mardi 18 août 2009
Etats d'esprit*, comportements**, attitudes***, en présence de l'avenir ; sous tous les aspects du futur .
.
* état d'esprit : ensemble des pensées, des dispositions, des façons d'agir habituelles .
** comportement : manière de se comporter, de se conduire .
*** attitude : disposition à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose ; ensemble de jugements et de tendances qui pousse à une conduite .
Développement de la technique, progression du social : l'ensemble de ce dont nous sommes aujourd'hui les témoins tend à confirmer cette partie de la prédiction des penseurs, en particulier celle du Père Pierre Teilhard de Chardin ( théologien, philosophe et paléontologue français, 1881-1955, entré dans l'ordre des Jésuites en 1899, il s'intéressa très tôt à la Géologie ; après sa thèse sur Les Mammifères de l'Eocène inférieur en France en 1922, il fut nommé professeur à l'Institut Catholique de Paris . Il participa aux fouilles dans le désert de Gobi des gisements de Sinanthropes à Chou k'ou-tien près de Peking , 1929) .
Mais en résultera-t-il une "montée " de l'humain ?
C'est là-dessus que les opinions peuvent diverger profondément, et de cette divergence résultent des attitudes très différentes en face de l'avenir qui s'annonce .
Nous pouvons nous exalter ( nous enthousiasmer, nous passionner) devant les perspectives ouvertes, et nous élancer au-devant d'elles, en rejetant le legs du passé comme un fardeau encombrant .
Nous pouvons nous retourner vers ce passé avec nostalgie ( regret mélancolique d'une chose révolue ou de ce que l'on n'a pas connu; désir insatisfait) , regretter qu'avec un certain genre de vie soient menacées de disparaître des valeurs peut-être irremplaçables .
Nous pouvons enfin, sans nier les changements qu'entraîne le cours de l'histoire, se demander s'il n'y a pas des traits inchangeables dans la nature et dans l'esprit de l'homme, et par conséquent des vérités que, depuis qu'elle a commencé à s'exercer, la raison humaine a découvertes une fois pour toutes . De sorte que, pour faire face aux conditions transitoires de l'actualité et pour s' avancer vers l'avenir avec assurance, il faudrait, - bien loin de rejeter l'héritage du passé comme inutile, - chercher dans ces vérités permanentes le solide appui qu'elles peuvent nous donner .
Dans les deux textes de Louis Armand ( élève de l'École Polytechnique et de l'École des Mines,membre de l'Académie des Sciences morales et politiques et de l'Académie française, ingénieur et administrateur français, 1905-1971, président de la S.N.C.F., puis de l' E.U.R.A.T.O.M.) qui suivent se dessinent ces diverses attitudes, par rapport auxquelles chacun, aujourd'hui, est amené à définir sa position devant les problèmes que lui offre notre temps .
Voici la première réflexion présentée par Louis Armand .
" Une vie entièrement nouvelle nous attend .
" Un caractère fondamental de la Société scientifique telle qu'on peut la prévoir, sans que son modèle existe à l'état pur, est d'être progressive, et de préférer la référence de l'avenir à celle du passé .
Cette tendance a déjà provoqué de nombreuses réactions qui marquent l'existence d'une opposition à cette évolution, cependant naturelle, inévitable et favorable dans l'ensemble .
Cette opposition défend une forme traditionnelle de " culture " , celle que les humanités symbolisent . Elle pose en principe, sans l'exprimer aussi nettement, que les références de l'histoire restent les plus valables car l'homme n'a pas changé (psychologiquement, émotionellement) et que, tout devant lui être ramené, lui seul devant être respecté, ce qui lui fut bon l'est toujours .
Cette attitude joue un rôle retardateur dans l'évolution de chaque pays . Elle explique en particulier le recul du niveau scientifique des études secondaires en France . Mais surtout, elle cause de violents remous dans l'opinion . On y fait naître un doute à l'égard de la valeur profonde des connaissances nouvelles, favorisant finalement l'attitude de ceux qui aspirent le moins à la culture au lieu d'accepter qu'elle évolue en intégrant les connaissances scientifiques, dont certaines se développent comme les plus belles épopées classiques, et en humanisant les conquêtes de la technique .
