samedi 31 mars 2007

Premières clartés du matin :Réflexion.

"Il existe une sorte d'antagonisme (1) entre l'observation et l'imagination. Lorsque l'imagination est mise en branle (2), c'est parfois au détriment de l'observation : l'observation est bouchée par l'hypothèse."

Ed. Claparède , Genèse de l' hypothèse .

(1) antagonisme , opposition ou heurt sur tous les points, entre les choses agissant exactement en sens inverse , alors que contradiction impliquerait que ces deux choses , qui seraient incompatibles, s'excluraient mutuellement.
(2) mise en branle , (en mouvement) ; branle : mouvement qui porte un corps tantôt d'un côté tantôt de l'autre ; au figuré première impulsion donnée à quelque chose : le branle d'une cloche.

Bien à vous, Gerboise.

jeudi 29 mars 2007

Premières clartés du matin :Subtilités de la langue.

Une route pavée, Peinture de DEMAINE , (Musée du Louvre) , déplacement en lourde berline au XVIIIe siècle .
Déplacement dans un train sur rails en bois avec galets de guidage, inventé et expérimenté par PROSSER à Londres en 1844.
Continuation et /ou continuité ?
Les progrès des Sciences et des techniques seront-ils à l'origine de la Continuation , de la poursuite de l'évolution des moyens de transport et /ou de la continuité dans l'idée d'une évolution ininterrompue du Progrès ?
Ce fait, cette action (continuation) d'une part, cet état (continuité) de l'autre, renvoient à l'idée de prolongation ; mais le premier terme marque quelque chose qui se poursuit dans la durée, dans le futur, le deuxième insiste sur le fait que quelque chose ne cesse pas, existe, a toujours existé en permanence , dans le temps et dans l'espace.
Pourquoi avoir privilégié aujourd'hui, dans cette rubrique "Subtilités de la langue" ces deux notions qui peuvent conduire à une ambiguïté, à une confusion, à des déformations de la signification que l'on désire exprimer, faire connaître et faire comprendre ? C'est parce que ces deux concepts interviennent dans de nombreux contextes du monde des idées, des techniques, de la science, de la vie quotidienne dans lesquels ils peuvent mener à des équivoques, des doubles sens. Par exemple :
-Notions de "continuité-discontinuité" en mathématique (fonctions) et en physique (ondes et corpuscules ).
-Notion de volonté, rester ferme et constant dans ses actions et ses comportements, dans ses idées.
-Notion de persévérance opiniâtre dans la voie dans laquelle on s'est engagé (les innovations des résolutions s'opposent à la monotonie [continuité] de l'habitude.
-Notion de prolongation dans toutes les actions, activités, occupations, phénomènes , opinions, idéologies..., dans la durée et dans l'espace.
"L'habitude est une étrangère
Qui supplante en nous la raison :
C'est une ancienne ménagère
Qui s'installe dans la maison.
...............................................
Travaillant pour nous en silence,
D'un geste sûr, toujours pareil,
Elle a l'oeil de la vigilance,
Les lèvres douces du sommeil.
Mais imprudent qui s'abandonne
A son joug une fois porté.
Cette vieille au pas monotone
Endort la jeune liberté.
Sully Prudhomme, Oeuvres.

Habitudes, continuations qui ne cessent pas ; continuités, pas de ruptures, accoutumances, dépendances, pas d'évolution.
-Continuation : C'est l'action de poursuivre une chose dans le temps et ainsi d'assurer une suite. Se dit :
-de ce qu'on fait;
-de ce qui reste à réaliser par rapport à ce qui existe;
-du fait de persévérer dans une habitude, d'agir de la même façon;
-du fait de donner une suite, une nouvelle existence, de poursuivre ce qui est commencé, a généralement rapport à la durée;
-du fait de faire encore, de répéter;
-du fait que quelque chose continue à exister, à se produire, donc de l'existence d'une suite;
-de la liaison d'une chose avec ce qui précède;
-de l'absence d'interruption,;
-du prolongement qui s'applique au temps d'une veille;
-de continuer quelque chose, et du résultat de cette action.
Continuer : c'est faire en sorte que ce qui est commencé n'en reste pas là, qu'il y ait eu ou non interruption, additions de nouvelles actions ; c'est poursuivre une observation, une expérimentation; c'est le fait de conserver en grandeur et en direction un mouvement qui a été primitivement communiqué à un mobile .
Lorsque continuation se rapporte à la durée, cela signifie que l'on continue et n'implique pas que ,ce à quoi l'on donne une suite , soit ou non achevé.
Exemples :- Prolongement d'un objet, d'une voie de communication, d'une pause café ;
-Si vous continuez à fumer, à boire de l'alcool, vous ruinerez votre santé ;
-Après l'interruption provisoire du chantier la semaine dernière, les travaux ont repris ce matin ;
-La disposition de cette couche géologique, sa "continuité "dans l'espace, implique que ses affleurements se continueront et seront donc visibles de l'autre coté de la vallée.
Continuité :Caractère, état de ce qui est d'une seule tenue, continu, qui se poursuit dans le temps et dans l'espace ; continuité signifie que ce qui se fait ou ce qui existe, ne souffre point de répit,d'abandon...!
L'idée de continuité apparut pour la première fois dans les analyses des philosophes et des mathématiciens Grecs (Aristote, vers -385 avant notre ère : matière, être en puissance) ; celle de discontinuité de la matière (Démocrite et Leuccipe vers -460 avant notre ère : les atomes expliquent le monde).
-dans l'espace : fait de ne pas être interrompu (cas d'un niveau poreux et perméable dans un gisement de pétrole qui se poursuit dans toute la région en profondeur) ;
-dans le temps : Pour un phénomène, le fait de durer sans interruption ou presque, ou de se répéter à de brefs intervalles.
Dans la durée(ou l'espace) se dit de la chose elle-même qui est continue, parce que toutes les parties se tiennent en permanence et dans toute leur étendue.
Se dit également :- de ce que l'on éprouve, des convictions, des sentiments, des relations;
-d'une propriété qui se poursuit, sans que rien ne change par rapport au passé;
-d'une évolution progressive;
-de ce qui n'implique pas que la chose réalisée soit ou non achevée;
-de la persévérance, de la constance dans l'effort, de la permanence, de la stabilité, de l'assiduité, de la persistance, des enchaînements, du perpétuel;
-de la liaison ininterrompue des parties et d'un tout.
C'est l'état de ce qui est permanent, incessant, indéfectible;
-il s'agit également du maintien d'une tradition, de l'histoire, des situations où n'existent pas de coupures, de séparations, de frontières, de hiatus;
-en ce qui concerne les habitudes, celles qui ne cessent pas, l'accoutumance, la dépendance...!
Exemples :La température de l'eau qui chauffe sur un feu, augmente en "continu", progressivement avec le temps qui s'écoule, jusqu'à l'instant (moment) où elle commence à bouillir (discontinuité), c'est-à-dire à se transformer en vapeur à température constante (100 degrés centigrades) à une pression d'une atmosphère.
Dans le cas d'une diminution "continue "de la température jusqu'à zéro degré centigrade où l' on arrive à une discontinuité liquide-solide (la glace) après, lorsque la dernière "goutte d'eau" s'est transformée en solide, la continuité du phénomène de refroidissement se poursuivra avec la poursuite de l'extraction de la chaleur dans l'enceinte réfrigérente.
Nous pourrions citer également les discontinuités à l'intérieur du globe terrestre, les interruptions de la propagation continue des ondes sismiques par ces changements de nature des formations géologiques lors des phénomènes de réflexion et de réfraction de ces ébranlements mécaniques que sont ces ondes sur ces surfaces.
Il est certain que nous retrouverons d'autres exemples de "continuation et de continuité" dans les nombreux thèmes que nous présenterons par la suite. Bien à vous , Gerboise.




