jeudi 23 août 2007

Premières clartés du matin : Réalisme !

"Toutes les inventions que le monde contient
N'ont pas d'abord été trouvées par le raisonnement ou par l'esprit ;
Elles sont passées par ceux qui ont eu de la chance
De jeter la lumière sur elles par erreur , ou en passant ."

Samuel Butler

mardi 21 août 2007

Premières clartés du matin : Que ces roses vous apportent , l'amour de la connaissance et la passion du savoir !

Quand j' apperçoy la rose sur l' espine ,
Je pense avoir de ses lèvres le teint ;
La rose au soir de sa couleur décline ,
L' autre couleur jamais ne se desteint .

Pierre de Ronsart

lundi 20 août 2007

Karl POPPER , John CONDRY ; La Télévision : un danger pour la Démocratie ,1993 ; qu'en est-il en 2007 ?


Cet extrait du livre de Karl POPPER ( 1902 -1994),publié en 1994 aux Editions Anatolia nous permet de situer le point de vue de l'auteur sur un problème , qui a posé à cette époque une interrogation unanime dans le monde de l'éducation . Actuellement , avec le développement de l' Internet (de la toile ) et des blogs ! , le réalisme de Popper et son constat , sont-ils toujours d'actualité ? Cette grave et sérieuse question mérite d'être posée. Les propos de ces deux penseurs ,universellement connus , devront être analysés et commentés . Nous vous recommandons de lire ce petit ouvrage d'une centaine de pages, qui traite d'une façon remarquable ce sujet passionnant .
En voici un passage : (p. 56)

..."La télévision vit dans le présent ; elle ne respecte pas le passé et montre peu d'intérêt pour le futur . En encourageant les enfants à vivre coupés du passé et de l'avenir , la télévision a une influence désastreuse . L'une des fonctions premières de l' éducation , à la maison comme à l'école , est de montrer combien le passé et l'avenir sont liés ,comment le présent découle des événements passés , et comment l'avenir se rattache à l'un et à l'autre.
La télévision est gouvernée par l'heure .
A la fin d'une émission ,toutes les intrigues doivent être résolues ,et les incertitudes levées . Le moment est venu de vendre des produits . Ainsi , l'horloge commande le passage d'une émission à une autre, et à d'autres produits . Sous cet aspect au moins la télévision rappelle l'école . Lorsqu'un élève vient à s'intéresser à un sujet particulier, ou bien lorsqu'une discussion attrayante ou stimulante commence juste avant que la sonnerie ne retentisse, il n'y a plus qu'à se soumettre à la tyrannie de l'horloge .

L'heure est passée : on change de sujet .De telles attitudes ont pour effet de minimiser l'intérêt et de gêner l'apprentissage ; elles enseignent aux enfants à tout aborder de façon superficielle . Quoi d'étonnant à ce que les maîtres fassent état du manque de concentration de leurs élèves, et du fait que ceux-ci ne parviennent pas à faire un travail de longue haleine, même lorsqu'il s'agit de sujets qu'ils ont eux-mêmes choisi d'étudier ? Ni la télévision ni l'école n'éduquent l'intérêt des enfants au-delà d'une certaine durée . Ce qui n'encourage pas la recherche du savoir .

La télévision ne fait preuve d'aucune véritable curiosité , et celle-ci fait souvent défaut aux enfants qui sont habitués à la regarder longtemps . Système omniscient ( qui paraît tout savoir ,universel) par excellence , elle ne laisse aucune place au mystère . Il faut du temps pour percer les vrais mystères ; cela suppose aussi au départ de véritables connaissances et des situations réelles pour les stimuler ..." (voir les expérimentations proposées par Gerboise dans ce blog)

Gerboise interrompt ici sa citation ; ce qui suit , et ce qui précède est enrichissant et vous apportera un foisonnement d'observations et de constats efficients , pour votre réflexion, inimaginables ; les auteurs critiquent et surtout construisent et proposent des solutions étonnantes et remarquables . Ce petit ouvrage débordant de réalisme et d'enseignements , ne coûtait que 69 francs ! Bien à vous , Gerboise


dimanche 19 août 2007

" Sachez ce que vous voulez , et faites-le "

En écoutant le Maréchal FOCH (1921-1929), Commandant Charles BUGNET , Ed. Bernard GRASSET . Le Maréchal est né à Tarbes (Hautes -Pyrénées) en 1851 , et décédé à Paris en 1929 . C'est le 31 Mai 1921, que l'auteur, son nouvel officier d'ordonnance fut reçu par le Maréchal .
-"Ah ! vous voilà ?
-Oui, Monsieur le Maréchal, je voudrais ...
-Bon. Vous allez être mon officier d'ordonnance ! Et bien, consultez votre camarade Lhopital qui est déjà au courant . Nous verrons après . Il y a les services de longue haleine et la correspondance . Arrangez-vous avec lui .
-Monsieur le Maréchal, je vous remercie...
-Oui, c'est ça . Allez . Chaussez les pantoufles .
Le geste congédie . Il a repris sa lecture . "

Ce livre, de la collection : "Le Trimestre Littéraire "de chez Grasset, édité le 24 Avril 1929, est remarquable .
C'est un livre que Gerboise vous propose de lire, car ce texte va vous apporter, des" faits" et des " conseils" inestimables . Cette "Puissance d'agir", du Maréchal, admirablement présentée à l'aide de commentaires d'une extrême pertinence, par le commandant Charles BUGNET , est un exemple de grande qualité qui nous permettra d'étayer notre discours sur "Savoirs et Réflexions". Ce livre nous servira de référence, aux moments opportuns pour illustrer nos conseils et donner des exemples de faits historiques .
Nous allons citer le texte du paragraphe correspondant au titre du billet d'aujourd'hui :
"Sachez ce que vous voulez, et faites-le " ( page 120) en vue de vous inciter vivement de lire l'ensemble du livre . Nous allons construire un lien très fort entre les comportements disséqués et décrits par l'auteur , d'une efficacité redoutable , concernant l'analyse faite par le Maréchal de sa pensée et de sa stratégie, durant "La Première Guerre Mondiale" , ( presque infaillibles, puisqu'ils ont conduits à la Victoire) et ceux vers lesquels devront tendre vos attitudes intellectuelles et votre action lors des entretiens de recrutement . Voici le leitmotiv (sujet sur lequel on revient volontiers, motif conducteur d'un écrit) que nous avons choisi après une lente réflexion .Il correspond bien à notre éthique . Prenez le en considération :car il en vaut la peine .