Cet aspect du problème mériterait un long développement, dont nous ne ferons que résumer ici les conclusions .
Certes, la mentalité de l'homme n'a pas évolué beaucoup depuis les temps historiques ; cependant, la suppression de l'esclavage et la chrétienté, pour ne prendre que deux facteurs " occidentaux " , ont modifié sensiblement ses attitudes .
D'autre part, et surtout, les transformations radicales que subit l'humanité en ce siècle n'ont pas eu d'équivalent dans le passé, depuis la révolution néolithique qui a fait apparaître l'agriculture et, avec elle, les notions de travail, et qui a fait triompher les sédentaires .
Il est probable que la mentalité de l'homme en a été modifiée profondément et la référence de l'histoire la plus adéquate à notre époque nous ferait donc nous attendre à un nouveau conditionnement créé par une vie entièrement nouvelle .
En tous cas les références à des sociétés sans moteurs et sans radio risquent d'être aujourd'hui souvent inutiles et parfois dangereuses . Et pourtant, un usage excessif est encore fait de ces appels ."
Louis ARMAND, Revue Prospective, n° 5, mai 1960 .
Voici le deuxième ensemble de réflexions proposé par le même auteur .
" Nous sommes parvenus à l'âge des structures en mouvement .
" Cette société a été complètement transformée par la révolution industrielle, surtout dans sa deuxième phase au cours du XXe siècle .
Elle doit, de ce fait, être littéralement " repensée " . Bien plus, comme l'évolution technique se poursuit et va peut-être même s'accélérer encore, il ne peut être question d'imaginer qu'au premier palier de la révolution industrielle [ celui du monopole des chemins de fer, de la marine, du statut colonial, de la haute bourgeoisie, du Stock Exchange, de l'armée de terre ...] va en succéder un autre aussi stable [ aussi stable que le pensaient les hommes de 1900 ] . Non .
L'ère du monde en mouvement s'ouvre et la pensée de Valéry sur la fin du monde fini doit être prolongée : c'est l'âge des structures en mouvement qui commence .
Il faudra, en effet, au lieu d'établir, comme ce fut le cas pendant très longtemps, des structures qui se perfectionnent avec l'âge autour de principes immuables, s'habituer à vivre avec des structures plus souples, susceptibles de se modifier en fonction du développement de l'équipement dont disposent les hommes .
De même qu'en mécanique, il a fallu introduire le facteur " temps " dans des phénomènes où il ne paraissait pas devoir intervenir avant la relativité, il va falloir " einsteiniser " la plupart des notions que nous avons sur les cadres de nos sociétés . La stagnation des techniques préindustrielles avait habitué à les croire rigides .
Les créations de la révolution industrielle depuis le XIXe siècle les font craquer de partout .
Une position objective devant la nécessité de cette mutation n'a pas fait l'objet d'un programme national ou politique, car leurs auteurs se sont toujours référés à des idéologies . Or, toutes les idéologies sont périmées, aussi périmées que les structures économico-politiques dont elles sont contemporaines .
Elles ont été établies avant la deuxième phase de la révolution industrielle, celle qui ouvre l'ère de l'abondance et de la planétisation .
Qu'il s'agisse de théories libérales, que l'école anglo-saxonne a largement développées pendant le XIXe siècle, qu'il s'agisse de Carl Marx, tout a été pensé, écrit et développé dans l'esprit qui résultait de la superposition d'une agriculture traditionnelle [ n'ayant subi qu'une lente évolution depuis des siècles ] et des premières industries avec leur prolétariat .
Or, ces deux tableaux du diptyque ( œuvre littéraire, artistique en deux parties symétriques) ont été modifiés .