lundi 26 mars 2007

Premières clartés du matin: Langage, Images, Symboles.


Le cygne

Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'ombre avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphyre,
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
Il serpente, et, laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d'une tardive et languissante allure.
La grotte où le poète écoute ce qu'il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent; il y rôde; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule.
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
A l'heure où toute forme est un spectre confus,
Où l'horizon brunit rayé d'un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l'air serin leur bruit,
Et que la luciole au clair de lune luit,
L'oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d'une nuit lactée et violette,
Comme un vase d'argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.

Les Solitudes

Sully Prudhomme, Penseur poète français (1839-1907), Ingénieur aux Forges du Creusot ; il compléta sa formation scientifique par des études de droit. Il fut couronné par le Prix Nobel de Littérature en 1901.Il fut reçu à l' Académie Française en 1881.

Agréable délassement. Gerboise





vendredi 23 mars 2007

Esquisse de l'évolution du Savoir depuis l'Antiquité.

Cours de grammaire,sculpté sur le campanile du dôme de Florence

ESQUISSE DE L'HISTOIRE DES
DIFFÉRENTS CONTEXTES QUI SONT A
L'ORIGINE DE L'ÉMERGENCE D'UNE
CORPORATION SINGULIÈRE QUI A RÉUSSI
A SE MAINTENIR DURANT HUIT SIÈCLES :
L'UNIVERSITÉ DE PARIS
.
Depuis l'époque où la vie apparut sur notre globe - dans un passé très éloigné, il y a trois milliards et demi d'années - tout ce qui vit n'a jamais cessé d'évoluer dans des contextes variés qui ont participé à cette évolution.
Il serait illogique de s'imaginer que la loi générale de l'évolution ne s'applique pas à l'homme et à sa pensée.
Il doit son existence à toute une longue série d'ancêtres ayant engendré de nombreuses civilisations ; si un seul maillon de cette chaîne avait manqué, l'homme, la société humaine et en particulier cette collectivité : l'Université dont il va être question dans cet historique, ne seraient pas ce qu'ils sont aujourd'hui.

La voie lentement, inexorablement suivie par l'homme, regroupé d'abord en clans, puis en sociétés de formes diverses, lorsqu'il commença à se différencier de ses lointains ancêtres, fut infiniment longue et complexe. Le langage enfin apparut ; beaucoup plus tard, l'écriture.
Ce fut un long chemin de misère et de souffrance, d'endurance et d'opiniâtreté, de défaites et de victoires.
En tout état de cause, une chose est bien certaine : quiconque prendra connaissance de ce chemin, et ceci à n'importe quel endroit du parcours, en suivant toutes les étapes jusqu'à nous, ne fut-ce que par une rapide esquisse, ne concevra aucune amertume de son humble origine.
Bien au contraire,il sera fier de ceux à qui rien n'a été donné sans peine et qui ont dû, dès leurs premiers pas, conquérir tout par eux-mêmes, à force de ténacité, de réflexion et de travail.
A quel moment situer le véritable commencement des choses, d'un phénomène et surtout d'un événement lorsqu'il s'agit des affaires humaines ? En particulier celui de "l'Université" dont nous devons narrer l'histoire et les vicissitudes.
"Tous les hommes désirent naturellement savoir" (Aristote)

Quel que soit le champ d'investigation : interactions dans la matière inerte ou vivante, interactions et communications entre les êtres humains, il est très difficile de saisir un moment crucial bien défini, une discontinuité ou une suite continue d'événements progressifs.