Décidez, en dernière analyse (en résumé de l'essentiel ) , du choix de votre réponse et après , énoncez -la (action) .

(Les commentaires de couleur mauve très clair dans le texte de l'auteur ,concernant le contexte d'un entretien , ont été ajouté par Gerboise) .

Nous n'avons pu savoir, en ce mois d'août, si cet ouvrage que nous venons de découvrir dans un marché de banlieue, avait été réédité . Existe-t-il des exemplaires dans les bibliothèques municipales, je ne sais ? Nous vous signalons que de nombreux exemplaires sont en vente d'occasion, sur internet sur le site : chapitre.com .

Voici le contenu du paragraphe en question .

"La volonté est un agent d'exécution . Pour remplir sa tâche avec succès elle doit donc se distinguer par sa puissance , son énergie , sa vigueur , sa continuité d' efforts , sa ténacité. Ce sont là des qualités de caractère .
Sa mission est d'appliquer des décisions prises par l'intelligence ,en connaissance de cause , après étude , réflexion et choix . Elle n'est donc pas indépendante .

Si , cherchant à tirer d'un exemple cité par le Maréchal FOCH la conclusion qui vous semble indiscutable , vous lui dites : " Il faut de la volonté " , il vous répondra : Non ! Avec le ton qu ' il sait prendre pour montrer combien vous êtes loin d' avoir saisi sa pensée . Sans laisser à votre surprise le temps de se manifester , il ajoutera tout de suite à cette dénégation déconcertante , ces quelques mots d'explication :
La volonté ? Oui . C'est bien , mais cela ne suffit pas . Pour un peu il vous dirait : La volonté ? C'est un mot . Ce ne serait qu'un de ces raccourcis dont il a l'habitude et qui sont éloquents , mais qu'il faut bien comprendre .

La méthode du Maréchal FOCH forme un tout .
Il ne s'agit pas de développer une faculté quelconque au détriment des autres, mais de les faire travailler toutes en même temps et de la même façon, pour constituer par leur ensemble un faisceau de forces homogènes, s'appuyant les unes sur les autres, concourant au même résultat et acquérant par leur union une puissance que leur simple juxtaposition ne fournirait pas .
Chez le Maréchal, la volonté, parmi ces forces, est la plus apparente . Le seul principe qui la réglemente indique assez qu'elle n'est pas la seule : Sachez ce que vous voulez, et faites-le .
On n'exécute bien que les ordres ( les consignes, les directives) que l'on comprend bien . On les exécute encore mieux lorsqu'on les approuve, ou qu'on les sait dictés par des certitudes ou des nécessités . Pour augmenter la puissance de la volonté, c'est donc moins sur elle que sur ses bases qu'il faut opérer . Le "savoir" et le "pouvoir" seraient d'ailleurs vains, s'ils ne se servaient pas de point de départ à la volonté, à laquelle par surcroît ils fixent le point d'application et indiquent le but : le résultat à atteindre .

Savoir ce que l'on veut , c'est donc connaître ce point de départ, ce point d'application et ce point d'arrivée . Le travail à fournir, l'effort à donner sont ainsi nettement délimités et partant facilités .

Il suffi de savoir ce qu'on veut et c'est à moitié fait .
Ainsi, à la guerre (ou ailleurs dans le monde de l'économie , des marchés financiers et celui des entretiens de recrutement) : Les renseignements ? Mais c'est inutile, ils sont presque tous faux ; on ne sait qu'après ceux qui étaient vrai (comme en bourse , de même lors d'un entretien) . Je n'en ai jamais fait état . On voit ce qu'on veut faire ; on voit si on peut le faire avec ce qu'on a, et puis on le fait ...Les renseignements sur l'ennemi ? On ne sait jamais rien...(n'en est-il pas de même de ceux concernant les marchés financiers ; les "ont-dit"invérifiables sur l'instant où il faut prendre la décision d'agir . Et, lors d'un entretien, l'affirmation qui vient d'être assenée , est-elle vraie, fausse dans le contexte dont on parle, faut-il la prendre en considération , ou la réfuter ? Va -t-on tomber dans un piège ? ) .
Le soir de la Marne, quand on m'a dit que les Allemands n'étaient plus là, je ne comprenais pas ! L'histoire ? ... A posteriori, on ne fait plus état que des renseignements dont on sait qu'ils furent exacts, mais quand on devait s'en servir, on ne le savait pas !... Voyez-vous, ce qu'il faut, c'est de ne pas attendre les renseignements, c'est savoir ce qu'on veut . On fait ce qu'on veut, quand on sait ce qu'on veut (on ne doit surtout pas se laisser "ballotter
" au gré des fluctuations des cours du Marché de la bourse et surtout des opinions émises non contrôlables ; de même, lors d'un entretien de recrutement, par les affirmations , incompréhensibles, parfois inopportunes et même sournoises , de son interlocuteur . On peut appliquer ces conseils à de très nombreuses activités humaines ) .