Est-il sérieux de continuer à développer, à perfectionner les thèmes des penseurs du XIXe siècle quand les bases ne sont plus les mêmes ?
C'est une erreur fondamentale, un peu analogue à celle que commettaient ceux qui après les découvertes de Képler (sur le système solaire) , s'acharnaient à perfectionner les cosmogonies de l'Antiquité, et qu'auraient reniées les Maîtres qu'ils pensaient prolonger . Ces derniers - épris de vérité et de simplicité - auraient sans doute été les premiers adeptes du système solaire s'ils avaient été instruits des faits qui embarrassaient leurs disciples attardés ...
... C'est dans cet esprit que, suivant les leçons du XIXe siècle en ce qui concerne la méthode expérimentale dans les sciences, nous devons observer le phénomène économique et social de notre époque, observer en se gardant de faire référence à des textes d'hommes respectables mais dépassés .
Comme la Renaissance a effacé l' " Aristote dixit " du Moyen Âge , nous devons effacer les " Adam Smith dixit " ou " Marx dixit " .
Observons donc .
Mais observons avec l'esprit prospectif, c'est-à-dire en nous intéressant plus à l'avenir qu'au présent , à la synthèse qu' à l'analyse, à l'évolution de chaque facteur, non pas aux dépens des autres, mais en liaison avec eux, dans l'esprit de synthèse qui s'impose aujourd'hui, du fait de l'interdépendance, toujours plus étroite, des activités humaines les plus diverses .
Acceptons de penser librement avec enthousiasme, à ce qui va changer , à ce qui doit changer pour que cela change en bien et sachons que :
" L'attitude prospective est nécessairement une attitude courageuse . Elle consiste à regarder l'avenir, à tenter d'en découvrir les réalités futures et non pas à s'inquiéter des découvertes que l'on peut faire " ( M. de Douet de Grandville au congrès national de l'agriculture en 1961 ) ."
Essayons . "
Louis ARMAND et Michel DRANCOURT, Plaidoyer pour l'Avenir, éditions Calmann-Lévy.
A bientôt, cordialement, Gerboise .
* état d'esprit : ensemble des pensées, des dispositions, des façons d'agir habituelles .
** comportement : manière de se comporter, de se conduire .
*** attitude : disposition à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose ; ensemble de jugements et de tendances qui pousse à une conduite .
Développement de la technique, progression du social : l'ensemble de ce dont nous sommes aujourd'hui les témoins tend à confirmer cette partie de la prédiction des penseurs, en particulier celle du Père Pierre Teilhard de Chardin ( théologien, philosophe et paléontologue français, 1881-1955, entré dans l'ordre des Jésuites en 1899, il s'intéressa très tôt à la Géologie ; après sa thèse sur Les Mammifères de l'Eocène inférieur en France en 1922, il fut nommé professeur à l'Institut Catholique de Paris . Il participa aux fouilles dans le désert de Gobi des gisements de Sinanthropes à Chou k'ou-tien près de Peking , 1929) .
Mais en résultera-t-il une "montée " de l'humain ?
C'est là-dessus que les opinions peuvent diverger profondément, et de cette divergence résultent des attitudes très différentes en face de l'avenir qui s'annonce .
Nous pouvons nous exalter ( nous enthousiasmer, nous passionner) devant les perspectives ouvertes, et nous élancer au-devant d'elles, en rejetant le legs du passé comme un fardeau encombrant .
Nous pouvons nous retourner vers ce passé avec nostalgie ( regret mélancolique d'une chose révolue ou de ce que l'on n'a pas connu; désir insatisfait) , regretter qu'avec un certain genre de vie soient menacées de disparaître des valeurs peut-être irremplaçables .
Nous pouvons enfin, sans nier les changements qu'entraîne le cours de l'histoire, se demander s'il n'y a pas des traits inchangeables dans la nature et dans l'esprit de l'homme, et par conséquent des vérités que, depuis qu'elle a commencé à s'exercer, la raison humaine a découvertes une fois pour toutes . De sorte que, pour faire face aux conditions transitoires de l'actualité et pour s' avancer vers l'avenir avec assurance, il faudrait, - bien loin de rejeter l'héritage du passé comme inutile, - chercher dans ces vérités permanentes le solide appui qu'elles peuvent nous donner .