C'est l'éternel problème soulevé dès les pré socratiques dans la Grèce antique sur les rivages de cette Mer Égée, il y a plus de vingt-cinq siècles : ces penseurs, philosophes et scientifiques épris d'aventure intellectuelle, de soif de connaître, d'indépendance, de liberté et ces marins qui sont partis, regardant les étoiles dans le ciel, à la conquête du monde Méditerranéen et bien plus loin encore vers les routes de l'étain, vers ces "îles Cassitérides", vers les mines de Cornouailles...
Ce sont les Phéniciens, ces navigateurs intrépides, qui avaient bâti deux villes fortifiées : Tyr et Sidon sur les cotes du Liban actuel et, en peu de temps, au VIIIe siècle avant notre ère, ils avaient acquis le monopole du commerce sur les mers. Leur navigation au-delà des "Colonnes d' Hercule", le détroit de Gibraltar, pour aller chercher le minerai d'étain, la cassitérite. Ils commerçaient avec tout ce qui leur paraissait devoir leur procurer de bons profits.
Ils ont rendu, aux générations à venir, un service inestimable. Ils nous ont donné notre alphabet. Les Phéniciens avaient autrefois utilisé l'écriture inventée par les Sumériens en Babylonie. Mais, ils comprirent que les symboles de l'écriture cunéiforme, sculptés dans l'argile, leur faisait perdre inutilement beaucoup de temps.
Ils étaient des gens d'affaires, qui avaient crée les premiers bons d'options et les premiers marchés financiers du monde à l'occasion du financement de la construction de leurs bateaux. Ils n'avaient pas le loisir de passer des heures à graver les signes cunéiformes et tracer les hiéroglyphes un à un. Ils inventèrent un nouveau système d'écriture alphabétique très supérieur constitué de 22 lettres, l'ancêtre de notre système d'écriture actuel, modifié par la suite par les Grecs, puis par les Romains, et enfin par les moines Bénédictins en leur abbayes.
Cette avidité de connaître et de comprendre, de découvrir et d'inventer va survenir dans notre Europe. C'est le même problème qui se pose à nous pour situer exactement l'émergence de ce qu'on va appeler "l'Université" dans les temps médiévaux vers la fin du XIIe siècle.
Il va s'agir de proposer un cadre historique, celui dans lequel le concept d' Université (Universitas) se détache des structures antérieures.
Péripétie parmi d'autres ou événement fondamental ?
Certainement début d'une aventure qui va se répandre dans le monde et qui conduira deux siècles plus tard après la Renaissance Italienne à un renouveau qui constituera la deuxième naissance des activités scientifiques.
Cette grande aventure de l'intelligence humaine s'est singularisée au sein de la Civilisation Grecque Antique.
Il est nécessaire de s'y arrêter un instant car c'est l'ensemble des acquis de ces penseurs antiques qui fera l'objet de discussions sans fin dans toute l' Europe et en particulier à Paris à partir de la fin du premier millénaire de notre ère et sera à l'origine de la plupart des conflits d'idées.
Les Grecs savaient admirer !
Parce qu'ils admirent, ils veulent comprendre, et cette intelligence de la Connaissance s'est avivée dans l'ensemble de leurs cités indépendantes.
Nous avons situé la naissance de cette intelligence au fin fond de l'Humanité. Son enfance s'est développée avec les pré socratiques ; elle passera par un âge ingrat de son évolution avec les sophistes. Puis avec Socrate surviendra son adolescence. Elle arrivera à la période de maturité et de la Sagesse lorsque Platon fondera l'Académie (-387) et Aristote le Lycée en -336 .
Nous découvrirons la suite : Enfance de l' Intelligence, la semaine prochaine .
Bien à vous ,Gerboise.

mercredi 21 mars 2007

Sciences et techniques :Essai d'une chronologie de -8000 ans à nos jours.


(faire un clic gauche dans l'image pour l'agrandir, utiliser les "ascenseurs" pour la parcourir et ensuite faire un clic gauche sur la flèche "précédente" pour revenir sur la page du texte)
Auteur de cette chronologie :Gabriel Gnesotto (septembre 1996)
Nous tenons à remercier les Editions TABLEAUX SYNOPTIQUES DE L'HISTOIRE (T.S.H.)
de nous avoir donné l'autorisation d'utiliser ses tableaux dans notre blog.
A notre connaissance, il n'existe pas une autre collection de cette nature,crée par Maurice Griffe ,constituée d'une soixantaine de titres, dont la qualité de l'iconographie et de la rigueur des textes sont si exceptionnelles. A notre avis, ces documents d'une grande richesse de données, dont l'organisation a été réalisée d'une manière magistrale, d'une clarté étonnante, méritent et doivent être connus et même faire partie pour certains d'entre eux, des ouvrages que vous devriez posséder.
Nous les utiliserons dans notre blog chaque fois qu'une présentation chronologique des savoirs et des phénomènes de toute nature sera nécessaire. Ils nous permettront de vous munir de repères lorsqu'il s'agira de faire comprendre à nos lecteurs l'importance d'une localisation dans le temps et dans l'espace pour nos concepts.
Pour connaître l'intégralité de la collection de T.S.H. vous pouvez visiter le site internet :
http://www.chrono-tsh.com/ ,téléphoner :00 33 493 46 78 33 ou envoyer une télécopie .
Dans le cadre de notre blog nous présenterons l'histoire des idées, des techniques et des sciences de l' Antiquité à nos jours. Aujourd'hui nous allons citer simplement le premier encadré de Gabriel Gnesotto.
"L'histoire technique commence avec l'homme lui-même. Vers 2,5 millions d'années avec l'Homo habilis qui va inventer les premiers outils de pierre, puis il y a environ 2 millions d'années avec l'Homo erectus qui va coloniser le monde. Ceci s'accompagnera d'un développement du cerveau et d'une diversification de l'alimentation. La domestification du feu (vers 400000 ans avant notre ère), et l'apparition de l'agriculture (autour du VIIIeme millénaire) vont ouvrir la voie à l'histoire moderne"
A bientôt pour la présentation de l'histoire des idées, des techniques et des sciences.Gerboise.

mardi 20 mars 2007

Premières clartés du matin :Subtilités de la langue.

Inéluctable , inéludable ,inévitable , inexorable .

-Inéluctable :qui ne peut être empêché d'être, contre quoi ,dans le présent ou le futur, il est impossible de lutter, qu'on ne peut détourner, éviter :implacable, fatidique, inexorable, imparable, obligatoire...
(Les lois naturelles s'imposent inéluctablement comme celles qui régissent, dominent, les phénomènes physiques).

-Inéludable : s'applique à une question ou à un devoir quand on ne peut pas trouver un faux-fuyant pour ne pas y répondre; c'est ne pas pouvoir éviter quelque chose qui n'a pas été escamoté, esquivé, détourné, contourné.
(La recherche scientifique, en particulier médicale, a parfois des besoins impérieux, urgents, inéludables,auxquels il faut faire face, coûte que coûte).

Inévitable : fatal, nécessaire car il ne peut pas en être autrement; indique seulement qu'on ne peut pas faire en sorte de ne pas rencontrer quelque chose; implique un événement futur, en général gênant, auquel on ne peut pas échapper ou se garantir.
(Le chercheur en particulier, toute personne qui ignore certains phénomènes non prévisibles, peuvent tomber dans des pièges imprévisibles et faire ainsi des erreurs inévitables liées à la nature des choses).

Inexorable : inflexible, implacable, marque la résistance du sujet, d'un phénomène, d'un événement, d'une personne impitoyable , à quelque influence que ce soit. Qu'on ne peut modifier, qui ne se laisse pas orienter .
(Les conditions expérimentales doivent être soumises à des règles inexorables en ce qui concerne la rigueur des paramètres des variables, qui assurent la reproductibilité des résultats entre les différents laboratoires).

