisé . On peut donc construire une machine qui utilise une fonction d'évaluation déterminée par cette intentionnalité bien définie . Dans le cas du cerveau au contraire, l <span style="font-weight: bold;">'intentionnalité change selon les problèmes qui se présentent</span> .<br /><br />Le cerveau doit ainsi créer lui-même la fonction d'évaluation adéquate à une intentionnalité donnée .</div><br /><div>Plus précisément, il doit pouvoir apprécier si cette fonction d'évaluation est adaptée à l'intentionnalité donnée . Il doit donc, j'ignore comment, posséder<span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 255);"> une fonction d'évaluation de fonctions d'évaluation ! </span></div><br /><div> </div><br /><div><strong>JPC :</strong> C'est ce qu'on peut appeler, avec Granger (, la raison stratégique .</div><br /><div> </div><br /><div><strong>AC</strong> : Oui,mais je voulais établir une hiérarchie. D'une part, nous avons les fonctions d'évaluation. Une fonction d'évaluation peut-être identifiée à un but . Se donner une intentionnalité revient un peu à se donner une fonction d'évaluation. Toutes les fonctions d'évaluation, certes,ne sont pas bonnes, parce que certaines correspondraient à des intentionnalités contradictoires, tandis que d'autres ne seraient adaptées à aucune intentionnalité. Mais on peut définir plus ou moins une intentionnalité comme une fonction d'évaluation cohérente. Dans une situation donnée, le cerveau doit élaborer lui-même ce genre de fonction d'évaluation . Il doit donc être capable de créer, ou, tout du moins, de choisir parmi celles qui existent déjà . Et pour ce faire, il doit lui-même posséder une fonction d'évaluation établie une fois pour toutes qui lui permette de savoir si la fonction d'évaluation qu'il crée est adaptée au but qu'il poursuit.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">JPC : </span>Ce mécanisme suppose la mémoire .<br /><br /><span style="font-weight: bold;">AC :</span> Effectivement, la mémoire, les expériences acquises.<br />Le cerveau peut s'appuyer sur des analogies pour comparer la situation présente à celles qu'il a connues auparavant.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">JPC :</span> Il existe d'une part une mémoire génétique. L'organisme humain, tel qu'il est aujourd'hui, résulte de multiples générations d'organismes qui, auparavant, ont déjà vécu ce genre d'expérience.<span style="font-weight: bold;"><br /><br />La réponse à un problème nouveau qui se présente est donc inscrit dans la mémoire des gènes </span>.<br /><br />D'autre part, le cerveau est ouvert sur la réalité extérieure, et surtout, peut puiser dans la mémoire à long terme qui s'est déposée au cours de l'expérience postnatale.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">AC : </span><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 255);">C'est au deuxième niveau que se pose le problème fondamental.</span><br /><br />Quel peut être le mécanisme qui permet au cerveau de choisir une fonction d'évaluation appropriée à son but ? Quels critères permettent de choix ? Tant que ne sera pas compris ce phénomène, on sera très loin du deuxième niveau, comme c'est le cas dans les machines qui existent actuellement.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">JPC :</span> C'est-à-dire qu'elles n'en sont même pas au troisième niveau .<br /><br /><span style="font-weight: bold;">AC :</span> <span style="font-weight: bold;">Elles n'en sont qu'au premier niveau.</span> Elles permettent seulement de faire des additions ou des multiplications , même extrêmement compliquées, ou bien de jouer aux échecs. Mais la fonction d'évaluation, comme l'intentionnalité, est toujours donnée à l'avance. Aucune machine n'est aujourd'hui capable de construire elle-même la fonction d'évaluation adaptée à l'intentionnalité qu'on lui propose.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">JPC :<span style="color: rgb(51, 51, 255);"> </span></span><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 255);">Les ordinateurs actuels ne sont même pas capables d'avoir des intentions.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">AC : </span>Non, puisqu'ils ne sont pas<span style="font-weight: bold;"> en interaction évolutive avec le monde physique.<br /><br /></span><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;"> </span><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;font-size:130%;" >Malgré leur mémoire, ils n'ont pas de passé autre que celui que nous lui imposons.</span><br /><br />Ils sont non évolutifs. Il est certain que<span style="font-weight: bold;"> l'affectivité </span>intervient dans le phénomène. Quand on se donne un but, c'est pour se faire plaisir, à moins d'être masochiste !<br /><br /><span style="font-weight: bold;">JPC : </span>Cette capacité de se faire plaisir, est elle-même déterminée par notre passé évolutif .<span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 255);"> Si nous nous autodétruisions en nous faisant plaisir, il est certain que nous ne serions plus là !</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">AC : </span>Bien sûr. Mais je pense que le mécanisme qui permet d'estimer si la fonction d'évaluation est appropriée au but suppose l'affectivité. Celle-ci est en effet nécessaire pour que l'on puisse apprécier ce qui s'est passé. L'adaptation de la fonction d'évaluation au but proposé ne peut se mesurer que par le plaisir ou le déplaisir qu'il engendre. Imaginons par exemple un joueur d'échecs, qui, bien que capable de calculer comme un ordinateur, choisit une mauvaise fonction d'évaluation. Il est bien évident qu'il sera grandement frustré lorsqu' il constatera qu'il perd toutes les parties qu' il joue . Le choix d'une mauvaise fonction d'évaluation ne lui aura procuré que du déplaisir. Mais ce dernier n'apparaîtra qu'à la fin des parties, et pas plus tôt. Sa fonction d'évaluation inadaptée l'empêchera de comprendre, au cours du jeu, que sa position est mauvaise et qu'il est en train de perdre. Pourtant, au vu du résultat final il comprendra l'inadéquation de sa fonction d'évaluation.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">JPC :</span> N'oublions pas que ce système d'évaluation interne (plaisir / déplaisir) et lui-même prédéterminé par le passé évolutif de l'espèce .<span style="font-weight: bold;"><br /><br />Ces affects sont déjà déterminés dans leur réactivité aux signaux du monde extérieur et du monde intérieur.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">AC : </span>De nos jours, les machines <span style="font-weight: bold;">supposent une intentionnalité prédéterminée</span>. De ce fait,<span style="font-weight: bold;"> elles en restent au premier niveau.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">JPC: </span>Mais alors, comment construire des machines qui accèdent au deuxième niveau ?"<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 153, 0);">( à suivre, dans un prochain billet intitulé par les deux auteurs:<span style="color: rgb(0, 102, 0);font-size:130%;" >" Une machine qui souffre et s'autoévalue"</span> [paragraphe 6, page 226] )</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 153, 0);">Nous vous conseillons fortement<span style="color: rgb(0, 102, 0);"> d</span><span style="color: rgb(0, 102, 0);font-size:130%;" >'acquérir ce précieux ouvrage</span> dans lequel vous trouverez un grand nombre d'interrogations pertinentes qui viendront nourrir votre réflexion sur la manière dont nous sommes capable, nous-mêmes, d'envisager, de considérer, des problèmes fondamentaux qui se posent parfois à nous .</span><br /><br />Fidèlement vôtre <span style="font-weight: bold;">. Gerboise </span>.<br /><br /></div><br /><div><em></em> </div><br /><div> </div>Gerboisehttp://www.blogger.com/profile/12996224444763331804noreply@blogger.com0