Dans les deux textes de Louis Armand ( élève de l'École Polytechnique et de l'École des Mines,membre de l'Académie des Sciences morales et politiques et de l'Académie française, ingénieur et administrateur français, 1905-1971, président de la S.N.C.F., puis de l' E.U.R.A.T.O.M.) qui suivent se dessinent ces diverses attitudes, par rapport auxquelles chacun, aujourd'hui, est amené à définir sa position devant les problèmes que lui offre notre temps .
Voici la première réflexion présentée par Louis Armand .
" Une vie entièrement nouvelle nous attend .
" Un caractère fondamental de la Société scientifique telle qu'on peut la prévoir, sans que son modèle existe à l'état pur, est d'être progressive, et de préférer la référence de l'avenir à celle du passé .
Cette tendance a déjà provoqué de nombreuses réactions qui marquent l'existence d'une opposition à cette évolution, cependant naturelle, inévitable et favorable dans l'ensemble .
Cette opposition défend une forme traditionnelle de " culture " , celle que les humanités symbolisent . Elle pose en principe, sans l'exprimer aussi nettement, que les références de l'histoire restent les plus valables car l'homme n'a pas changé (psychologiquement, émotionellement) et que, tout devant lui être ramené, lui seul devant être respecté, ce qui lui fut bon l'est toujours .
Cette attitude joue un rôle retardateur dans l'évolution de chaque pays . Elle explique en particulier le recul du niveau scientifique des études secondaires en France . Mais surtout, elle cause de violents remous dans l'opinion . On y fait naître un doute à l'égard de la valeur profonde des connaissances nouvelles, favorisant finalement l'attitude de ceux qui aspirent le moins à la culture au lieu d'accepter qu'elle évolue en intégrant les connaissances scientifiques, dont certaines se développent comme les plus belles épopées classiques, et en humanisant les conquêtes de la technique .
Cet aspect du problème mériterait un long développement, dont nous ne ferons que résumer ici les conclusions .
Certes, la mentalité de l'homme n'a pas évolué beaucoup depuis les temps historiques ; cependant, la suppression de l'esclavage et la chrétienté, pour ne prendre que deux facteurs " occidentaux " , ont modifié sensiblement ses attitudes .
D'autre part, et surtout, les transformations radicales que subit l'humanité en ce siècle n'ont pas eu d'équivalent dans le passé, depuis la révolution néolithique qui a fait apparaître l'agriculture et, avec elle, les notions de travail, et qui a fait triompher les sédentaires .
Il est probable que la mentalité de l'homme en a été modifiée profondément et la référence de l'histoire la plus adéquate à notre époque nous ferait donc nous attendre à un nouveau conditionnement créé par une vie entièrement nouvelle .
En tous cas les références à des sociétés sans moteurs et sans radio risquent d'être aujourd'hui souvent inutiles et parfois dangereuses . Et pourtant, un usage excessif est encore fait de ces appels ."
Louis ARMAND, Revue Prospective, n° 5, mai 1960 .
Voici le deuxième ensemble de réflexions proposé par le même auteur .
" Nous sommes parvenus à l'âge des structures en mouvement .
" Cette société a été complètement transformée par la révolution industrielle, surtout dans sa deuxième phase au cours du XXe siècle .
Elle doit, de ce fait, être littéralement " repensée " . Bien plus, comme l'évolution technique se poursuit et va peut-être même s'accélérer encore, il ne peut être question d'imaginer qu'au premier palier de la révolution industrielle [ celui du monopole des chemins de fer, de la marine, du statut colonial, de la haute bourgeoisie, du Stock Exchange, de l'armée de terre ...] va en succéder un autre aussi stable [ aussi stable que le pensaient les hommes de 1900 ] . Non .