L'utilisation d'un langage rigoureux,et la richesse de la langue française, ne permettent pas de se soustraire, de s'affranchir d'une étude minutieuse et comparative de termes essentiels qui seront très souvent utilisés dans les différents contextes de notre blog,et qui nous permettront de saisir le sens réel des concepts présentés en vue de les utiliser dans tous les champs les plus divers de la connaissance.
Gerboise

samedi 17 mars 2007

Premières clartés du matin :Entre le Rêve (*) et le Réel (**)

"La méthode scientifique est l'art de rechercher parmi les milliards de rêves que le cerveau humain engendre, ceux qui sont des descriptions valables du réel".

Jean Fourastié, Les conditions de l'esprit scientifique,(1966) Ed. Gallimard.

(*) Rêves :constructions imaginatives de l'esprit en veille, plus ou moins inconsistantes. Ce sont des anticipations qui perdent souvent tout leur sens à être examinées d'un point de vue purement causal. Etat de l'esprit qui médite ou réfléchit sans effort; c'est un phénomène que nous n'observons que pendant son absence ! Ce sont des idées qui nous viennent à l'esprit sans ordre, des images vagues, incohérentes, décousues, confuses, informes, parfois extravagantes, alors que le songe implique des images qui vont jusqu'à ressembler à quelque chose de réel.
(**)Réel : qui appartient aux choses qui existent effectivement et ne sont pas seulement à l'état d'idée, de rêves...! et qui correspond à la réalité, sans fiction.
Réel, qui existe, qui arrive, qui se réalise, qui n'est pas seulement en idée ou fictif; réel se dit des choses qui ne sont pas le fruit de son imagination.
Bien à vous,Gerboise.

vendredi 16 mars 2007

Premières clartés du matin : Je n'ai jamais été doué en... , pour...!

Combien de fois avons nous perçu ce verdict destructeur ...! Que peut-il signifier réellement ?
Qui est-ce qui " inocule" ce sentiment d'être une fois pour toutes classé, catalogué comme un #non doué#, qui s'inscrit dans son for intérieur, dans son intimité profonde, quelque part comme une fatalité,provoquant l'acceptation de ce que l'on considère comme une impuissance ?
Démystifier la notion de création, mettre ceux qui n'ont jamais , pensent -ils #créé#, qui sont constamment persuadés de ne jamais pouvoir le faire, dans une situation où ils vont découvrir que c'est possible : notre action, dans ce blog, ne pourrait-elle pas être le point de départ d'un renversement radical du regard que l'on porte sur ce que l'on pense être son inaptitude naturelle, atavique, et par là même, la prétendue incapacité de ceux à qui l'on veut transmettre un Savoir et une Réflexion ?
Imprégnez-vous de notre expérience que nous désirons vous faire comprendre, comme l'un d'entre nous l'a réalisé lors d'une très longue épopée saharienne , puis au Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris, et l'affirmation sise en notre titre deviendra progressivement pour vous qu'un dérisoire souvenir. Gerboise.

jeudi 15 mars 2007

Influence des qualités d'un message sur les réactions de l'interlocuteur (*).


(*)Première utilisation de la "Grille" présentée le vendredi 16 Février 2007 :
http://lesgerboises.blogspot.com/2007/02/la-grille-matrice-4x4-un-outil.html

Elle va nous permettre de définir et de comparer les 16 possibilités de combinaison des quatre principaux facteurs (W, X, Y et Z) intervenant dans la nature des sentiments survenus dans l'esprit des lecteurs et des auditeurs en présence de chaque cas particulier.

Dans toute communication, surtout Scientifique et Technique il est important, si l'on désire réaliser un message qui soit "utilisable" par son interlocuteur (lecteur ou auditeur ) pour que naisse en lui un sentiment de pleine satisfaction, que quatre facteurs soient présents.

Le message doit être :

(Suivre ces commentaires sur la Grille ci-dessus : faire un clic gauche dans l'image pour l'agrandir et ensuite sur la flèche "précédente" pour revenir sur la page du texte.) Imprimer cette grille, sa photocopie vous permettra de suivre plus facilement le texte qui va suivre.

-colonnes W- Original : c'est-à-dire qu'il apporte de la nouveauté, de l'innovation au message; dans le cas contraire un sentiment de conformisme , d'immobilisme perturbe les récepteurs qui désirent aller de l'avant.

-lignes X- Désirable : c'est-à-dire qu'il présente de l'attrait, une envie de connaître le sujet de cette communication, d'en prendre possession, sinon une sensation d'opposition, de rejet va survenir et ternir la réceptivité du message.

-colonnes Y- Lisible : c'est-à-dire accessible à la prise de connaissance, à la lecture et/ou à son audition. Dans le cas contraire, ou le message serait indéchiffrable, un sentiment de difficulté va naître dans l'esprit de l'interlocuteur. Enfin, il doit être présenté avec :

-lignes Z- Talent : l'émetteur doit être habile et son message,esthétique, agréable à consulter; dans le cas contraire un sentiment d'ennui, de lassitude va rendre la saisie du message confuse.

Dans cette Grille -voir sa représentation ci-dessus- (clic gauche pour l'agrandir et la rendre "lisible"!),

-L'originalité est présente dans les 8 cases verticales W à gauche;
-La désirabilité a été placée en X, dans les 8 cases horizontales supérieures;
-La lisibilité a été installée en Y dans les 8 cases verticales centrales; et enfin le critère relatif au
-Talent, à l'esthétique du message, se trouve situé en Z dans les 8 cases horizontales centrales.

Nous allons définir les 16 sentiments présents, ou qui peuvent survenir , dans les différents contextes donc dans les domaines de cette grille :

## en B2 , c'est la pleine satisfaction , les 4 facteurs sont actifs : le message est original, la nouveauté passionne, il est accessible dans son ensemble , car bien lisible et on y découvre l'art de la présentation bien agréable, le talent avec lequel il a été construit . Ce sentiment de satisfaction, de contentement objectif est présent dans ce contexte qui convient entièrement. Tous les facteurs permettent d'apprécier le message dans toute son authenticité.
-Satisfaction : état dans lequel on se trouve après avoir obtenu ce que l'on avait souhaité ou que l'on trouve dans ce qui est proposé au niveau du goût et/ou de l'esprit. Sentiment de bien être agréable, plaisir qui en résulte lié à la prise de possession de ce qu'on juge souhaitable; ce que l'on éprouve quand les choses sont à notre gré.