Comme tous les grands travailleurs, le Maréchal ne voit successivement qu'un côté des choses .Quand il s'est fixé une tâche, il y consacre tous ses efforts, toutes ses facultés, tout son temps . Il repousse tout ce qui pourrait le gêner, l'encombrer, le distraire . Système d'un homme fort, maître de soi, sachant ce qu'il veut et le voulant avec une énergie indomptable . Pasteur faisait de même, lui qui, peut-être le plus profond des penseurs et le plus grand des réalisateurs, laissait de côté tout ce qui n'était pas du domaine de ses recherches, et répondait par des truismes (vérités si banales qu'elles ne méritent pas d'être énoncées) aux questions sur des sujets étrangers à ses préoccupations . Si de tels hommes voulaient appliquer les ressources de leur cerveau à d'autres études, ils y réussiraient aussi bien .
Ils sont de l'avis du fabuliste, d'accord lui-même avec Saint Thomas d' Aquin (théologien et philosophe italien, 1228-1274), qui reconnaît aux "hommes d'un seul livre" une force que rien ne peut ébranler .
D'ailleurs, ces grands hommes vivent sur un plan où nous n'atteignons pas . Leurs façons de voir et de juger, leurs préoccupations, leurs solutions sont d'une autre essence que les nôtres . Ce qui nous apparaît un inconvénient est pour eux un avantage . Nous critiquons leur état d'esprit, eux l'exagèrent et lui font produire des merveilles . Nous louons leurs qualités, leurs vertus, eux les ignorent . Il en résulte évidemment des frictions . Laissez çà .Vous n'y comprenez rien .
Vous vous retranchez derrière l'opinion publique . Ne l'écoutez pas. Qu'est-ce que cela signifie, l'opinion des autres . Je ne m'en occupe pas ! Il lui suffit de savoir ce qu'il veut .
En outre, une condition s'impose : Il faut vouloir, c'est entendu, mais il faut savoir vouloir .
Aux yeux du Maréchal, une fois que la décision est prise, plus rien n'existe que la seule volonté d'aboutir, acharnée (obstinée), implacable ( inexorable) . S'il veut , lui, ce n'est point pour le plaisir de vouloir, mais parce qu'il sait, parce qu'il peut, et qu'il n'y a pas d'autre moyen . On parle de mon optimisme . Je ne suis pas optimiste .Mais il faut aboutir ... Pourtant j'ai connu des moments où l'on me disait : "Nous sommes fichus ! Nous y passerons tous" . Et bien ! qu'est-ce que cela fait ? On en sort quand même ; Seulement il faut travailler, il faut vouloir ! Son optimisme : c'est de la volonté qui dure . Il sait que celui qui a le plus de volonté, l'emporte . Il veut . Il est le plus fort . Il en est sûr ! Cependant cela n'est pas de l'entêtement . Il s'obstine contre les personnes, parce qu'on arrive à les faire changer d'avis si on les pousse . Contre les faits il n'y a rien à faire ! Et il ne tente rien ( c'est pour cela qu'il ne faut jamais en bourse, lutter contre l'évidence, les cours baissent, c'est un fait, ils montent , c'est également un fait ; dans une audition de recrutement , présentez des faits, l'interlocuteur sera obligé de les accepter, présentez des opinions non ancrées sur des faits, il les discutera et s'y opposera , en vous mettant dans l'embarras) .
La volonté ne se discute pas ; discutée, elle s'émiette . Quand il donnait l'ordre d'attaquer ou de tenir à outrance ( à l'excès, à la démesure) et refusait des renforts ou des réserves, il ne voulait rien entendre . Ce n'était pas qu'il ignorât les difficultés ou refusât de les admettre, il les connaissait fort bien, mais du moment qu'il fallait passer outre, à quoi bon les ressasser ? Ne valait-il pas mieux avoir l'air de les nier ? Dans ces moments où il faut une volonté exaspérée pour insuffler à tous une énergie que rien ne doit affaiblir, il exige, quoi qu'on lui oppose, il bouscule pour obliger à vouloir . Alors il redit inlassablement la même chose, il enfonce le "clou"à coups répétés, il rayonne de l'énergie par son ardeur, il soutient par son exemple . Il veut, il veut, et on l'écoute, on le suit ; il donne confiance, il entraîne, il réussit .

Savoir vouloir, c'est avoir du caractère . Le Maréchal ne mâche pas ses mots quand il parle d'un chef qui n'en possède pas : Intelligent ? Oui . Mais pas de caractère . Tout le temps à critiquer . Pour faire un bon mot, rien ne l'aurait arrêté . En foi de quoi, n'aboutissant à rien . Allez ! Le caractère, c'est le principal . L'intelligence, la critique ... hum ! Une bourrique qui a du caractère vaut mieux .
Savoir vouloir , c'est ne se laisser arrêter par aucune difficulté Nous en avons vu bien d'autres et nous en sommes sortis ... L'ennemi ? Ne vous en occupez pas . Vous savez ce que vous faites . Si vous avez passé toutes les éventualités au crible, quoi qu'il arrive alors, continuez, vous arriverez à imposer votre volonté . Et faites-le à fond .
Savoir vouloir , enfin, c'est de ne pas user sa volonté à des riens, mais l'appliquer de toutes ses forces au point essentiel : Briser la volonté de l'ennemi, tel est donc le premier principe ; la briser par un coup inattendu, d'une vigueur suprême, telle est la première conséquence de ce principe . Pour battre un adversaire, un coup d'épée au coeur ou un coup de massue sur la tête garantit le résultat .
Ainsi la volonté se différencie de l'entêtement . Il ne s'agit pas de vouloir n'importe quoi, n'importe comment . Si la volonté du Maréchal fut toujours si efficace, ce n'est point parce qu'elle était aveugle, mais bien au contraire, réfléchie, raisonnée . Sûr de ses bases il la poussait jusqu'aux extrêmes limites .
Les qualités du caractère sont sans doute les premières chez l'homme de guerre, (chez les investisseurs, la bourse étant une formidable école du caractère et du réalisme ; chez le chercheur d'emploi qui doit faire preuve lors d'une audition, d'un tempérament, donc d'une personnalité à toute épreuve) , mais où peut conduire l'énergie si on n'est pas assez instruit pour connaître quel but il faut atteindre et quels chemins y conduisent ?

Si le Maréchal de France , vicomte de Turenne (1611-1675), eut la prudence et le Prince de Condé ( 1736-1818) , l' audace , Foch eut la volonté .

Toutes les fois que vous avez une tâche à remplir, considérez-la soigneusement . Rendez-vous compte exactement de ce qu'on exige de vous . Mais faites un plan et, pour l'exécuter comme il faut, donnez-vous une méthode ; n'improvisez pas . Quant à l'essentiel pour exécuter votre plan, c'est la volonté, une volonté opiniâtre ".

Nous soumettons ce texte à votre jugement , à votre perspicacité . Dans toutes les circonstances où vous serez amené à prendre des décisions, rappelez-vous de cet Homme, le Maréchal FOCH , et de tout ce que le Commandant Charles BUGNET a su saisir de sa personnalité . Réfléchissez au trésor qu'il nous a transmis, après ces huit années de connivence avec "ce vainqueur" de la Grande Guerre, qui avec tant d'autres a conduit toutes ses troupes à la Victoire . Inspirez-vous le plus souvent possible de cette façon de se comporter avec les Faits . Il n'y a qu'eux qui peuvent nous conduire à la réussite, si vous êtes capable de les dominer .

Bien à vous , Gerboise .




jeudi 16 août 2007

Premières clartés du matin : Constat après mûre réflexion, au-delà du plein épanouissement de l'esprit !