L'ère du monde en mouvement s'ouvre et la pensée de Valéry sur la fin du monde fini doit être prolongée : c'est l'âge des structures en mouvement qui commence .
Il faudra, en effet, au lieu d'établir, comme ce fut le cas pendant très longtemps, des structures qui se perfectionnent avec l'âge autour de principes immuables, s'habituer à vivre avec des structures plus souples, susceptibles de se modifier en fonction du développement de l'équipement dont disposent les hommes .
De même qu'en mécanique, il a fallu introduire le facteur " temps " dans des phénomènes où il ne paraissait pas devoir intervenir avant la relativité, il va falloir " einsteiniser " la plupart des notions que nous avons sur les cadres de nos sociétés . La stagnation des techniques préindustrielles avait habitué à les croire rigides .
Les créations de la révolution industrielle depuis le XIXe siècle les font craquer de partout .
Une position objective devant la nécessité de cette mutation n'a pas fait l'objet d'un programme national ou politique, car leurs auteurs se sont toujours référés à des idéologies . Or, toutes les idéologies sont périmées, aussi périmées que les structures économico-politiques dont elles sont contemporaines .
Elles ont été établies avant la deuxième phase de la révolution industrielle, celle qui ouvre l'ère de l'abondance et de la planétisation .
Qu'il s'agisse de théories libérales, que l'école anglo-saxonne a largement développées pendant le XIXe siècle, qu'il s'agisse de Carl Marx, tout a été pensé, écrit et développé dans l'esprit qui résultait de la superposition d'une agriculture traditionnelle [ n'ayant subi qu'une lente évolution depuis des siècles ] et des premières industries avec leur prolétariat .
Or, ces deux tableaux du diptyque ( œuvre littéraire, artistique en deux parties symétriques) ont été modifiés .
Est-il sérieux de continuer à développer, à perfectionner les thèmes des penseurs du XIXe siècle quand les bases ne sont plus les mêmes ?
C'est une erreur fondamentale, un peu analogue à celle que commettaient ceux qui après les découvertes de Képler (sur le système solaire) , s'acharnaient à perfectionner les cosmogonies de l'Antiquité, et qu'auraient reniées les Maîtres qu'ils pensaient prolonger . Ces derniers - épris de vérité et de simplicité - auraient sans doute été les premiers adeptes du système solaire s'ils avaient été instruits des faits qui embarrassaient leurs disciples attardés ...
... C'est dans cet esprit que, suivant les leçons du XIXe siècle en ce qui concerne la méthode expérimentale dans les sciences, nous devons observer le phénomène économique et social de notre époque, observer en se gardant de faire référence à des textes d'hommes respectables mais dépassés .
Comme la Renaissance a effacé l' " Aristote dixit " du Moyen Âge , nous devons effacer les " Adam Smith dixit " ou " Marx dixit " .
Observons donc .
Mais observons avec l'esprit prospectif, c'est-à-dire en nous intéressant plus à l'avenir qu'au présent , à la synthèse qu' à l'analyse, à l'évolution de chaque facteur, non pas aux dépens des autres, mais en liaison avec eux, dans l'esprit de synthèse qui s'impose aujourd'hui, du fait de l'interdépendance, toujours plus étroite, des activités humaines les plus diverses .
Acceptons de penser librement avec enthousiasme, à ce qui va changer , à ce qui doit changer pour que cela change en bien et sachons que :
" L'attitude prospective est nécessairement une attitude courageuse . Elle consiste à regarder l'avenir, à tenter d'en découvrir les réalités futures et non pas à s'inquiéter des découvertes que l'on peut faire " ( M. de Douet de Grandville au congrès national de l'agriculture en 1961 ) ."
Essayons . "
Louis ARMAND et Michel DRANCOURT, Plaidoyer pour l'Avenir, éditions Calmann-Lévy.
A bientôt, cordialement, Gerboise .
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