## dans les 4 domaines B1, A2, C2 et B3, la pleine satisfaction disparaît car dans chacune d'elles un facteur différent est absent :



# en B1 ,le manque d'esthétique, de talent fait que, malgré la présence des trois autres facteurs, une impression de lassitude morale, d'ennui va survenir.
-Ennui : manque d'intérêt, morosité, de contrariété; cela implique quelque chose d'insignifiant, de déplaisant, car présenté sans talent; on est las de cette situation qui importune et qui est liée à cette absence de l' Art. Pensez à la situation où, lors d'une pièce de théâtre, un concert..., surviendrait cet état de chose!

# en A2 , l'absence de lisibilité crée un sentiment de difficulté, c'est-à-dire d'obstacle à la connaissance du message.
-Difficulté : qualité de ce qui n'est pas facile liée à l'absence de lisibilité, donc en quelque sorte à un manque d'accessibilité. Il existe ici une frontière au delà de laquelle il n'est plus possible de prendre connaissance correctement du message, de la chose présentée. Il se produit un problème de ce fait, un obstacle, une barrière en quelque sorte, une limite au delà de laquelle, malgré tous les efforts , plus rien n'est accessible, d'où cette impression de manque de facilité.

# en C2 , c'est le manque d'originalité qui règne, le sentiment de conformisme, d'attitude passive de celui qui est obligé de s'adapter domine.
-Conformisme : ici l'absence de nouveauté induit une attitude passive chez ceux qui accepteraient cette situation, qui se soumettraient à ce manque d'intérêt. D'autres s'insurgeraient devant cette incitation directe ou indirecte, voulue ou non voulue, au conservatisme, au traditionalisme et seraient submergés par une attitude de désaccord.

# en B3 , tout est là , sauf le désir de recevoir; le manque d'attrait, provoque une certaine opposition, c'est-à-dire une hostilité, une non acceptation du message autrement parfait, mais qui ne correspond pas à ce qui était attendu. Le thème, la chose n'inspirent pas... n'intéressent pas ...!
-Opposition : un antagonisme, une contestation sourde, une résistance, une hostilité, une sorte d'obstacle psychique vont nuire à l'adhésion au sujet présenté, il ne peut pas y avoir de consentement.

## Dans les 6 domaines A1, C1, D2, A3, C3, et B4 le degré de satisfaction est affaibli par rapport aux 4 cas précédents et devient plus restreint car 2 facteurs n'interviennent plus dans chaque contexte. Les caractéristiques des sentiments survenus deviennent beaucoup plus négatives.

# en A1 , le message est original et le sujet traité est souhaité, mais sa présentation est de mauvais goût et son attirance nulle. Il en résulte une certaine frustration : c'est original et désiré,mais on ne peut en prendre possession car il n'est ni lisible ni bien structuré esthétiquement. D'une part ce n'est pas intelligible, et d'autre part l'exécution est fade, sans inspiration.
-Frustration : c'est tout d'abord une insatisfaction, un manque, la privation de la jouissance d'une chose enviée, d'un avantage auquel on croyait avoir droit. C'est également une idée d'injustice.
Ici, cette privation provient d'une absence d'accessibilité aux autres éléments auxquels on prétendait, qui étaient dû et donc qui engendre un désappointement légitime.

# en C1 , le contenu de la communication est souhaité,accessible, compréhensible, mais il ne présente aucune originalité, aucun intérêt ni habileté de présentation, d'où la naissance d'un sentiment de découragement qui survient.
-Découragement : lassitude, sentiment de tristesse. Dans ce contexte le manque d'originalité et de talent fait que le désir d'accéder à un message bien lisible,se heurte à toute envie d'entreprendre ou de poursuivre ce qui était envisagé.

# en D2 , il n'existe dans le message que de l'attrait, de l'attirance due à une présentation agréable, mais le manque de nouveauté et de compréhension, ne permettent pas d'apprécier la situation. Une sensation de consternation surgit en relation avec l'impossibilité de prendre possession de ce que l'on a envie de connaître.
-Consternation : stupéfaction ; la chose, l'idée,l'objet, tout est attrayant , présenté avec habileté, mais l'absence de nouveauté par rapport au connu, l'impression de déjà vu et surtout , en sus, le manque d'accessibilité engendrant une difficulté à percevoir , fait que l'on ne sait plus que faire. Être consterné évoque le comble du trouble, l'impossibilité d'y voir clair, de juger.

# en A3 , seules l'innovation et le style de présentation existent. Le contenu ne provoque aucun attrait, et le message est indécodable ; d'où une irritation intense qui se produit puisque le sujet présenté n'est ni souhaité,ni accessible.
-Irritation : agacement, exaspération. Il y a présence de talent et de nouveauté, mais ici l'attrait pour le contenu et l'accessibilité n'existant pas , il n'y a pas d'apaisement possible.

# en C3 ,dans ce contexte décodable et esthétique, le manque d'originalité et l'absence de désir de recevoir ce type de sujet, provoque un sentiment de déception, un état de désillusion , de déconvenue, de désappointement, de désenchantement.
-Déception :il s'agit d'une frustration sans angoisse, d'une tristesse qui accapare l'esprit. Le message est parfaitement lisible; il est présenté avec un maximum de talent, mais l'absence de nouveauté et le manque d'intérêt ne peuvent conduire à un état de satisfaction .

# en B4 , on ne peut atteindre l'inédit malgré message décodable car le sujet ne présente aucun intérêt;pas d'harmonie, ni d'esthétique! C'est l'apathie qui survient dans ce contexte.
-Apathie : Devant ce contexte, pas d'agrément, d'attirance, de talent, pas d'attrait non plus, de désir de recevoir . Malgré l'accessibilité et l'originalité présentes, surgit une incapacité d'avoir une opinion, de réfléchir, de réagir, de prendre position. La lassitude et la passivité prennent le dessus. Une inertie conduit à la résignation. Pas d'enthousiasme possible.


## Les domaines D1, D3, A4, et C4 ne présentent plus aucune trace de satisfaction car dans chaque cas, c'est maintenant 3 facteurs qui sont manquants. Dans chaque contexte, la présence d'un seul élément ne suffit pas à compenser une absence aussi importante de facteurs. Le caractère très négatif des situations est significatif.