La réelle maîtrise du savoir, c'est d' être capable de déployer des talents pour détecter et résoudre des problèmes; pour anticiper, approfondir et mettre fin aux ambiguïtés qui se posent à l'esprit ;et pas purement et simplement une accumulation de faits, de connaissances .
Celui qui réfléchit lentement, posément, qui possède en fin de compte rétrospectivement, avec le recul, une idée crée par lui, une idée qui a véritablement émergé de son entendement , cet être a atteint un degré d'enrichissement qui va être profitable à tout son environnement , à toute l' Humanité . Cette situation intellectuelle est supérieure à celle présentée par un cerveau , rempli d'informations en "vrac !", qui n'a pas découvert comment utiliser, traiter fructueusement ses sensations visuelles, auditives, olfactives, gustatives, tactiles, émotionnelles, qui n'a pas appris à tirer parti exhaustivement des connaissances brutes de traitement .

Voici un sujet de méditation qu'il nous faudra considérer attentivement, car il est riche d'enseignements dans le cadre de notre blog , en particulier . A bientôt, Gerboise .

mercredi 15 août 2007

Premières clartés du matin : Qui suis-je ? Certains désirent le percevoir ! Le sais-je réellement ?


Par contre, ce dont je suis parfaitement conscient, c'est que, quelque soit le monde qui m'entoure, je suis "en hiver comme en été ! " d'une curiosité sans limite , avide de comprendre tout ce qui m' interpelle ; je suis par dessus tout un optimiste invétéré, endurci et incorrigible ! Gerboise .

Je ne peux m'empêcher de citer cette très belle pensée de Bliss Carman, pour tous ceux qui devront "se présenter" lors d'un entretien de recrutement ou de tout autre intervention orale (audition ,inspection ...)

"Trouvez-moi un travail dans lequel je puisse mettre une partie de moi-même , et dès lors , ce ne sera plus une obligation , mais une joie , un art ".

A bientôt , Gerboise .

mardi 14 août 2007

Réceptivité : Phénomène de la voix.


http://lesgerboises.blogspot.com/2007/05/la-parole-et-la-voix-des-chemins-voies.html Voici le lien qui vous permettra d'accéder directement à notre billet :Tout savoir sur la voix, du 12 Mai 2007 .
Un motocycliste qui ne s'intéresserait pas au mécanisme de son véhicule (engin) serait doué de bien peu de curiosité . A plus forte raison nous devons connaître notre appareil vocal,qui non seulement nous sert constamment ,mais encore fait partie de nous-mêmes .
La voix étant le son qui sort de notre bouche,il nous faut définir le son . C'est l'effet causé sur l'ouïe par les vibrations d'un corps . Faites produire un son à un plateau de cristal où vous aurez semé du sable: tant que durera le son, le sable bougera .
Les instruments de musique sont donc des appareils sur lesquels ou dans lesquels vibre un corps . Dans certains instruments, l'air projeté par l'artiste ou par une soufflerie mécanique concourt à la production du son .
Notre appareil vocal , à nous, se compose :

- d'un organe à produire le son , le larynx ;
-d'un soufflet et d'un porte-vent , les poumons et la trachée-artère ;
-d'un tuyau vocal , le pharynx , la bouche et le nez .

1- Le larynx ,
dont la saillie antérieure n'est autre chose que la pomme d' Adam , forme comme une boîte ouverte par en haut et par en bas (une sorte de tube circulaire) . Une membrane en tapisse les cartilages . Elle se replie, d'avant en arrière, en deux sortes de lèvres qui laissent entre elles une étroite ouverture, la glotte, et portent le nom de cordes vocales .
Leur longueur est de 20 à 25 millimètres chez l'homme et de 16 à 20 chez la femme . Il y en a deux autres un peu au-dessus, relativement sans importance .
Corde vocale ! Un terme qui représente assez mal l'objet qu'il désigne . Ne croirait-on pas que nous avons dans le gosier des cordes de harpe ? Ce terme fut proposé parce que le son se produit sur des bourrelets membraneux, qui se tendent pendant la production du son . Leur aspect de bandes blanchâtres et nacrées sur le ton rose du larynx les a fait nommer aussi rubans vocaux .
Une bonne image est celle qui compare le larynx à un chapiteau sur une colonne .La colonne, c'est la trachée-artère . Une vingtaine d'anneaux cartilagineux la constituent . Trachée, vient du grec, raboteux . Selon quelques étymologistes, artère tire son origine de deux mots grec,
air et conserver . Les anciens anatomistes croyaient que les vaisseaux qui portent le sang du coeur aux autres organes contenaient de l'air : d'où le nom d'artère qu'ils ont donné aussi à ces vaisseaux .
La trachée se bifurque en deux tubes de moindre calibre, les bronches, qui se subdivisent en nombreux rameaux .La trachée, les bronches et les ramifications bronchiques dessinent l'arbre respiratoire, qui, de ses deux branches toutes entières, plonge dans les poumons .
Les poumons ont à peu près la forme de cônes tranchés de haut en bas, sinuant en lobes et concaves à la base . Ils sont d'une matière molle, spongieuse, où l'on trouve toute la ramure bronchique, les innombrables vésicules qui ont l'air de ses fruits, tout un tissu cellulaire, des vaisseaux et des nerfs .

-2 Quant au pharynx, -placé derrière le larynx et la trachée à partir de la base du crâne jusqu'à l'oesophage, - c'est un assez long carrefour où s'ouvrent, de haut en bas, les fosses nasales, la cavité de la bouche et, -par une soupape, l' épiglotte, - l'orifice supérieur du larynx .
Des personnes non familiarisées avec le vocabulaire anatomique confondent le larynx avec le pharynx .
-Le larynx est une petite boîte ;
-Le pharynx, un grand canal .
~~Le larynx produit un son ;
~~Le pharynx le conduit au dehors .
.. Larynx veut dire sifflet ;
..Pharynx a, en grec, la même racine que le mot gouffre .
Le pharynx est le gouffre par où tout descend dans le corps, air, aliments et boissons .
Voilà donc tous les organes essentiels à la phonation .

Cette production du son , voyons comment elle s'opère .

D'abord, les poumons se dilatent . L'air les remplit, arrivé par le nez et par la bouche, par le pharynx et le larynx, par la trachée et les bronches . C'est l' aspiration ou inspiration .
Cet air, les poumons ne peuvent longtemps le contenir .Il s'échappe par les bronches, par la trachée . Les poumons se contractent . L' expiration a commencé .
Elle se continue par le larynx . Si la glotte reste écartée, l'air, passant librement, ne produit aucun son ; le phénomène de la respiration s'accomplit seul .
Mais si les cordes vocales, qui forment les bords de la glotte, se rapprochent l'une de l'autre, le son se produit . Pourquoi ? Parce que ces bourrelets, qui ont en eux quantité de fibres musculaires, se tendent et vibrent, et parce que l'air, gêné par un obstacle, a, lui aussi, des vibrations .
Il n'est pas superflu d'ajouter qu'entre les fausses cordes vocales et les vraies, les essentielles, se creuse et s'incurve de chaque côté un espace, nommé ventricule . Le son s'y renforce . On peut, grâce au laryngoscope, un petit miroir au bout d'une tige, observer le fond de la bouche, -de sa propre bouche, par exemple, -et l'on voit les fameuses cordes vocales .
Nous pensons qu'il sera utile, avant de présenter les mots, la parole (voix articulée), de vous montrer le rôle de la respiration, du son, des pauses et du ton, dans l' Art d'interagir oralement , d'échanger des idées, des informations, des impressions ..., avec les autres interlocuteurs . A bientôt, Gerboise .






dimanche 12 août 2007

La Maîtrise de soi-même .

