mercredi 9 mai 2012

A propos de la traduction, c'est-à-dire de la capacité de traduire, de prendre connaissance des informations qui nous parviennent de toute part , thème envisagé dans un prochain message .


Carte postale Réf. 616 LUDOM ÉDITION "trouvée" dans " un vide grenier " dans une rue de Montmartre.

En lisant son livre, qu'est-ce-que ce jeune garçon peut-il " transcrire " du texte situé devant ses yeux  à chacun des jeunes  personnages  plus ou moins attentifs ? De très nombreuses questions peuvent se poser à ce propos ; nous les traiterons en profondeur ici et dans un autre message ultérieur .

Nous essayerons d'approfondir ce thème dans un prochain message. En attendant , nous vous présentons un prélude à cet important problème qui se pose constamment à notre esprit .

Un personnage... ! " cherchant la petite bête " , capable de " couper les cheveux en quatre " , en deux mots: habile à tergiverser , mais cependant enthousiaste et passionné, argumentant sur le fait de bien traduire, c'est-à-dire , dire la même chose, ou presque la même chose, me fit penser à ce problème non négligeable, et m'inspira cette réflexion ci-dessous :

Il existe trois errements essentiels auxquels un interprète au  sens large du terme ne doit pas " baisser les bras " , mais doit "s'accrocher " ,résister de toutes ses forces intellectuelles de conviction .

Il s'agit, il est question ,

De faux-sens*,
de contre-sens**,
de non-sens*** .

Effectivement, quand un faux-sens est perpétré, il engendre un contre-sens et de ce contre-sens survient le non-sens ; ce non-sens ridiculise,celui qui " traduit "  et déforme ainsi la pensée de l'auteur en induisant en erreur de façons très différentes bien sûr les futurs lecteurs .

Mais réfléchissons : si " ce traducteur " , sur le qui vive, se méfie du faux-sens, il ne crée, n'enfante pas, ne donne pas le jour à un contre-sens et s'il ne donne pas naissance à un contre-sens, il n'en vient pas, il n'est pas réduit, il n'en arrive pas au non-sens ; et s'il ne s'abandonne pas au non-sens, il se rabaisse pas par la bienveillance du " logos " , en un mot , du verbe symbolique .

A bientôt, dans le prochain message , en vue de  " décortiquer " , expliquer sous tous les angles, tous les faux-sens, les  contre-sens et les non-sens des termes traduire et traductions ... Nous essayerons  ainsi , de traduire notre pensée en termes les plus clairs, les plus cohérents et les plus larges, envisageables et vraisemblables .

* Contre-sens ,  sens contraire à la signification véritable ; donc erreur sur le sens d'un mot, d'une phrase ; toute interprétation ou traduction , qui s'écarte du sens véritable et le dénature .
** Non-sens , absurdité dépourvue de raison ( parler d'épargne à une personne qui vit dans le dénuement, c'est un non-sens) , suite de mots qui ne signifie rien ; implique l'absence totale de sens dans ce que l'on dit, écrit ou traduit . Non-sens  est un jugement objectif sur une faute de pensée ou d'expression (cette phrase ... ne veut rien dire) .
*** Faux-sens , erreur sur l'acception, (signification ) d'un mot particulier ; se dit pour une traduction et implique qu'un mot, quoique n'étant pas interprété exactement, l'est tout de même en un sens assez voisin pour que la pensée  ne soit pas dénaturée .

Mot à double-sens, mot qui possède une double signification .
Sens propre, sens figuré .
Sens pratique , aptitude à adapter judicieusement son comportement aux circonstances .

Cordialement, bien à vous, Gerboise .

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