mercredi 29 septembre 2010

Le moral* (rôle du) : cette influence que l'on exerce sur soi et sur les autres ; comment la maîtriser .

*le moral : disposition temporaire à supporter plus ou moins bien les dangers, les contraintes , toutes les vicissitudes de l'existence ( les choses bonnes ou mauvaises, les événements heureux et surtout malheureux qui se succèdent dans la vie ) , les mésaventures, les difficultés ; mais également, supporter le fait d' être plus ou moins heureux ( ne pas avoir le moral, être abattu, découragé, déprimé, broyer du noir, avoir le cafard ou au contraire faire preuve d'optimisme, être en pleine forme, être dans un état psychologique satisfaisant) . État psychologique de quelqu'un en tant qu'aptitude à subir , à accepter ou même à affronter plus ou moins bien les problèmes, les obstacles des diverses circonstances contraignantes de l'existence .

Moral : relatif à la pensée, à l'esprit [ opposé à matériel, physique] ; qui concerne l'action et le sentiment [ opposé à intellectuel, à logique ] . Les influences qui agissent sur le moral et leurs conséquences .


Les événements dans lesquels les interactions humaines ont donné l'occasion de reconnaître et de démontrer le rôle considérable du moral, doivent être considérés . Dès que des êtres humains agissent seuls, ou se groupent en vue d'une tâche commune, le moral intervient nécessairement comme un facteur de direction de l'effort .

Que leur état mental, leur volonté d'agir, leur activité coordonnée, en un mot leur moral - car toutes ces expressions sont synonymes - influent sur leur rendement (rapport de ce que produit une chose ou une personne à ce qu'elle dépense pour produire ; rapport entre l'effort et l'activité accomplie) , - sur le succès de leurs entreprises, sur leurs desseins ( l'idée d'exécuter quelque chose) , sur toute résolution à laquelle on donne un début, un commencement , d'exécution - , c'est là un fait d'expérience qui se passe de toute démonstration . On peut regretter que l'industrie moderne, l'enseignement ... ! l'activité politique et bien d'autres professions, aient si mal compris cette vérité économique et humaine inéluctable, fondamentale et vitale, ou que, les ayant comprises, elles aient négligé d'en tirer quelque avantage pratique .

Signification [ indique quelque chose de relatif, de variable] , sens [ indique quelque chose d'absolu] , indique la portée du terme moralité : conscience du remarquable .

Le moral est un état fait de confiance, de courage, d'enthousiasme et qui se manifeste notamment dans les groupement d'individus associés en vue d'une entreprise commune . Ce moral collectif exprime surtout une synthèse d'états individuels très divers, de telle sorte qu'en réalité il échappe lui-même à toute définition concrète, bien qu'il se laisse cependant éprouver, décrire, stimuler et diriger .

Par ailleurs, alors même que l'on renoncerait à toute définition positive, encore pourrait-on exprimer les qualités du moral en l'opposant à la démoralisation (on parle alors de " saper le moral ") , laquelle s'entend de cet esprit de désorganisation destructif de la confiance dans la discipline, dans la vertu de l'action et du courage .

Un groupe humain, quel qu'il soit, démoralisé, est une assemblée dont le moral est gravement atteint . Semblablement, la démoralisation se reconnaît dans l'industrie, dans l'école en particulier , dans toute autre collectivité humaine, à la diminution du travail en équipe, à la décroissance de l'effort, à la réduction, soit de la production, soit de l'efficacité de l'apprentissage dans la salle de classe, soit à l'impuissance des facteurs dont dépend le succès de toutes ces activités .

L'expression " moral " devrait servir à mesurer la volonté de réussir, d'atteindre l'objectif poursuivi .

Elle décrit la nature et le degré de l'effort collectif, de la confiance, de la communauté de vues ; elle exprime l'adaptation de la pensée au projet conçu, la solidarité dans l'action, l'aptitude au sacrifice pour le triomphe de la cause commune .

Le moral s'améliore ou se déprime pour des raisons qu'une analyse intelligente découvre généralement et dont elle peut corriger les effets .

Le moral ne se ramène pas uniquement à l'enthousiasme, au courage mental, ou à l'esprit combatif ; il est tout cela et plus encore ; il comporte un élément plus austère ( sévère : qui marque de la rigueur, strict : rigoureux sur l'accomplissement des devoirs, des obligations) . Il implique cet entraînement et cet endurcissement mental qui, chez l'individu, chez les membres d'un groupe humain, continuent à fonctionner alors que tout semble brisé, qui permettent de tenir dans les moments les plus critiques .

Il n'est pas seulement la volonté de vaincre, mais encore le refus de prendre en considération toute autre solution ; il est la discipline qui dirige cette volonté et l'endurance mentale qui la fera triompher .

Cordialement vôtre, Gerboise .

dimanche 5 septembre 2010

Liberté ( réflexion sur l'indépendance désinvolte*) : c'est tout un problème, une controverse** ,un débat polémique*** qui se pose !


L'écran de la " Télé " accapare les esprits . Les enfants sont comme hypnotisés, ensorcelés, fascinés . l'esprit critique et les facultés de jugement sont " en panne " ; que restera-t-il de " gravé " dans la conscience, l'entendement ?

* désinvolte : qui fait montre d'une liberté un peu insolente, d'une légèreté excessive .
** controverse : discussion argumentée et suivie , débattue ,sur une question, une opinion .
*** polémique : qui manifeste une lutte d'idées .


" Une trop grande liberté, un " fais ce que tu veux " commode met la jeunesse dans l'impossibilité de désobéir alors que rien d'audacieux n'existe sans la désobéissance à des règles . "

Jean Cocteau, écrivain français, 1889-1963, Poésie critique, 1959 .

Cordialement vôtre, bien à vous, Gerboise .