J'ai mis tous mes efforts à former ma vie : Voilà mon métier et mon ouvrage .

Michel de Montaigne . A bientôt , Gerboise

samedi 11 août 2007

Premières clartés du matin : l'Autre et moi , Moi et l'autre !


Je n'ay point (1) cette erreur commune de juger d'un autre selon que je suis (2). J'en croy aysement des choses diverses à moy (3). Pour me sentir engagé à une forme, je n'y oblige pas le monde, comme chascun fait ; et croy, et conçois mille contraires façons de vie (4) ; et, au rebours (5) du commun, reçoy plus facilement la différence que la ressemblance en nous . Je descharge (6) tant qu'on veut un autre estre de mes conditions et principes, et le considère en luy-mesme, sans relation, l'estoffant sur son propre modelle (7) ...
Et si, les ayme et les honore d'autant plus qu'ils sont autres que moy (8).

Michel de Montaigne , Les Essais, Livre I, XXXVII, Du jeune Caton .

(1)
ai pas , je ne fais pas , je n'ai pas en moi cette attitude, cette pensée ;(2) de considérer une personne, de la juger selon mes propres valeurs, critères, sans envisager qu'elle peut agir, exister, ressentir un rapport à l'autre différent du mien; (3) j'accepte les opinions différentes des miennes; (4) accepte la diversité; (5) au rebours : au contraire; (6) je le dispense ;(7) l'enrichissant de son propre modèle, de sa propre personnalité ;(8) je les respecte , surtout s'ils m'apportent toutes les richesses de leurs propres connaissances.

Nous vous présentons ci-dessus, en guise d'avant-propos, cette belle leçon de Réceptivité que nous fait sentir ce grand penseur . Nous vous apporterons bientôt tous les outils nécessaires aux échanges divers qui doivent se produire au cours d'un entretien, d'une réunion, d'un débat, de toute prise de parole . Le macaron situé en tête à droite servira de balise pour tous les billets concernant ce thème important .
Bien à vous, Gerboise .

Commentaire 5, marchés financiers

' Graphique 3 ans',dans lequel se situe le petit encadré 'graphique 5 ans' (voir tous les commentaires explicatifs au fil du texte) .
(réaliser un clic gauche sur le graphique pour l'agrandir et ensuite sur la flèche "précédente"pour revenir sur la page du texte )
Réaliser un clic gauche sur le graphique pour l'agrandir et ensuite sur la flèche "précédente" pour revenir sur la page du texte .
Voici le 'Graphique 6 mois' qui permet de suivre les explications présentées au fil du texte en ce qui concerne les événements les plus récents, et en particulier ceux de la très forte baisse de vendredi soir 10 Août 2007 .

En ce 10 Août 2007, à la clôture, nous publions le graphique du CAC 40 avec les interprétations d'analyse graphique directement dessus . Nous préciserons dans un texte demain après- midi l'interprétation des vagues d'Elliot et des couloirs baissiers . Tout ce qui se passe a été prévu par cette analyse dans le commentaire n° 4 du 2 Août 2007.

Voici une présentation des différentes structures baissières qui conduisent les investisseurs expérimentés et les spécialistes de l"Analyse technique " à prendre une décision dans les circonstances actuelles .Elles sont le résultat de comportements humains qui sont intervenus depuis une période de plusieurs années . Les phénomènes actuels sont la conséquence des comportements qui ont provoqués la formation d'un puissant canal haussier au début de l'année 2003 à partir de la Base 1. (voir le petit encadré, intitulé :'Graphique 5 ans', situé dans le premier graphique construit sur les trois dernières années) . Vous devez remarquer que ce dernier graphe commence au point B, tout en bas à gauche . Vous pouvez repérer ce point B sur le petit encadré '5 années' ; il se situe sur le support oblique S 2 , localisé au-dessus du support S 1, qui , lui , s'appuie sur la Base 1 . Ce canal haussier est constitué par 5 vagues d'Elliot : ABCDE . Les vagues haussières AC et E,( la dernière) se terminent toutes les trois en "dôme"baissier . Vous devez remarquer également que la vague C est plus longue que les vagues A et E, qui elles, sont strictement égales et plus courtes . Tous ces faits concourent vers la seule conclusion possible : nous sommes en présence d'une "Hyper-vague" d'Elliot (ABCDE) qui va être suivie d'une vague baissière très importante . Vous pourrez remarquer que chaque vague est elle-même constituée de sous-vagues : nous en avons numéroté quelques unes .

Une autre structure graphique baissière actuellement en formation , très négative, semble être en voie de se former : il s'agit d'une Tête-Epaule de sommet . Son élaboration à la suite d'une hyper-vague haussière doit-être considérée avec sérieux et surveillée !

Nous sommes actuellement en W, point rouge, (voir le petit schéma théorique en haut et à gauche de la feuille du 'graphique 3 ans') , à la base de la Tête . Si l'indice du CAC 40 rejoint le support à 5300 points et redevient franchement haussier , la" ligne de cou" à ce niveau sera confirmée et la vague III terminée après avoir atteint le support majeur intitulé 1ère Base (voir le graphique détaillé 6 mois) .

C'est à ce moment là, que la correction haussière IV, nécessaire après cette importante phase de baisse, correspondra au rebond sur le support (ligne de cou), correspondant à l'éventualité de la construction de la future Épaule Droite, à 5775 points sur la résistance formée par la base de l'ancien" Gap" . Cette vague IV, si elle se forme, pourra être suivie par la vague suivante V , baissière .