# en D1 , seule l'envie de connaître le thème existe , seul l'attrait, le désir d'agir est présent, tout le reste manque; l'absence des 3 autres facteurs provoque un état de nervosité, une sorte de névrose due à un état d'énervement intense, liée à l'impossibilité d'obtenir la connaissance de ce qui pourrait passionner si cette dernière pouvait exister.
-Nervosité : On a envie, il n'y a rien !Une exaspération,une surexcitation passagère, simplement une perturbation de la relation avec l'autre, avec le milieu extérieur est responsable de cette situation.

# en D3 , les interlocuteurs sont mystifiés par la virtuosité d'une présentation qui ne correspond à rien de valable, où seul le talent est présent; à quoi sert il si les autres attributs sont absents.
-Mystification : c'est abuser de la crédulité de quelqu'un, il s'agit ici d'une tromperie, d'une supercherie, d'une duperie. C'est une situation équivalente à celle d'un camelot qui sur le trottoir d un boulevard essaye de vous vendre ce qui doit être" l'affaire du siècle"..., mais c'est du vent !

# en A4 , c'est l'incompréhension qui règne ici, le sujet est inédit,passionnant, mais il ne correspond à aucun désir de le connaître; il n'est ni compréhensible, ni de bon goût dans son exposition, sa présentation; ceci ne correspond à rien, un sentiment d'incompréhension domine.
-Incompréhension : seule la nouveauté est présente,mais il n'y a rien d'autre dans ce contexte. C'est déroutant, déconcertant.

# en C4 ,seule la lisibilité existe dans cette situation,mais il n'y a rien d'autre : pas d'originalité, ni de désir de recevoir, ni esthétique ! On peut seulement voir, atteindre un contenu éventuel, mais ce dernier n'existe pas. C'est une impression de vide que l'on éprouve, car le seul facteur présent ne permet d'accéder à rien.
-Vide : absence de toute réalité matérielle ou affective, de tout contenu; seule la lisibilité présente permet de constater qu'il n'y a rien d'autre à l'intérieur, d'où cette sensation de vide.

# #en D4, dans ce dernier secteur, on ne peut même pas se rendre compte, constater quoi que ce soit puisque l'accessibilité n'existe même plus ! C'est le néant !
-Néant : dans ce cas , il n'y a même plus la possibilité de voir, de savoir, de se rendre compte s'il existe quelque chose, une potentialité dont on ne connaît même pas l'existence. C'est l'absence absolue d'êtres ou de réalités matérielles. C'est ce qui n'est pas encore ou qui n'existe plus, ce qui n'est même pas envisageable de connaître, de concevoir.


Dans cette longue description,cependant nécessaire,nous avons pu constater que 1, 2, 3, 4 attributs(facteurs) peuvent être absents; on pourra donc observer que la communication sera d'autant plus négative que ce nombre sera important. Ce ne sera plus la satisfaction pleine et entière qui surviendra dans l'esprit des interlocuteurs ; des sentiments de plus en plus défavorables vont apparaître chez eux.

Vous avez pu constater que cette "Grille" compartimente en 16 domaines que nous venons de définir, l'ensemble des combinaisons possibles. Bien entendu, ces séparations sont théoriques; les limites, les frontières entre les domaines ne sont pas strictes, des zones intermédiaires existent dans les réalités de la vie; l'originalité ne sera jamais réellement absente; le désir de recevoir parfois sera plus ou moins tolérant; le manque de lisibilité ne sera jamais absolu; une diminution de l'esthétique, sera acceptée quand même malgré sa moins bonne qualité ...?
D'autres facteurs humains interviendront et provoqueront soit un rejet brutal, total , ou une plus ou moins grande tolérance !
La perfection absolue n'existant pas en ce monde, et surtout son jugement étant toujours relatif et dépendant de la personnalité du récepteur (et même de l'émetteur), la communication réelle devra s'adapter au contexte humain concerné.


Nous reviendrons, c'est certain ,sur cette Grille pour enrichir ce sujet qui devra nous servir de témoin, chaque fois que cela sera néccessaire. En l'imprimant, vous l'aurez toujours sous les yeux, lors de vos communications. Bon courage, Gerboise.
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mercredi 14 mars 2007

Premières clartés du matin :Langue Française.

"les verbes sont des farceurs. Ils adorent se grimer, se déguiser, se transformer. Tout tourne autour d'eux; tout s'organise avec eux; sans eux, le récit perd de la force et du sens."

Bernard Pivot, Préface du livre "Toute la Conjugaison" qui fait partie de la triade aux Editions Albin Michel #Magnard ,de Bénédicte Gaillard et de Jean-Pierre Colignon :
Collection "Les Dicos d'or de Bernard Pivot.

-Toute la Grammaire
-Toute l' Orthographe
-Toute la Conjugaison

Dans l'introduction de notre Blog, le 10 Décembre 2006 ,nous présentions notre projet dans lequel il était question, entre autres , de vous apprendre "à dominer les langages des divers types de communications." Nous pensons maintenant qu'il est temps de vous faire connaître et de vous conseiller fortement l'usage de ces trois "petits bijoux" de notre langue française.
Pour à peine 10 euros par ouvrage, vous allez acquérir une véritable richesse. A chaque problème de rédaction et/ou de lecture ,dans un de ces trois livres ,vous trouverez toujours à chaque instant de la rédaction de vos textes, ou devant une incompréhension du sens du document que vous lisez, un Ami qui vous assistera lors de vos hésitations. Faites les connaître ! Bien à vous ,Gerboise.

mardi 13 mars 2007

Premières clartés du matin :Diversité dans la Réalité

"On fait une observation ou une expérience, mais une fois l'observation faite et constatée, on raisonne et c'est alors que toutes les explications peuvent arriver avec la couleur de l'esprit de chacun."

Claude Bernard, physiologiste français (1813-1878) , Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865), Le Cahier Rouge.

Précisons, et ceci est un fait qui doit être absolu, inconditionnel, qu'une observation -si fidèle soit elle -remporte et obtient vraiment droit de cité dans les sciences et les techniques -et devrait l'être dans la Vie également !- que lorsqu'elle est liée,"enchaînée "même, à une interprétation exacte et convenable compte- tenu des circonstances, des particularités d'un événement ou d'une chose.
De même, il ne suffit pas de modifier les conditions, de faire varier les facteurs d'un phénomène pour faire oeuvre scientifique. Une expérience n'a de valeur que si elle est décisive et cruciale dans le contexte considéré, que si elle répond oui ou non à la question qui lui est posée.