Revenons à notre petit schéma théorique situé sur le 'graphique 3 ans' . Le problème de la validité de cette figure en "Tête-Epaule" est celui de l'enfoncement de sa ligne de cou à 5300 points .Il est nécessaire, pour que cette structure soit définitivement opérationnelle que ce support important soit traversé franchement jusqu'à environ 5240 points et qu'un "Pull-back", (retour à 5300) suivi d'une nouvelle baisse rapide se réalise . L'objectif théorique de cette baisse se situera au niveau de L'=L (L étant la hauteur de la Tête-Epaule, voir le graphique 3 ans) .

Revenons encore une fois à notre 'graphique 6 mois' : La "croix de mort"! de la fin Juin (croisement des moyennes mobiles 20 et 50 jours, cette dernière passant sous la précédente), signalée par le cercle rouge et la tête pessimiste, nous indiquait qu'une phase baissière très importante allait survenir . De plus , le triangle de sommet baissier, confirmait cette possibilité . La sortie des cours vers le bas, à travers l'hypoténuse du triangle (support oblique) rendait cette éventualité effective .

Une super vague d'Elliot III (l'actuelle) fait suite à la précédente , haussière II , elle, constituée de 5 sous vagues 1-2-3-4-5 entre 5525 et 5775 points .

C'est à partir de ce niveau que cette super vague III s'est enclenchée . Elle peut atteindre le support majeur :1ère Base à 5300 points .

L'indice CAC 40 à atteint à 5445 le support d'une sorte de couloir baissier en pointe acérée vers le bas indiqué en couleur jaune . A ce niveau, une" sous-sous vague" de correction haussière peut exister et atteindre la résistance horizontale à 5520 (bas du Gap) et le support oblique passant par le point 4 au niveau de ce support haussier . S'il en est ainsi, cela va constituer un petit Pull-Back ( retour sur l'ancien support à 5520, devenu résistance) . C'est après un rebond baissier vers le bas, simple ou en plusieurs vagues, que l'indice pourra évoluer vers 5300 points .

La super vague IV de correction haussière pourrait se produire par rebond sur le support à 5300 points comme nous l'avons envisagé lors de la discussion concernant la "Tête- Épaule" .

Si elle a l'importance de la super vague II, elle pourra atteindre la résistance à 5520 points . Est-ce qu' ensuite , une super vague baissière V pourra se produire, rebondir à nouveau sur le support 5300 ou traverser ce dernier et s'enfoncer beaucoup plus bas ?

Ces suggestions doivent être constatées par la suite pour qu'on puisse les considérer comme effectives . Nous verrons !


Pourquoi vous présenter toutes ces constatations et ces suggestions concernant les interprétations que l'Analyse Graphique permet de faire à la suite de tous les constats positif antérieurs ?

Quelles sont les causes, les raisons, qui agissent, qui sont à l'origine de ces prévisions lorsque ces dernières se sont effectivement réalisées ?

Certains analystes financiers pensent, disent , que les événements à chaque étape, conduisent inéluctablement l'ensemble des investisseurs (petits porteurs), devant la réalité des cours, à certaines "réactions" d'avidité ou de peur, par exemple au moment où il faudrait vendre, lorsque les prix atteignent aux sommets, des résistances majeures, ces investisseurs, au lieu de vendre, achètent. Dans le cas inverse, au niveau des supports les plus bas, au moment où il faudrait acheter, ils vendent en masse au profit des spéculateurs , qui eux, savent !

Parce que tous les analystes financiers et beaucoup de professionnels "voient" les mêmes graphiques, aux mêmes moments , sur leurs écrans d'ordinateurs, les ventes ou les achats vont dans le même sens et amplifient (effet de masse) le phénomène .

Est-ce que l'analyse des conséquences de ces divers comportements, ceux des petits porteurs et ceux des professionnels, peuvent être utilisés dans d'autres contextes ? C'est ce que nous allons analyser par la suite . Bien à vous, Gerboise .






mercredi 8 août 2007

Proposition de texte concernant le sujet de réflexion sur la mémoire (n° 2' )

Voici une proposition de réponse sur le sujet soumis à votre réflexion le Mardi 24 Juillet 2007 concernant les différences d'efficacité , de qualité de la mémorisation (des notions ) lorsque l' instruction est apportée par autrui , par rapport à une souvenance acquise lors de découvertes personnelles .
Ne plus être capable de se rappeler, au moment opportun, est assez fréquent lorsqu' une structuration efficace n'a pas eu lieu à l'époque de l'acquisition du savoir .Cet acte manqué est le fait qu'un souvenir n'a pas été "rappelé" ou ne peut plus être rappelé, et, non point, comme le pense le sens commun (les on-dit ), la disparition complète d'un souvenir ("mal installé "!) du champ de la conscience .


Énoncé du sujet :


Nous avons la mémoire courte pour les notions dont nous avons été instruit .En revanche, nous n'oublions guère celles que nous avons découvert par nous-mêmes .

Que penser de cette affirmation ; quelles en sont les conséquences pour de nombreux points de vue que vous pourrez choisir dans de nombreux contextes . Essayez de traiter cette question en considérant le monde matériel et ensuite , les relations humaines .


Les lecteurs de Gerboise qui aimeraient approfondir leurs connaissances sur certains mécanismes de l'oubli doivent lire un petit livre publié en collection de poche par la Petite Bibliothèque Payot (n°97) :

Psychologie de la vie quotidienne (1904), Sigmund Freud , 1856-1939 ; dans cet ouvrage, peut-être le plus original de l'auteur , Freud discute d'une façon magistrale des différents types d'oublis , du problème des souvenirs , des méprises et des maladresses, mais surtout des actes anormaux (manqués , lapsus) de la vie de tous les jours , et des conséquences des superstitions liés aux souvenirs , donc à la mémoire .


Nous pouvons rencontrer différents degrés dans l'oubli . C'est ainsi qu'on parle d'oubli volontaire ou inconscient , de falsification de souvenirs , d'impossibilité momentanée ou définitive de rappeler ceux-ci . Il existe des personnes (pas toutes, pourquoi?)qui oublient rapidement surtout en prenant de l'âge , d'autres moins facilement, certaines pas du tout ...


Nous devons examiner deux formes d'oubli :mémoire courte (on oublie vite) ; bonne mémoire (on oublie guère) selon que l'on a été instruit ou que l'on a découvert soi-même sans l'intervention d'autrui .

Dans le cas de la mémoire courte , les souvenirs disparaissent , sans tarder , peu de temps après, assez rapidement de la "zone de stockage" ; à peine laissent-ils des traces .

Dans le cas de la bonne mémoire , lorsque cette dernière est plus rebelle, rétive à l'oubli , quand elle se montre toujours capable de contrôler la présence de souvenirs déterminés en les rappelant, dans leur précision et leur fidélité , nous pouvons maîtriser le passé, lointain ou très proche,sans aucune altération .


Nous devons également définir l'instruction (apprendre) et la découverte par soi-même (trouver) .


Apprendre des autres : Dans l'affirmation de ce sujet, cette expression signifie recevoir ses informations de l'extérieur de bon gré ou malgré soi . Le désir d'apprendre ne fonctionne pas toujours à souhait ou à plein rendement .Prendre possession du savoir devient dès lors plutôt une nécessité imposée de l'extérieur ou un désir purement passager (on apprend simplement pour faire plaisir à quelqu'un ).

Trouver soi-même : Suppose une curiosité intense , une recherche préalable , une découverte . Cela implique que l'on s'est posé une question , que l'on est décidé à résoudre un problème quelconque où spécifique , que l'on s'oriente volontairement et délibérément vers la résolution d'un sujet déterminé . Dans certains cas, par nécessité vitale, poussé par un sentiment intérieur puissant ; dans d'autres parce que la recherche réalisée répond à une curiosité sans cesse en éveil ou à un besoin profond de notre personne .


-Nous avons la mémoire courte, on oublie vite, assez facilement, ce qu'on a obtenu des autres .


Être instruit de...être mis au courant de ..., suppose un apport étranger , qui devient difficile à bien assimiler parce qu'on n'y a presque pas contribué et, surtout, parce qu'il ne cadre pas toujours avec la personnalité, les aspirations intrinsèques , personnelles de celui qui reçoit .

Comment ne pas se rendre compte que le rendement est meilleur dans tous les domaines en particulier, celui de la mémoire, lorsqu'une personne trouve un intérêt à ce qu'elle fait, lorsqu'elle est consciente de toute la complexité et de toutes les conséquences de ce qu'elle est entrain de dominer !

Enfin, on oublie vite, parce que l'on apprend, dans ce cas, sans même se poser de questions , machinalement .La conservation des souvenirs dépend de leur nature, mais, avant tout, de la manière dont se réalise leur acquisition et donc leur mémorisation .


-Cependant ,on n'oublie guère lorsqu'on a découvert soi-même , lors de sa propre investigation .


Du fait, que découvrir , suppose un travail de méditation et de recherche personnelle, une participation active et intéressée, de la part de celui qui veut comprendre et véritablement savoir, est fondamentale.

Nous apprenons ce que nous voulons vraiment connaître et au moment où nous désirons assimiler, nous imprégner de cette connaissance .Nous entreprenons un travail intellectuel en harmonie avec nos moyens, nos goûts, et nos aspirations .

Découvrir, signifie concevoir et imaginer par le travail de sa propre pensée ; talent , attitude de celui qui cherche vraiment à trouver la vérité, la réalité ; c'est aussi la" mise en branle" de l'esprit, sous sa forme investigatrice qui conditionne la conquête du vrai savoir .Ces connaissances "ouvrent l'entendement par les choses", disait le grand philosophe Emmanuel Kant , et laissent dans la mémoire des traces durables , sinon définitives .Cette dernière peut toujours les rappeler, précises et fidèles . Cette forme de savoir ne s'oublie presque pas .


Celui qui apprend par l'instruction, reçoit des vérités . Il ne se pose aucune question, interprète souvent mal et, ainsi , ne fait nullement travailler son esprit critique .

Tout autre est celui qui découvre . Il cherche de lui-même, et parfois, sous la direction de son formateur . Il participe directement à la recherche de la vérité .Celle-ci étant mieux assimilée , il interprète correctement et fournit des réponses justes .Il est certain de retenir ce qui lui paraît clair et qu'il comprend .

Mieux, ce que l'on a cherché reste lié intimement à la vie de la personne et à celle de son esprit .

Ce que l'on a cherché déclenche la joie de la découverte qui naît de l'effort, de la fierté de la réussite et du sentiment d'originalité que procure "la mise à jour"(l'élucidation) du problème résolu .

La leçon collective, n'a de valeur pédagogique réelle que lorsque le formateur recherche, sans cesse, les moyens de rendre le groupe actif, c'est-à-dire, amène les participants (sans en oublier aucun) à observer, à mesurer, à comparer, à vérifier, à réfléchir et s'ils se trompent à recommencer eux-mêmes, à corriger leurs fautes .

Ainsi comprise, elle offre un double avantage : chaque participant progresse et le groupe devient une communauté de travail où les moins habiles sont en quelque sorte, entraînés par les autres . Apprendre ne doit plus consister, pour quiconque, à écouter et retenir les paroles de celui qui "livre"(énonce) ses connaissances . Ce type d' "information", car ce ne sont que des données non traitées , est irrémédiablement voué à l'oubli .

Apprendre doit devenir une recherche personnelle, une participation active et intéressée de celui qui "veut, désire fortement" accéder au réel . Si avec des outils appropriés, on parvient à faire, de celui qui désire acquérir et comprendre, le conquérant de ses connaissances et l'artisan de sa formation, ce dernier, n'oubliera jamais ce qu'il a découvert de lui-même .

La science expérimentale , nos propositions de réalisation, et d' étude des glaçons présentée le 16 Décembre 2006 et traitée le 12 Janvier 2007, ainsi que celle de la différenciation par gravité et donc des expériences de vitesses de sédimentation des particules, présentée le 29 Janvier 2007 et traitée le 6 Avril 2007, dans ce blog, permettent de mettre toute personne en contact avec la réalité .Les notions acquisent lors de ces expériences ne seront jamais oubliées, mais surtout, seront transférables à d'autres contextes totalement différents .

En mathématique, la résolution géométrique des identités remarquables présentées également dans Gerboise est un excellent exercice, un entraînement à construire soi-même des représentations spatiales, inoubliables par l'esprit de celui qui réalise la construction dans l'espace en deux , puis en trois dimensions (voir dans ce blog le 23 Juin 2007) .

Cette participation active de celui qui apprend est telle que les éléments qu'il acquière par lui-même s'incorporent à sa personnalité et en deviennent indissociables . L'activité créatrice, la recherche personnelle, l'effort de découverte, confèrent solidité et fidélité aux connaissances conquises et fait qu'on oublie rarement ces dernières .

Il est nécessaire de définir ici la mémoire et l'oubli :

Mémoriser , c'est fixer dans son souvenir . C'est la faculté de conserver et de rappeler des états de conscience passés (sensations, sentiments, idées, connaissances ...)