Voici quelques réflexions nécessaires à quiconque désire atteindre la Vérité de notre Monde !
Gerboise.

lundi 12 mars 2007

Premières clartés du matin :Constat et Evidence.

"Nous nous figurons que tenir compte des faits est une chose bien simple et on a voulu faire de l'utilisation des souvenirs un caractère de la psychologie animale. Il a fallu bien du temps pour s'apercevoir que beaucoup d'hommes ,cependant supérieurs à l'animal, ne savaient aucunement tenir compte de l'expérience."

Pierre Janet, Neurologue et Psychologue français (1859-1947), élève de Charcot professeur à la Salpêtrière, publia en 1936 : L'intelligence avant le langage.

Dans notre blog :Savoirs et Réflexions , nous serons constamment obligé de prendre en considération cette réalité qui est une des vérités parmi les plus riches de conséquences. Savoir dans son esprit et en même temps Ignorer dans ses actions a toujours été le propre d'un certain nombre de chercheurs et autres hommes responsables depuis la nuit des temps, dans toutes les activités humaines. Gerboise

dimanche 11 mars 2007

Premières clartés du matin :Voûte céleste


"Considérée à tort comme une gravure populaire du XV ième siècle,cette image est,en réalité,un montage de Flammarion pour son ouvrage, l' Astronomie populaire, édité en 1880.
Elle illustre le paradoxe d'un monde fini, car si le monde est fini, que trouve-t-on au delà de son ultime enveloppe ?"

"Depuis la nuit des temps,les hommes scrutent le ciel,l'interrogent,l'animent et le dramatisent. Et le ciel répond. Avec ses mots, ses orages, ses foudres... Mémoire et miroir du monde, le ciel se peuple de dieux bienfaisants et terrifiants, d'animaux familiers et fantastiques. Sans relâche s'y trament les plus belles mythologies".

Le ciel ,Ordre et Désordre ,Jean-Pierre Verdet, astronome à l'observatoire de Paris se consacre particulièrement à l'histoire de l'astronomie ancienne. Editions Découvertes Gallimard Traditions,1987.

Dans ce petit livre en couleurs, l'auteur a réalisé un équilibre harmonieux entre un texte rempli d'anecdotes passionnantes et une iconographie riche d'images exceptionnellement variées qui illustrent de très nombreux aspects de l'histoire de l'astronomie . En particulier l'auteur présente un ensemble de cartes du ciel à différentes périodes de l'année .Toutes ces cartes luminescentes émettent une lumière qui permet de voir briller sur fond noir toutes les étoiles d'une partie de la voûte céleste après les avoir exposées quelques minutes à une forte lampe avant de sortir dehors par une nuit étoilée et ainsi de se repérer dans cette voûte céleste.
Remarquable ! Gerboise.




vendredi 9 mars 2007

Premières clartés du matin :Subtilités de la langue.

Perspicacité , pénétration ,sagacité

Tous ces termes contiennent l'idée d'une intelligence qui est mise en oeuvre pour comprendre quelque chose ; perspicacité, activité de l'intelligence avisée, moins intuitive que la pénétration et moins instinctive que la sagacité qui fait connaître les choses difficiles à force d'examen, de réflexion, de comparaisons .

-Perspicacité : c'est la qualité d'une personne capable de percevoir rapidement le problème qui se pose, de concevoir ce qui est obscur et caché, de connaître la vérité en dépit des obstacles . Il s'agit de clairvoyance et de discernement .
(Dans cette recherche, ce chercheur a fait preuve de perspicacité).

-Pénétration : il s'agit de la facilité à concevoir, à remonter au principe des choses et des concepts, à ne pas s'arrêter "à la surface des choses". La pénétration implique que l'intelligence permet de comprendre en profondeur et étendue ,les situations difficiles.
(Ce chercheur possède également un esprit d'une grande pénétration qui lui a permis de comprendre ces phénomènes).

-Sagacité : "avoir du flair" ! , ajoute à la pénétration l'idée d'intuition ,de subtilité et de celle de vivacité de compréhension . C'est l'habileté qui fait que rien n'échappe à la vue de l'esprit. C'est la qualité qui permet de découvrir promptement l'explication des choses obscures ou complexes.
(C'est en faisant preuve d'une sagacité hors du commun que ce chercheur a élucidé la source de ces résultats incompréhensibles pour la plupart des spécialistes de ce champ de recherche).

"La sagacité est la finesse dans la recherche de la vérité ; elle découvre des indices légers, qui ne frappent pas au premier abord,mais qui ne sont pas des indices quelconques ; ils mettent sur le chemin de la preuve. La finesse sagace paraît deviner : en réalité elle relève,comme le pisteur, des traces qui ne sont perceptibles qu'à elle seule."
A . Cartault, L'intellectuel .

Bonne journée , Gerboise.

jeudi 8 mars 2007

Premières clartés du matin : Simple Réflexion.


Préparer l'avenir, ce n'est que fonder le présent. [...] . Il n'est jamais que du présent à mettre en ordre. A quoi bon discuter cet héritage. L'avenir ,tu n'as pas à le prévoir mais à le permettre.


Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) Citadelle, chap. 55, Gallimard .
Qui n'a pas observé notre Gerboise des sables sahariens -où vécut également cet homme admirable - ne peut" porter aux nues", s'enthousiasmer pour ce petit animal étonnant lors de ses engagements de lutte avec les vipères à cornes du désert ; lui aussi prépare avant l'affrontement final sa stratégie d'escarmouches du présent en vue de permettre les tactiques des engagements futurs . En souvenir de ce petit être lucide qui ,dans ces "barouds"courageux a sauvé la vie , en particulier à ces nombreux géologues qui parcoururent l' Erg Chech à l'ouest de Reggan dans l'Adrar. A bientôt Gerboise !

mercredi 7 mars 2007

Premières clartés du matin : Les découvreurs.

Essais de présentation de problèmes et de questions qui méritent Réflexion.

Qu'est-ce qui donne lieu à la découverte réalisée par un savant,création qui était passée aux travers des réalisations de ses prédécesseurs et surtout des chercheurs de son temps ?
Pourquoi ce chercheur a dédaigné, écarté et réfuté les interprétations habituelles, dites classiques pour en suggérer une nouvelle ? D'où lui est venue cette intuition, cette inspiration, cet" éclair de génie", source de son nouveau point de vue, de sa nouvelle conception inédite, originale ?