"La destruction progressive de la mémoire suit donc une marche logique, une loi . Elle descend progressivement de l'instable au stable . Elle commence par les souvenirs récents qui (...) rarement répétés et par conséquent faiblement associés avec les autres, représentent l'organisation à son degré le plus faible . Elle finit par cette mémoire sensorielle, instinctive, qui, fixée dans l'organisme, devenue une partie de lui-même ou plutôt lui-même, représente l'organisation à son degré le plus fort".
Th. Ribot, Les maladies de la Mémoire .

"L'immense majorité de nos souvenirs naît et meurt à l'état affectif : il n'est donné qu'à un nombre dérisoire d'accéder à la représentation, de passer la rampe de la conscience . Ils agissent sur les états représentatifs, mais sans le devenir eux-mêmes, provoquant des inhibitions
(des blocages, des refoulements ), des pulsions (des besoins, des envies), des résistances (des oppositions, des obstacles, des freins) , faisant leur oeuvre secrète, tirant les ficelles des représentations qui occupent la scène, mais restant dans la pénombre ".
Jean Delay, Les dissolutions de la Mémoire .

"Nous vivons avant tout par l'imagination et par la mémoire : tel est le premier des thèmes de Proust, l'un des plus essentiel peut-être .(...) Ce qu'il y a dans le réel et le présent de richesse et de joie tient surtout à ce qui y survit de passé et s'y dessine d'avenir, à tout ce qu'y insinuent notre imagination et notre mémoire".
Ch. Blondel , Psychographie de M. Proust .

Il existe de nombreuses propositions de sens pour la notion d'oubli ; en voici quelques unes .

Oubli : absence, perte de mémoire, distraction, inattention, négligence, lacune . On parle d'oubli de soi-même , d'abnégation .
Oublier : ne pas penser à, omettre, laisser de côté, passer sous silence, avoir la mémoire courte, cela m'est sorti de l'esprit . Ne pas avoir, ne pas retrouver le souvenir (d'une chose, d'un évènement, d'une personne) . Ne plus savoir pratiquer (un ensemble de connaissances, une technique ...) Cesser de penser à (ce qui est désagréable, ennuyeux) . Ne pas avoir à l'esprit (ce qui devrait tenir l'attention en éveil ) . Négliger volontairement . Avoir sa mémoire courte .
Oublier :c'est une défaillance de la mémoire, c'est perdre le souvenir de quelqu'un ou de quelque chose, de façon volontaire ou non, définitive ou momentanée, normale ou pathologique .

Je savais tout cela par coeur (!), je l'ai oublié !
Il oublie aussi vite qu'il apprend .
S'oublier : négligence, insouciance, non respect de soi .

Enfin :Désapprendre , oublier ce qu'on avait solidement appris . La science la plus difficile était de désapprendre (le faux, le mal), sortir, extraire de son entendement les choses mal conçues, erronées, surtout découvertes malencontreusement par nous-mêmes .
Chasser le naturel, il revient au galop !

Gerboise vous laisse le soin de poursuivre vous-mêmes, en considérant des exemples dans le monde matériel et dans celui des relations humaines , cette aventure dans ce monde de l'oubli, qui existe , secret, clandestin, influent, impitoyable !
Elle espère que vous n'oublierez pas ! ! après avoir "décidé !" de le faire ? Bien à vous .



vendredi 3 août 2007

Premières clartés du matin : Accueillir, influencer : Réalités et conséquences .


"Que nous le voulions ou non, nous avons dans le monde une influence bonne ou mauvaise, du seul fait de notre état intérieur, rayonnant autour de nous la paix, l'énergie, la joie, la bonté, si nous les possédons ; ou inversement le trouble, le découragement, la tristesse, la malveillance .De là pour nous une nécessité de conscience de nous mettre et de nous maintenir dans ces états d'âme bienfaisants pour les autres comme pour nous -même .
Nous le devons au prochain parce que nous sommes des êtres sociaux et que nous avons, qui que nous soyons, une tâche à remplir en ce monde et une part de responsabilité dans le bien qui se fait ou qui ne se fait pas et dans le mal qui se commet "
Docteur Vittoz

jeudi 2 août 2007

Commentaire 4, marchés financiers

Réaliser un clic gauche sur le graphique pour l'agrandir et ensuite sur la flèche "précédente" pour revenir sur la page du texte .
.
En ce 2 Août 2007 , nous avons pensé qu'il était nécessaire pour nos lecteurs intéressés par l'Analyse Technique des marchés financiers de poursuivre les interprétations présentées le 2 Avril 2007 dans le commentaire précédent (n° 3) .
.
La" remontée" des cours avant-hier , jusqu'au point b sur le graphique , n'était qu'un "rebond technique" de très courte durée . Dans le vocabulaire des Vagues d'Elliot , cette petite correction haussière (que les financiers ont qualifié d'embellie ), après la brutale vague baissière ( a ) partie de la résistance du double sommet arrondi en "Dôme baissier" jusqu'à environ 5610 points de l'indice du CAC 40 , est la deuxième sous-vague d'une première vague baissière majeure dont la poursuite vers le bas, pourra atteindre en plusieurs sous-vagues , dans un premier temps , le support horizontal majeur vers les 5300 points .
Hier, mercredi dans la journée les cours du CAC 40 sont remontés jusqu'à l'ancien support oblique du grand couloir haussier devenu , après avoir cédé il y a 4 jours, une résistance . Ce phénomène est connu sous le nom de "pull-back " (retour des cours sous l'ancien support devenu résistance , avant leur nouvelle baisse) . Après cette étape de retour en arrière, les cours poursuivent inexorablement , leur descente "aux enfers !?
.
Nous poursuivrons, nous également , les commentaires sur l'analyse technique, car elle nous permettra de continuer de préciser la nature profonde des comportements humains dans les situations difficiles telles que celles abordées lors des investissements financiers , mais également, en particulier dans les contextes des entretiens en vue d'obtenir un emploi , une fonction .
.
Ce dernier contexte , celui de la "Réceptivité " dans les échanges, lorsqu'il est question de "se faire apprécier" dans des situations considérées comme anxiogènes ( où règne l'appréhension, une très forte inquiétude) , est très intéressant car il nous permettra de montrer que l'on peut maîtriser ses "peurs", son trac, ses craintes, en dominant des savoirs et sa réflexion .
On peut se préparer à ces situations ; c'est ce que nous allons réaliser bientôt dans des billets intitulés : Écoute des autres , comportements de réceptivité , l'art de s'exprimer , entretiens d'appréciation ...
A bientôt, Gerboise .