Pourquoi en sont-ils arrivés là ?

Il n'existe pas de réponses certaines à ces interrogations C'est seulement en remontant, en parcourant les chemins sinueux,mêmes tortueux par lesquels les idées, les concepts arrivèrent à être énoncés dans le passé que l'on peut espérer acquérir une maîtrise entière et réelle de ces représentations. Dans les domaines de la connaissance scientifique on ne progresse pas seulement grâce à ses erreurs personnelles, mais à la faveur de la maîtrise du savoir historique concernant les négligences, même plus, des fautes réelles commises par les autres .

En prenant connaissance et en analysant minutieusement toutes les hypothèses antérieures erronées qui durent être réfutées une à une, autrement dit en découvrant les nombreuses erreurs du passé, nous pouvons espérer atteindre un premier élément de réponse .

C'est ce que nous essayerons de vous présenter dans de nombreux exemples.

Chaque époque de l'histoire de l'humanité a ses propres dispositions d'esprit, ses propres cadres conceptuels qui, bien loin d'êtres uniformes, marquent cependant d'une manière ou d'une autre, les pensées, les réflexions et bien entendu toute l'action humaine .

Voici présenté un premier élément de réponse à ce problème crucial pour toute personne qui a l'ambition de ne pas simplement survoler les grandes questions qui se présentent et se posent à nous tous,mais qui désirent comprendre .

Gerboise.

mardi 6 mars 2007

Premières clartés du matin :Subtilités de la langue.

Examiner, Étudier, Scruter, Contrôler

-Examiner : c'est regarder, considérer avec attention, c'est rechercher exactement, c'est faire subir une épreuve pour, en quelque sorte , s'interroger sur les qualités et les défauts en vue de bien connaître les propriétés et la nature réelle d'un objet ou d'une personne.
(Par exemple, examiner si un minerai que l'on vient de découvrir est intéressant).

-Étudier : c'est examiner soigneusement et avec beaucoup d'attention, longuement un objet, un comportement; c'est observer les particularités d'une chose pour approfondir ses connaissances .
(Par exemple, étudier les propriétés de ce minerai pour apprécier sa teneur en matière utile).

-Scruter : c'est examiner à fond, chercher à pénétrer dans les choses les moins visibles.
(Par exemple, scruter l'échantillon de minerai en vue de déterminer la répartition et les relations entre la matière utile et le stérile)

-Contrôler : soumettre à une vérification pour voir si la chose, ou l'objet considéré, est conforme à une réalité définie par les us et coutumes, par les usages en vue de les accepter ou de les refuser.
(Par exemple , contrôler la teneur de ce minerai en réalisant une séparation physique par broyage en vue d'estimer la nature des minéraux).

Ces précisions , concernant les significations de ces différents termes dans des contexte bien définis , nous seront très précieuses par la suite, lors de la réalisation d'expériences proposées ultérieurement. Gerboise .

lundi 5 mars 2007

Premières clartés du matin : Exercice d'observation (*)

( Clic gauche sur l'image pour l'agrandir)
(*)Le 5 Février 2007, nous poursuivions l'analyse des comportements humains,commencée le 28 Décembre 2006, dans les marchés financiers.
Le diagramme des cours journaliers en "Chandeliers Japonais" sur la période annuelle de Mars 2006 au vendredi 2 Mars 2007 est présenté ci-dessus. Il a été"habillé" par nous (Gerboise) pour montrer les couloirs haussiers et baissiers, les vagues dites "d'Elliot" et d'autres structures que nous expliquerons ultérieurement.
Nous vous proposons simplement aujourd'hui de bien observer cet ensemble de "Chandeliers journaliers" en vue d'essayer de comprendre les comportements à plus grande échelle que celle d'une journée comme nous l'avions présenté le 28 Décembre 2006 et le 5 Février 2007.
Vous pourrez déjà constater que ces chandeliers journaliers ne sont pas isolés,mais se situent dans des ensembles cohérents appartenant à des structures à des échelles mensuelles et annuelles. Gerboise

samedi 3 mars 2007

Le Regard de l'Autre :Convivialité ou... (*)


(*)Nous présentions le Jeudi 4 Janvier 2007 notre première étape sur le Regard intitulée Voir et Regarder. Il n'y a pas toujours que de la convivialité dans le regard de l'autre .Voici ci-dessus dans ce schéma d'autres types de regards que nous commenterons d'une manière plus approfondie prochainement.
Vous pouvez constater que cette image (le schéma) n'est pas lisible. Faites un clic gauche sur elle pour l'agrandir, les "ascenseurs"vous permettront de la parcourir de droite à gauche et de haut en bas si ses dimensions dépassent celles de votre écran. Un clic gauche sur "page précédente" vous permettra de revenir sur ce texte.
Nous nous apercevrons par la suite que l'interprétation de nombreux échanges d'information oraux et même écrits sera, du fait de ces comportements ci-dessus, tributaire de la nature psychologique de l'interlocuteur qui devra être prise en considération si nous désirons ne pas nous méprendre au sujet de ses propos et bien entendu également de ses actes.
Gerboise.

vendredi 2 mars 2007

Premières clartés du matin : Primevère ou renouveau du Printemps .


L' Espérance abat les "murs" ! et aperçoit ces Primevères, signe d'espoir .Cette Renaissance, le moment où tout renaît ,"primavere"! cette Aurore des premières fleurs qui s'épanouissent dans les bois ou dans les prairies de montagne et marquent le Renouveau ; d'abord cette attente, puis ce souhait et enfin cette conviction de réussite,de succès qui nous fait entrevoir comme très probable la réalisation de ce que l'on désire pour nos enfants et pour notre harmonieuse France.
Encore un peu de patience, "les beaux jours "certainement surviendront car il est impérativement nécessaire que notre pays sorte de cet immobilisme actuel qui ronge toutes nos forces vives ! Gerboise

jeudi 1 mars 2007

Premières clartés du matin :Transparences .


L'onde , ces poissons de verre, tout est ici transparence ; qu'il en soit de même pour vous-même en cette première journée de ce mois de Mars . Mais pensez vous , comme dans cette image idyllique,que d'un simple "clic gauche" sur cette transparence, nous puissions en ajouter (!) dans les événements actuels qui envahissent presque tous les médias de notre douce France ?
Gerboise .